Titre : Revue des cultures coloniales
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1902-04-20
Contributeur : Milhe-Poutingon, Albert. Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32858342r
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 5134 Nombre total de vues : 5134
Description : 20 avril 1902 20 avril 1902
Description : 1902/04/20 (A6,N99,T10). 1902/04/20 (A6,N99,T10).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6378067h
Source : CIRAD, 2012-231823
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
252 REVUE DES CULTURES COLONIALES
abondance de récolte et suffisamment d'ouvriers pour récolter. Supposons
20 picols par coolie et que rien ne soit perdu :
Nous aurons les frais proportionnels à la récolte doublés, sauf la paye aux
coolies; mais admettons encore à ceux-ci un boni de 10.000 dollars et les autres
sommes doubles, ce qui serait le cas; on aurait environ 146.000 dollars à
dépenser pour la récolte, soit au total 8 202,386.66 ; ce qui donne 242.864 florins
pour 840.000 liv., soit un prix de revient de 0 fl. 289 la livre. Si par le fait d'une
sécheresse le nombre de kilos diminue, le prix de revient peut s'élever à 60 ou
70 cents de florin la livre. Les grandes compagnies qui travaillent avec luxe
ont un prix de revient de 70 à 80 cents de florin la livre en moyen rendement
dans les contrées hautes et lointaines. Les drainages et endiguements y sont en
moins, mais les transports d'ataps et autres, les déplacements coûtent cher,
l'entretien des routes ou les sommes que l'on paye aux autres planteurs pour les
entretenir, tout cela augmente les frais. De plus les rendements y sont faibles et
la fertilité diminuera de plus en plus.
Dans les terres du haut à collines, les feuilles ne pèsent pas et chaque pied en
a 6 à 8, 10 en moyenne.
On comprend que dans ce cas le prix de revient de la livre de tabac dépasse
parfois un florin rendu à bord. t
(A suivre.) TABEL.
*
*
BIBLIOGRAPHIE
— Koloiiial-Iïaiidels-Adresslmch 1902, 6 Jnhrgang (Annuaire commercial colonial 1902,
6e année, Berlin, 1902). — Cet annuaire, arrivé à sa 6e année d'existence, est publié par le Kolo-
nial-Wirtschaftlichen Komitee de Berlin. Il est, comme les volumes publiés antérieurement, accom-
pagné de cartes coloriées réduites de l'Afrique orientale allemande, de l'Afrique occidentale
australe, du Kameroun, du Togo, de la région de Kiau-tshou et de la partie allemande de la Nou-
velle-Guinée (Terre de l'Empereur-Guillaume) et des îles du Grand Océan. On y trouve tous les
renseignements désirables sur les tarifs, sur les primes commerciales, les sociétés et même pour
certaines régions des cartes des zones livrées à la culture. Des statistiques générales et spéciales
sont données pour la plupart des régions. Le total de l'exportation a acquis en 1900 dans l'Afrique
orientale allemande 4.293.045 marks, dans le Kameroun, 4.840.781 marks, dans leTogo3.058.902 marks,
dans l'Afrique occidentale australe 901.635 marks, dans la Nouvelle-Guinée et l'Archipel Bismarck
1.119.399 marks, dans les îles Carolines, Palau, Mariannes; etc., 850.000 marks, dans les Samoa
1.310.000 marks,' ce qui fait un total de 16.319.162 marks. Pour toutes ces régions l'importation a
été plus considérable que l'exportation sauf pour les Carolines et autres îles pour lesquelles l'impor-
tation n'a atteint que 600.000 marks environ, la totalité de l'importation ayant atteint dans les
possessions allemandes 36.365.514 marks.
— ROB. THOMSON : A report on the enltivation of pine applcs and other products of
Florida (Un rapport sur la culture des Ananas et autres produits de la Floride). Kingston,
Jamaica, 1901. — Le « Board of Agriculture » de la Jamaïque a publié un intéressant mémoire de
M. R. Thomson sur la culture de l'Ananas en Floride. L'auteur a visité successivement les régions
suivantes : Orlando et Jensen. Il y a environ une dizaine d'années la culture se faisait à Orlando a
l'air libre, mais le froid a rendu cette culture trop précaire et les cultures actuelles se font avec
grand succès sous abri. On plante 9.000 pieds par acre, et il n'est pas rare de voir dans les cultures
95 de plants portant des fruits, la moyenne est de 80 ; le sol est sabloi.neux, il contient de
96 à 98 de silice, les engrais sont artificiels. Il y a actuellement de nombreuses cultures sous-
abri. La meilleure variété serait la variété « Smooth Cayenne »; les plantes fleurissant en été produi-
raient de meilleurs fruits que celles fleurissant au printemps, et les planteurs prétendent que le fruit
abondance de récolte et suffisamment d'ouvriers pour récolter. Supposons
20 picols par coolie et que rien ne soit perdu :
Nous aurons les frais proportionnels à la récolte doublés, sauf la paye aux
coolies; mais admettons encore à ceux-ci un boni de 10.000 dollars et les autres
sommes doubles, ce qui serait le cas; on aurait environ 146.000 dollars à
dépenser pour la récolte, soit au total 8 202,386.66 ; ce qui donne 242.864 florins
pour 840.000 liv., soit un prix de revient de 0 fl. 289 la livre. Si par le fait d'une
sécheresse le nombre de kilos diminue, le prix de revient peut s'élever à 60 ou
70 cents de florin la livre. Les grandes compagnies qui travaillent avec luxe
ont un prix de revient de 70 à 80 cents de florin la livre en moyen rendement
dans les contrées hautes et lointaines. Les drainages et endiguements y sont en
moins, mais les transports d'ataps et autres, les déplacements coûtent cher,
l'entretien des routes ou les sommes que l'on paye aux autres planteurs pour les
entretenir, tout cela augmente les frais. De plus les rendements y sont faibles et
la fertilité diminuera de plus en plus.
Dans les terres du haut à collines, les feuilles ne pèsent pas et chaque pied en
a 6 à 8, 10 en moyenne.
On comprend que dans ce cas le prix de revient de la livre de tabac dépasse
parfois un florin rendu à bord. t
(A suivre.) TABEL.
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BIBLIOGRAPHIE
— Koloiiial-Iïaiidels-Adresslmch 1902, 6 Jnhrgang (Annuaire commercial colonial 1902,
6e année, Berlin, 1902). — Cet annuaire, arrivé à sa 6e année d'existence, est publié par le Kolo-
nial-Wirtschaftlichen Komitee de Berlin. Il est, comme les volumes publiés antérieurement, accom-
pagné de cartes coloriées réduites de l'Afrique orientale allemande, de l'Afrique occidentale
australe, du Kameroun, du Togo, de la région de Kiau-tshou et de la partie allemande de la Nou-
velle-Guinée (Terre de l'Empereur-Guillaume) et des îles du Grand Océan. On y trouve tous les
renseignements désirables sur les tarifs, sur les primes commerciales, les sociétés et même pour
certaines régions des cartes des zones livrées à la culture. Des statistiques générales et spéciales
sont données pour la plupart des régions. Le total de l'exportation a acquis en 1900 dans l'Afrique
orientale allemande 4.293.045 marks, dans le Kameroun, 4.840.781 marks, dans leTogo3.058.902 marks,
dans l'Afrique occidentale australe 901.635 marks, dans la Nouvelle-Guinée et l'Archipel Bismarck
1.119.399 marks, dans les îles Carolines, Palau, Mariannes; etc., 850.000 marks, dans les Samoa
1.310.000 marks,' ce qui fait un total de 16.319.162 marks. Pour toutes ces régions l'importation a
été plus considérable que l'exportation sauf pour les Carolines et autres îles pour lesquelles l'impor-
tation n'a atteint que 600.000 marks environ, la totalité de l'importation ayant atteint dans les
possessions allemandes 36.365.514 marks.
— ROB. THOMSON : A report on the enltivation of pine applcs and other products of
Florida (Un rapport sur la culture des Ananas et autres produits de la Floride). Kingston,
Jamaica, 1901. — Le « Board of Agriculture » de la Jamaïque a publié un intéressant mémoire de
M. R. Thomson sur la culture de l'Ananas en Floride. L'auteur a visité successivement les régions
suivantes : Orlando et Jensen. Il y a environ une dizaine d'années la culture se faisait à Orlando a
l'air libre, mais le froid a rendu cette culture trop précaire et les cultures actuelles se font avec
grand succès sous abri. On plante 9.000 pieds par acre, et il n'est pas rare de voir dans les cultures
95 de plants portant des fruits, la moyenne est de 80 ; le sol est sabloi.neux, il contient de
96 à 98 de silice, les engrais sont artificiels. Il y a actuellement de nombreuses cultures sous-
abri. La meilleure variété serait la variété « Smooth Cayenne »; les plantes fleurissant en été produi-
raient de meilleurs fruits que celles fleurissant au printemps, et les planteurs prétendent que le fruit
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