Titre : Revue des cultures coloniales
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1902-03-05
Contributeur : Milhe-Poutingon, Albert. Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32858342r
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 5134 Nombre total de vues : 5134
Description : 05 mars 1902 05 mars 1902
Description : 1902/03/05 (A6,N96,T10). 1902/03/05 (A6,N96,T10).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k63780648
Source : CIRAD, 2012-231823
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 05/08/2013
i
LES TUBERCULES DU COLEUS COPPINl HECKEL 131
En somme, comme nous allons le voir, ce tubercule est pourvu de graisse ;
riche en fécule, en glucose et en saccharose; il a une teneur, il est vrai, peu
élevée en matières albuminoïdes, mais c'est un aliment complet. Son goût, en
outre, après cuisson est agréable: il tient le milieu entre la Crosne du Japon et
le Salsifis, et il est plus riche en équivalents alimentaires que ces deux derniers
légumes. 3
§ II. Analyse chimique des tubercules d" Ousounifing, récoltés au Jardin colonial
de Marseille en novembre 1901. — Le poids comme les dimensions des tubercules
sont très variables.
Sur un lot d'une trentaine déjà un peu desséchés, on en trouve cinq ou six du
poids de 7 à 5 grammes, huit environ de 5 à 3 grammes, une dizaine de 3 à
2 grammes et le reste entre 2 et 1 gramme. Les plus gros ont 0m04 de long sur
-
Fig. 2. — Tubercules d'Ousounifing récoltés au Jardin Botanique Colonial de Marseille
en novembre 1901. (1/2 grandeur naturelle.)
omOl de large, les moyens sont compris entre 0m03 et 0m012, les plus petits
enfin ne dépassent guère 0m012 et 0-060.
Eau d'hydratation. — A l'état frais, ils renferment 80 environ d'eau. Leur
dessiccation s'effectue assez rapidement, car au bout de plusieurs jours, après
exposition à l'air libre, ils se rident et ne marquent plus que 75 et moins
encore. Quand on enlève l'épiderme brun foncé ou noir, la partie mise à nu,
blanche d'abord, brunit au bout de quelques instants ; de plus, l'instrument avec
lequel on fait l'opération prend une teinte noire : preuve évidente de la présence
de tanin en quantité notable, non seulement dans l'épiderme, mais,encore dans
la partie charnue du tubercule. -
L'Ousounifing, débarrassé de son épiderme, coupé en lanières fines et complète-
ment sec, se présente sous la forme d'une matière brun chocolat très dure qu'on
réduit en poudre fine à l'aide du pilon. On soumet cette poudre à l'action de
l'éther de pétrole, du chloroforme, de l'alcool et de l'eau ; puis on calcine le résidu
LES TUBERCULES DU COLEUS COPPINl HECKEL 131
En somme, comme nous allons le voir, ce tubercule est pourvu de graisse ;
riche en fécule, en glucose et en saccharose; il a une teneur, il est vrai, peu
élevée en matières albuminoïdes, mais c'est un aliment complet. Son goût, en
outre, après cuisson est agréable: il tient le milieu entre la Crosne du Japon et
le Salsifis, et il est plus riche en équivalents alimentaires que ces deux derniers
légumes. 3
§ II. Analyse chimique des tubercules d" Ousounifing, récoltés au Jardin colonial
de Marseille en novembre 1901. — Le poids comme les dimensions des tubercules
sont très variables.
Sur un lot d'une trentaine déjà un peu desséchés, on en trouve cinq ou six du
poids de 7 à 5 grammes, huit environ de 5 à 3 grammes, une dizaine de 3 à
2 grammes et le reste entre 2 et 1 gramme. Les plus gros ont 0m04 de long sur
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Fig. 2. — Tubercules d'Ousounifing récoltés au Jardin Botanique Colonial de Marseille
en novembre 1901. (1/2 grandeur naturelle.)
omOl de large, les moyens sont compris entre 0m03 et 0m012, les plus petits
enfin ne dépassent guère 0m012 et 0-060.
Eau d'hydratation. — A l'état frais, ils renferment 80 environ d'eau. Leur
dessiccation s'effectue assez rapidement, car au bout de plusieurs jours, après
exposition à l'air libre, ils se rident et ne marquent plus que 75 et moins
encore. Quand on enlève l'épiderme brun foncé ou noir, la partie mise à nu,
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