Revue des cultures coloniales

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32 pages

Titre : Revue des cultures coloniales

Éditeur : [s.n.] (Paris)

Date d'édition : 1902-04-20

Contributeur : Milhe-Poutingon, Albert. Éditeur scientifique

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32858342r

Type : texte texte

Type : publication en série imprimée publication en série imprimée

Langue : français

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Description : 20 avril 1902 20 avril 1902

Description : 1902/04/20 (A6,N99,T10). 1902/04/20 (A6,N99,T10).

Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad

Droits : Consultable en ligne

Identifiant : ark:/12148/bpt6k6378067h

Source : CIRAD, 2012-231823

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 12/08/2013

VALEUR ET UTILISATION DES RAFLES DE MAÏS 23K

« Éléments fertilisants enlevés au sol par hectare :

I. - Récolte moyonim.

KOH' POiHs Az
De 2.500 kilog. de grains 9.3k 14.3k 40.0k
3.500kilog. de paille. 57.4 13.3 16.8
l.SOUkilog.deraftes. 2.8 0.2 2.8

II. — Bonne récolte.

De 5.000 kilog. de grains 18.5k 28.5k 80.0k
6.500 kilog. de paille. 106.6 24.7 31.2
2.400 kilog. de rafles 5.5 0 5 ., 5.5

On voit d'après ce tableau que la proportion de rafles a considérablement
augmenté, et d'autre part que leur principal défaut est leur pauvreté en phos-
phate, mais elles sont assez riches en azote.

Considérons maintenant la valeur alimentaire de ces rafles comparativement à
la paille, au point de vue des éléments ligneux non digestibles. L'analyse donne :

i EXTP ACTIFS
MATIERE MATIERE MATIERE NON CELLULOSE
t NON
SECHE AZOTEE GRASSE AZOTÉS BRUTE
1
Grain. 87.3 10.1 4.7 jl 68.6 2.3
Paille 85 0 3.0 1.0 36.7 40.0
Rafle. 86.9 3.5 1.0 N 41.2 38.9

La rafle est donc très comparable à la paille ; elle a à peu près autant d'humi-
dité, contient plus de matières azotées et moins de cellulose brute que la paille :
la teneur en matières grasses est la même. Or, la paille de maïs, quoique un peu
plus dure que celle du blé et de l'avoine, peut leur être comparée; il y a donc

intérêt à envisager le concassage de l'épi de
maïs entier, et l'alimentation du bétail avec
le mélange sortant du concasseur, ayant par
conséquent évité les frais de l'opération préa-
lable de l'égrenage.

Les moulins destinés à faire ce double tra-
vail sont tous à peu près du même type, et
montés pour être directement actionnés par un
manège. Nous décrirons plus particulièrement
l'un d'eux qui a été récemment l'objet d'essais
officiels à la Station d'essais de Machines agri-
coles. Il est construit par la maison Stover, de
Freeport (111.), et représenté, pour la France
et ses colonies, par la maison Pilter.

La machine (fig. 1) se compose de deux meules
tronconiques, l'une fixe, l'autre mobile; la
seconde formant enveloppe, concentrique à la
première. Les cannelures sont donc externes

-'Q$?

F.G. 1.

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