Revue des cultures coloniales

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32 pages

Titre : Revue des cultures coloniales

Éditeur : [s.n.] (Paris)

Date d'édition : 1902-04-20

Contributeur : Milhe-Poutingon, Albert. Éditeur scientifique

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32858342r

Type : texte texte

Type : publication en série imprimée publication en série imprimée

Langue : français

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Description : 20 avril 1902 20 avril 1902

Description : 1902/04/20 (A6,N99,T10). 1902/04/20 (A6,N99,T10).

Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad

Droits : Consultable en ligne

Identifiant : ark:/12148/bpt6k6378067h

Source : CIRAD, 2012-231823

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 12/08/2013

232 REVUE DES CULTURES COLONIALES

Avec le verl d'iode acétique : coloration vert intense.

— lafuschine ammoniacale : — rouge pâle.

— l'oxyde de cuivre ammoniacal: — bleu très pâle.

Ce dernier réactif gonfle peu à peu la fibre, s'il est en excès et s'il agit longue-
ment, mais il ne la dissout pas. :

Les lessives alcalines concentrées et chaudes dissolvent presque entièrement
la lignine qui imprègne.ces fibres, en même temps qu'elles les dissocient, en
ramollissant leur ciment (on voit sur les fibres, soumises ainsi à l'action des

Fig. 7. — Fibres de Baobab (Gr. 250/1).

alcalis, leur couche péri-
phérique sous forme de
manchon plissé autour de
l'axe interne formé par les
couches demeurées intac-
tes).

Les fibres de Baobab
donnent, à l'incinération,
8,3 de cendres; leur pou-
voir hygruscopique dans
les conditions normales est
de 8,6 X, et dans une atmo-
sphère saturée de 9,27

Leurs cendres sont amor-
phes.

Usages. — Les fibres de
Baobab sont courtes et
lignifiées; nous devons
faire, au sujet du rouissage
modéré qu'elles réclament,
les mêmes remarques que
pour le « Da-Fou » ; la

"chaux les gonfle plus [que la potasse et détermine mieux que cette dernière la
dissociation de tous les éléments parenchymateux qui soudent les faisceaux de
fibres; l'action d'un lait de chaux à 5 , à l'autoclave à 1503, fait disparaître
presque complètement la lignification des fibres de Baobab, et en ferait, par
suite, un textile de plus'grande valeur, si elle ne produisait pas. une dissocia-
tion des fibres élémentaires des faisceaux et ne diminuait pas, par là même, la
ténacité de ces faisceaux.

Un écheveau de fibres de Baobab, soumis à un peignage énergique, sans
rouissage chimique complémentaire, a donné, entre les mains d'un industriel
autorisé, une filasse qu'il a estimée susceptible d'être accepté par l'industrie de
la grande filature pour cordages et tissus grossiers. Un essai spécial mériterait
d'être tenté sur une tonne, pour l'obtention d'une pâte à papier.

III. - PAILLE DE TIEN-FOU.

Origine. — D'après l'énumération de COVIAUX, cité ci-dessus, « Tien-Fou »
serait le nom soudanais d'une variété de chanvre. Le produit, qui nous a été

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