Titre : Revue des cultures coloniales
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1902-02-20
Contributeur : Milhe-Poutingon, Albert. Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32858342r
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 5134 Nombre total de vues : 5134
Description : 20 février 1902 20 février 1902
Description : 1902/02/20 (A6,N95,T10). 1902/02/20 (A6,N95,T10).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6378063v
Source : CIRAD, 2012-231823
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 05/08/2013
BIBLIOGRAPHIE 127
BIBLIOGRAPHIE
- Haiidboek voor Cultuur-eii Handels onderneningen in Nederlandisehe-Indie.
Veertien de Jaargang 1902. (Manuel pour les exploitations agricoles et commerciales des Indes
néerlandaises). Amsterdam, S. H. de Bussy," 1901. — Le nombre croissant d'exploitations et de
sociétés commerciales amène, tous les ans, des remaniements dans le « Handboek» que publie
depuis quatorze ans la maison S. H. de Bussy d'Amsterdam,; cette année, le nombre d'exploitations a
augmenté de 135 et celui des sociétés de 125 environ sur ce qu'ils étaient l'année dernière., Aussi le
manuel devient-il d'année en année plus considérable; il comprend pour 1902 près de 1200 pages,
où l'on trouvera des renseignements en tous genres sur les exploitations, les marques de
fabrique, les sociétés coloniales, les chambres de commerce et. sur les règlements édictés par le
gouvernement des colonies. Des tables très complètes permettent de trouver aisément le renseigne-
ment que l'on désire. Signalons particulièrement la table où toutes les exploitations sont classées
d'après les produits qu'elles fournissent.
- Proceedings of th Pldnters Association of Ceylon, Kandy-Colombo, 1901 (Comptes
rendus de l'Association des planteurs de Ceylan). — Les publications de cette Association donnent
un résumé très complet de toutes les grandes cultures de l'île de Ceylan et des résultats qui y ont
été obtenus. Parmi les produits, il faut citer le thé : en 1885 il n'entrait qu'en faible quantité en
Angleterre, 3.211.000 livres ; en 1890, la quantité exportée par Ceylan en Angleterre a été de
85.137.945 livres ; la production totale a été de 129.662.000 livres,celle des Indes anglaises étant de
159.806.000 livres et celles de la Chine 217.467.000., Quant à. celle du Japon, on sait qu'elle dimi-
nue dans une forte proportion. L'exportation de tous les produits a augmenté considérablement; nous
jie pouvons en donner ici les statistiques-très intéressantes, car cela nous mènerait loin ; il y a lieu
de renvoyer le lecteur à l'ouvrage, où il trouvera de très nombreux renseignements.
— The Sherbro and its Binterland,by T. J. ALLDRIDGE. London,Macmillan, 1901 (Le Sher-
bro et la région intérieure par T. J. Alldridge, commissaire du district de Sherbro, Côte occiden-
tale d'Afrique). — Le livre publié par M. Alldridge est des plus intéressants pour le grand public
grâce aux nombreuses et belles illustrations qu'il renferme, mais il n'est pas dépourvu d'intérêt.
pour ceux qui se livrent surtout à l'étude des produits indigènes, car il renferme plusieurs chapitres
dévolus spécialement à l'étude des produits naturels du sol et à ceux qui sont cultivés par l'indigène.
Le principal produit de la région est l'huile de palme. La production des palmiers à huile est très
considérable : un arbre peut donner de 8 à 9 cônes qui peuvent contenir plus de 100 noix et peser
parfois plus de 17 livres. Ce sont les femmes qui, en général, extrayent l'huile par ébullition dans
l'eau, broyage des fruits, purification par l'eau chaude et élimination de l'eau par la c haleur. En
1899,Sierra-Leone exporta 20.038tonnes d'huile de palme et le district de Sherbro en fournit à lui
seul 13.553 tonnes. Cé palmier fournit aussi le vin de palme que les indigènes appellent « Torpor
loi ». Le « piassava » ou « kajeh v> des indigènes serait fourni par le Raphia vinifera ou pal-
mier bambou ; c'est une plante des plus utiles à l'indigène,elle entre dans toutes les pârties de leurs
constructions. Quant au kolatier dont la noix porte le nom indigène de « Tureh », elle est surtout
exportée vers la Gambie et le Sénégal. Le commerce de cet objet est totalement entre les mains
des femmes de Sierra-Leone, qui pénètrent fort loin dans l'intérieur du pays pour faire la récolte. En
1899, l'exportation de cette noix valait 61.455 livres; pour 1898 elle n'avait produit que 49.670 livres,
bien que la production ait été plus forte (9.616 cwt. en 1899 et 10.795 cwt.en 189S ; cwt. =508 kilos).
Les bois et, entre autres, le « camwood » font l'objet d'un grand commerce. Laproduction du caout-
chouc a diminué, cette diminution est due,semble-t-il,au fait qu'une partie du produit, qui passait
antérieurement par cette colonie, provenant des possessions françaises, est expédié maintenant
par Conakry. Les bananiers, les ananas, les manguiers sont très nombreux. Le cocotier est très
répandu.
Parmi les cultures indigènes les plus importantes, il faut citer celle du riz, qui fournit la princi-
pale nourriture du peuple. L'indigène cultive plusieurs variétés dont certaines donnent des grains
excellents. La nourriture de l'indigène ne se compose guère que de poisson, de riz et de cassave.
Cette dernière est plantée en mars et peut être récoltée en décembre; quand les cassaves ont atteint
15 centimètres de hauteur, on plante le riz entre elles. Quant au coton, il n'est pas cultivé pour l'expor-
tation et sert uniquement à la fabrication indigène. Il y a, comme on le voit,de nombreux et intéres-
sants renseignements dans le volume de M. Alldridge, et la partie consacrée aux cultures est la moins
considérable de l'ouvrage; dans le reste du volume, l'auteur s'occupe d'ethnographie et de questions
politiques.
BIBLIOGRAPHIE
- Haiidboek voor Cultuur-eii Handels onderneningen in Nederlandisehe-Indie.
Veertien de Jaargang 1902. (Manuel pour les exploitations agricoles et commerciales des Indes
néerlandaises). Amsterdam, S. H. de Bussy," 1901. — Le nombre croissant d'exploitations et de
sociétés commerciales amène, tous les ans, des remaniements dans le « Handboek» que publie
depuis quatorze ans la maison S. H. de Bussy d'Amsterdam,; cette année, le nombre d'exploitations a
augmenté de 135 et celui des sociétés de 125 environ sur ce qu'ils étaient l'année dernière., Aussi le
manuel devient-il d'année en année plus considérable; il comprend pour 1902 près de 1200 pages,
où l'on trouvera des renseignements en tous genres sur les exploitations, les marques de
fabrique, les sociétés coloniales, les chambres de commerce et. sur les règlements édictés par le
gouvernement des colonies. Des tables très complètes permettent de trouver aisément le renseigne-
ment que l'on désire. Signalons particulièrement la table où toutes les exploitations sont classées
d'après les produits qu'elles fournissent.
- Proceedings of th Pldnters Association of Ceylon, Kandy-Colombo, 1901 (Comptes
rendus de l'Association des planteurs de Ceylan). — Les publications de cette Association donnent
un résumé très complet de toutes les grandes cultures de l'île de Ceylan et des résultats qui y ont
été obtenus. Parmi les produits, il faut citer le thé : en 1885 il n'entrait qu'en faible quantité en
Angleterre, 3.211.000 livres ; en 1890, la quantité exportée par Ceylan en Angleterre a été de
85.137.945 livres ; la production totale a été de 129.662.000 livres,celle des Indes anglaises étant de
159.806.000 livres et celles de la Chine 217.467.000., Quant à. celle du Japon, on sait qu'elle dimi-
nue dans une forte proportion. L'exportation de tous les produits a augmenté considérablement; nous
jie pouvons en donner ici les statistiques-très intéressantes, car cela nous mènerait loin ; il y a lieu
de renvoyer le lecteur à l'ouvrage, où il trouvera de très nombreux renseignements.
— The Sherbro and its Binterland,by T. J. ALLDRIDGE. London,Macmillan, 1901 (Le Sher-
bro et la région intérieure par T. J. Alldridge, commissaire du district de Sherbro, Côte occiden-
tale d'Afrique). — Le livre publié par M. Alldridge est des plus intéressants pour le grand public
grâce aux nombreuses et belles illustrations qu'il renferme, mais il n'est pas dépourvu d'intérêt.
pour ceux qui se livrent surtout à l'étude des produits indigènes, car il renferme plusieurs chapitres
dévolus spécialement à l'étude des produits naturels du sol et à ceux qui sont cultivés par l'indigène.
Le principal produit de la région est l'huile de palme. La production des palmiers à huile est très
considérable : un arbre peut donner de 8 à 9 cônes qui peuvent contenir plus de 100 noix et peser
parfois plus de 17 livres. Ce sont les femmes qui, en général, extrayent l'huile par ébullition dans
l'eau, broyage des fruits, purification par l'eau chaude et élimination de l'eau par la c haleur. En
1899,Sierra-Leone exporta 20.038tonnes d'huile de palme et le district de Sherbro en fournit à lui
seul 13.553 tonnes. Cé palmier fournit aussi le vin de palme que les indigènes appellent « Torpor
loi ». Le « piassava » ou « kajeh v> des indigènes serait fourni par le Raphia vinifera ou pal-
mier bambou ; c'est une plante des plus utiles à l'indigène,elle entre dans toutes les pârties de leurs
constructions. Quant au kolatier dont la noix porte le nom indigène de « Tureh », elle est surtout
exportée vers la Gambie et le Sénégal. Le commerce de cet objet est totalement entre les mains
des femmes de Sierra-Leone, qui pénètrent fort loin dans l'intérieur du pays pour faire la récolte. En
1899, l'exportation de cette noix valait 61.455 livres; pour 1898 elle n'avait produit que 49.670 livres,
bien que la production ait été plus forte (9.616 cwt. en 1899 et 10.795 cwt.en 189S ; cwt. =508 kilos).
Les bois et, entre autres, le « camwood » font l'objet d'un grand commerce. Laproduction du caout-
chouc a diminué, cette diminution est due,semble-t-il,au fait qu'une partie du produit, qui passait
antérieurement par cette colonie, provenant des possessions françaises, est expédié maintenant
par Conakry. Les bananiers, les ananas, les manguiers sont très nombreux. Le cocotier est très
répandu.
Parmi les cultures indigènes les plus importantes, il faut citer celle du riz, qui fournit la princi-
pale nourriture du peuple. L'indigène cultive plusieurs variétés dont certaines donnent des grains
excellents. La nourriture de l'indigène ne se compose guère que de poisson, de riz et de cassave.
Cette dernière est plantée en mars et peut être récoltée en décembre; quand les cassaves ont atteint
15 centimètres de hauteur, on plante le riz entre elles. Quant au coton, il n'est pas cultivé pour l'expor-
tation et sert uniquement à la fabrication indigène. Il y a, comme on le voit,de nombreux et intéres-
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