Revue des cultures coloniales

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32 pages

Titre : Revue des cultures coloniales

Éditeur : [s.n.] (Paris)

Date d'édition : 1902-04-05

Contributeur : Milhe-Poutingon, Albert. Éditeur scientifique

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32858342r

Type : texte texte

Type : publication en série imprimée publication en série imprimée

Langue : français

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Description : 05 avril 1902 05 avril 1902

Description : 1902/04/05 (A6,N98,T10). 1902/04/05 (A6,N98,T10).

Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad

Droits : Consultable en ligne

Identifiant : ark:/12148/bpt6k63780663

Source : CIRAD, 2012-231823

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 12/08/2013

208 .REVUE DES CULTURES COLONIALES

Le pistil est composé de deux carpelles distincts, avec de nombreux ovules. Ces
carpelles sont velus, le style est court et se termine par un stigmate claviforme.

Je n'ai pu malheureusement voir les fruits.

Par ses divers caractères et, en particulier, par ses lobes corollaires réfléchis
dans le bouton floréal, cette Liane appartient nettement au genre Micrechites, de
la famille des Apocynées.

Toutefois, la description ci-dessus ne se rapporte exactement, dans son en-
semble, à aucune des espèces connues. Notre plante est bien distincte, en parti-
culier, des deux espèces indiennes, le Micrechitespolyantha et le Micrechites elliptica.

Elle se distingue surtout du Micrechites polyantha, par son inflorescence et la ner-
vation de ses feuilles, et du JfichTechites elliptica, par la forme générale des feuilles
et celle de la corolle.

Nous croyons donc bien avoir affaire à une espèce nouvelle que nous dési-
gnerons sous le nom de Micrechites Napeensis. Au cours de notre voyage, nous ne
l'avons guère trouvé, en effet, qu'aux environs de Napé (Laos).

Son latex nous a donné, par coagulation à l'acide citrique, un excellent
caoutchouc, brun rougeâtre, très nerveux, qui a été estimé 8 francs le kilogramme
en août 1901.

NOTES PRATIQUES D'UN PLANTEUR DE DÉLI
(Suite.)
r
Assortiment des paquets par couleurs. — On prend pour ce travail les meilleurs
assortisseurs et un Européen surveille et dirige. En même temps on vérifie s'il
n'y a pas dans les paquets des feuilles qui diffèrent de couleur. La fin de la
fermentation fixe les couleurs, et souvent quand on commence l'assortiment,
les couleurs ne sont pas définitives : on retire donc des paquets les quelques
feuilles dont les couleurs diffèrent et on les fait réassortir.

Si certaines couleurs ne comptent que peu de paquets, on mêle ces paquets
dans les balles avec les tabacs dont la couleur se rapproche le plus de façon à
avoir plusieurs balles de chaque couleur. Le tabac, réassorti par paquets, est
encore disposé en masses, afin qu'il ne sèche pas.

Mesurage par longueur. — Dès qu'il y a suffisamment de tabac réassorti pour
faire un lot, on le mesure par longueur et on emballe vite afin qu'il arrive au
marché fin mars-avril. Dans le mesurage, on fait 4 ou 5 longueurs. Zéro, c'est le
tabac qui a plus de 18 pouces.

N° 1, c'et le tabac qui a 15 à 18 pouces.

N° 2 — 12 à 15 —
N° 3 - 't, 9 à 12 —
N° 4, moins de 9 pouces jusqu'à 6 pouces.

No 5 — 6

Aujourd'hui le zéro est mêlé au n° 1 et le n° 4 au n° 5. On n'envoie en Hollande
- que les nos 1,2.3. Le n° 4 est vendu en Malaisie ou brûlé par les planteurs.

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