Titre : Revue des cultures coloniales
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1902-03-20
Contributeur : Milhe-Poutingon, Albert. Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32858342r
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 5134 Nombre total de vues : 5134
Description : 20 mars 1902 20 mars 1902
Description : 1902/03/20 (A6,N97,T10). 1902/03/20 (A6,N97,T10).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6378065p
Source : CIRAD, 2012-231823
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
NOUVELLES ET CORRESPONDANCES km
s'est développée; les quinquinas introduits dans les cultures gouvernementales appartiennent au
Cinchona Ledgeriana, à des hybrides greffés et au €. saecirubra. Les expériences ont
démontré que dans la culture des quinquinas il faut remuer assez profondément le sol, ce qui aug-
mente la production. De nombreux tableaux statistiques donnent les résultats d'analyses et permet-
tent de comparer les rendements en quantités, qualités et valeurs. Un tableau hors texte donne le
graphique de l'exportation de l'écorce de quinquina pendant les années 1893 à 1901; c'est en
novembre 1900 que l'exportation a atteint son plus fort chiffre mensuel. Un autre graphique donne
le pourcentage de quinine dans les Cinchona de un à douze ans ; l'expérience a été faite avec un
arbre greffé; c'est à l'âge de cinq ans que l'écorce contient le maximum de quinine, environ 11 %,
pour redescendre à 9 dès la douzième année.
NOUVELLES ET CORRESPONDANCES
— M. Moors (cf. « Indische Mercuur », nov. 1901) donne des renseignements sur la manière dont
est planté le Cacao à Samoa. Les arbres sont assez espacés, on n'en plante que 120 à 150 par acre
et encore on trouve que dans certains cas il y en a trop sur cet espace. En 1900, les arbres ont
rapporté en moyenne six livres de fruits prêts à la vente et cette annnée les deux récoltes fournis-
sent de 8 à 10 livres. L'auteur a observé près de Apia un arbre de quatre ans portant 270 cabosses,
celles-ci fournissant environ 16 livres de cacao. On espère posséderen 1902, 1.000 acres de terrain
plantés en cacaoyer. En 1903, on compte sur plus de 200 acres en pleine production.
— Les « Archives de Pharmacie » contiennent une importante étude sur les résines de Copaiba
de Maracaibo, de Para et d'Afrique (voyez aussi « Pharmaceutical Journal », novembre 1901).
— On parle beaucoup des plantations de tabac à Blantyre. Jusqu'à ce jour cette culture,dont les
produits s'écoulaient dans le Sud-Africain, était entre les mains de deux firmes, mais il semble que
plusieurs nouveaux planteurs veulent s'y adonner. Le produit est meilleur, parait-il, que celui du
Transvaal et avec un peu de soin on pourrait sans doute l'améliorer. Les firmes qui dirigent cette
exploitation comptent faire venir un expert dans cette culture, soit de Cuba ou des Etats-Unis.
On projette de construire une factorerie centrale à Blantyre (Foreign Office, annual series, 2.722
cité par le « Board of trade Journal », 258, 1901).
— Nous avons sous les yeux un numéro d'un périodique du Nicaragua, « l'indnstria », dont
nous aurons sans doute l'occasion de citer parfois le nom. Cette revue, fondée en 1901, s'occupe
de cultures coloniales.
— Le « Diospyros Kaki » a été découvert en Assam.Cette trouvaille est des plus intéressantes
car elle montre que la plante a émigré de la Chine vers l'Ouest. En outre, elle a grand intérêt au
point de vue cultural, car elle fait voir que la culture de ce fruit est possible dans cette région.
- Nous recevons le second numéro de « Asien », organe de la Société asiatique-allemande, jour-
nal fondé à Berlin (H. Paetel, éditeur, Berlin W. 30, Elssholzstrasse, 12) et qui s'occupera de
toutes les questions asiatiques intéressant le commerce et l'industrie allemande. Nous aurons sans
doute à signaler cette revue de temps en temps à nos lecteurs.
— Des essais de culture du coton égyptien ont été faits dans les Indes à Nagpur en même temps
que des essais avec des variétés américaines. Le gouvernement des Indes voudrait remplacer 1p
coton indien dont les fibres sont courtes et de médiocre qualité. Les résultats de l'expérience ont été
assez favorables. Le produit obtenu vala't environ 45 roupies par acre, tandis que le produit indi-
gène n'en valait que 25. On recommande de préparer les champs dans lesquels on veut cultiver le
cotonnier d'Egypte comme ceux destinés à la culture des blés, et à leur fournir une forte dose
d'engrais en août. Les graines sont semées à la dose de 8 livres par acre à la fin d'octobre, l'irriga-
tion se fera une fois par mois. La récolte se fera six mois après semis, c'est-à-dire une première dans
la saison chaude, une seconde dans l'automne et une troisième dans la saison chaude de l'année
suivante (« Imperial Institute Journal », novembre 1901).
s'est développée; les quinquinas introduits dans les cultures gouvernementales appartiennent au
Cinchona Ledgeriana, à des hybrides greffés et au €. saecirubra. Les expériences ont
démontré que dans la culture des quinquinas il faut remuer assez profondément le sol, ce qui aug-
mente la production. De nombreux tableaux statistiques donnent les résultats d'analyses et permet-
tent de comparer les rendements en quantités, qualités et valeurs. Un tableau hors texte donne le
graphique de l'exportation de l'écorce de quinquina pendant les années 1893 à 1901; c'est en
novembre 1900 que l'exportation a atteint son plus fort chiffre mensuel. Un autre graphique donne
le pourcentage de quinine dans les Cinchona de un à douze ans ; l'expérience a été faite avec un
arbre greffé; c'est à l'âge de cinq ans que l'écorce contient le maximum de quinine, environ 11 %,
pour redescendre à 9 dès la douzième année.
NOUVELLES ET CORRESPONDANCES
— M. Moors (cf. « Indische Mercuur », nov. 1901) donne des renseignements sur la manière dont
est planté le Cacao à Samoa. Les arbres sont assez espacés, on n'en plante que 120 à 150 par acre
et encore on trouve que dans certains cas il y en a trop sur cet espace. En 1900, les arbres ont
rapporté en moyenne six livres de fruits prêts à la vente et cette annnée les deux récoltes fournis-
sent de 8 à 10 livres. L'auteur a observé près de Apia un arbre de quatre ans portant 270 cabosses,
celles-ci fournissant environ 16 livres de cacao. On espère posséderen 1902, 1.000 acres de terrain
plantés en cacaoyer. En 1903, on compte sur plus de 200 acres en pleine production.
— Les « Archives de Pharmacie » contiennent une importante étude sur les résines de Copaiba
de Maracaibo, de Para et d'Afrique (voyez aussi « Pharmaceutical Journal », novembre 1901).
— On parle beaucoup des plantations de tabac à Blantyre. Jusqu'à ce jour cette culture,dont les
produits s'écoulaient dans le Sud-Africain, était entre les mains de deux firmes, mais il semble que
plusieurs nouveaux planteurs veulent s'y adonner. Le produit est meilleur, parait-il, que celui du
Transvaal et avec un peu de soin on pourrait sans doute l'améliorer. Les firmes qui dirigent cette
exploitation comptent faire venir un expert dans cette culture, soit de Cuba ou des Etats-Unis.
On projette de construire une factorerie centrale à Blantyre (Foreign Office, annual series, 2.722
cité par le « Board of trade Journal », 258, 1901).
— Nous avons sous les yeux un numéro d'un périodique du Nicaragua, « l'indnstria », dont
nous aurons sans doute l'occasion de citer parfois le nom. Cette revue, fondée en 1901, s'occupe
de cultures coloniales.
— Le « Diospyros Kaki » a été découvert en Assam.Cette trouvaille est des plus intéressantes
car elle montre que la plante a émigré de la Chine vers l'Ouest. En outre, elle a grand intérêt au
point de vue cultural, car elle fait voir que la culture de ce fruit est possible dans cette région.
- Nous recevons le second numéro de « Asien », organe de la Société asiatique-allemande, jour-
nal fondé à Berlin (H. Paetel, éditeur, Berlin W. 30, Elssholzstrasse, 12) et qui s'occupera de
toutes les questions asiatiques intéressant le commerce et l'industrie allemande. Nous aurons sans
doute à signaler cette revue de temps en temps à nos lecteurs.
— Des essais de culture du coton égyptien ont été faits dans les Indes à Nagpur en même temps
que des essais avec des variétés américaines. Le gouvernement des Indes voudrait remplacer 1p
coton indien dont les fibres sont courtes et de médiocre qualité. Les résultats de l'expérience ont été
assez favorables. Le produit obtenu vala't environ 45 roupies par acre, tandis que le produit indi-
gène n'en valait que 25. On recommande de préparer les champs dans lesquels on veut cultiver le
cotonnier d'Egypte comme ceux destinés à la culture des blés, et à leur fournir une forte dose
d'engrais en août. Les graines sont semées à la dose de 8 livres par acre à la fin d'octobre, l'irriga-
tion se fera une fois par mois. La récolte se fera six mois après semis, c'est-à-dire une première dans
la saison chaude, une seconde dans l'automne et une troisième dans la saison chaude de l'année
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