Titre : Revue des cultures coloniales
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1902-02-05
Contributeur : Milhe-Poutingon, Albert. Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32858342r
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 5134 Nombre total de vues : 5134
Description : 05 février 1902 05 février 1902
Description : 1902/02/05 (A6,N94,T10). 1902/02/05 (A6,N94,T10).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6378062f
Source : CIRAD, 2012-231823
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 05/08/2013
6' ANNÉE. — TOME X. N° 94. 5 Février i902. :
REVUE
DES
CULTURES COLONIALES
SOMMAIRE. - Création de cocoteries sur la côte Est de Madagascar : DESLANDES. — Quelques
mois à propos du Funtumia elastica : E. DE WILDEMAN. — Une plante à propager: TEISSONNIER.
Variétés. -- L'état actuel de la culture du riz aux Etats-Unis (suite) : Dr KNAPP. — Sur la cul-
ture du palmier Dattier : SCHWEINJo'URTH. - La culture du r icin et la fabrication de l'huile dans les
colonies allemandes : Dr A. SCHULTE IN HOFE. — Instructions pour la récolte des plantes malades.
Bibliographie. — Nouvelles et Correspondances. — Revue commerciale.
CRÉATION DE COCOTERIES SUR LX COTE EST
DE MADAGASCAR
I. — TERRAINS CONVENANT AU COCOTIER. — UTILISATION DES TERRAINS SABLONNEUX
DE LA COTE EST POUR SA CULTURE.
Beaucoup de terrains de la côte orientale de Madagascar peuvent être mis en
valeur par l'exploitation des cultures tropicales. Le caféier, le cacaoyer, la
vanille, la canne à sucre font l'objet d'entreprises agricoles nombreuses, dissé-
minées sur la côte dans les différentes régions qui conviennent respectivement
le mieux aux exigences des essences mises en culture.
Les sols de bonne qualité et d'exploitation facile, situés à proximité d'un
centre de vente ou d'exploitation, ont été naturellement occupés les premiers.
D'ici un petit nombre d'années, le planteur ne manquera donc pas d'être quelque
peu embarrassé par le choix des terrains permettant d'installer ses plantations
dans les conditions voulues.
Certains colons, voulant étendre leurs cultures, sont déjà obligés de mettre en
valeur des terres de qualité moyenne. Il n'est donc pas sans intérêt de recher-
cher une culture qui permette d'utiliser les terrains de richesse secondaire qu'on
trouvera dans les vallées des fleuves côtiers, et même les parties sablonneuses
bordant presque immédiatement la mer, là où le sol ne présente pas de carac-
tères absolus de pauvreté. ',
La côte Est semble avoir été occupée presque entièrement par la forêt, et il
n'est pas rare de rencontrer actuellement très près de l'océan Indien des ves-
tiges indiscutables de peuplements forestiers importants, détruits très probable-
ment par l'incendie.
Dans certaines régions, trop étendues malheureusement, les arbres ont com-
plètement disparu; le terrain sablonneux, lavé par les pluies, est devenu à peu
près stérile, mais sur de grandes étendues on trouve encore une brousse plus
ou moins élevée, indiquant une certaine fertilité du sol, dont on peut, d'ailleurs,
facilement s'assurer en constatant que la couche superficielle est d'une richesse
moyenne en humus sur une profondeur de 15 à 20 centimètres.
Dans ces terrains de défrichement facile, jouissant presque toujours de
moyens de communication aisés avec un port de la côte, la culture du Cocotier
REVUE
DES
CULTURES COLONIALES
SOMMAIRE. - Création de cocoteries sur la côte Est de Madagascar : DESLANDES. — Quelques
mois à propos du Funtumia elastica : E. DE WILDEMAN. — Une plante à propager: TEISSONNIER.
Variétés. -- L'état actuel de la culture du riz aux Etats-Unis (suite) : Dr KNAPP. — Sur la cul-
ture du palmier Dattier : SCHWEINJo'URTH. - La culture du r icin et la fabrication de l'huile dans les
colonies allemandes : Dr A. SCHULTE IN HOFE. — Instructions pour la récolte des plantes malades.
Bibliographie. — Nouvelles et Correspondances. — Revue commerciale.
CRÉATION DE COCOTERIES SUR LX COTE EST
DE MADAGASCAR
I. — TERRAINS CONVENANT AU COCOTIER. — UTILISATION DES TERRAINS SABLONNEUX
DE LA COTE EST POUR SA CULTURE.
Beaucoup de terrains de la côte orientale de Madagascar peuvent être mis en
valeur par l'exploitation des cultures tropicales. Le caféier, le cacaoyer, la
vanille, la canne à sucre font l'objet d'entreprises agricoles nombreuses, dissé-
minées sur la côte dans les différentes régions qui conviennent respectivement
le mieux aux exigences des essences mises en culture.
Les sols de bonne qualité et d'exploitation facile, situés à proximité d'un
centre de vente ou d'exploitation, ont été naturellement occupés les premiers.
D'ici un petit nombre d'années, le planteur ne manquera donc pas d'être quelque
peu embarrassé par le choix des terrains permettant d'installer ses plantations
dans les conditions voulues.
Certains colons, voulant étendre leurs cultures, sont déjà obligés de mettre en
valeur des terres de qualité moyenne. Il n'est donc pas sans intérêt de recher-
cher une culture qui permette d'utiliser les terrains de richesse secondaire qu'on
trouvera dans les vallées des fleuves côtiers, et même les parties sablonneuses
bordant presque immédiatement la mer, là où le sol ne présente pas de carac-
tères absolus de pauvreté. ',
La côte Est semble avoir été occupée presque entièrement par la forêt, et il
n'est pas rare de rencontrer actuellement très près de l'océan Indien des ves-
tiges indiscutables de peuplements forestiers importants, détruits très probable-
ment par l'incendie.
Dans certaines régions, trop étendues malheureusement, les arbres ont com-
plètement disparu; le terrain sablonneux, lavé par les pluies, est devenu à peu
près stérile, mais sur de grandes étendues on trouve encore une brousse plus
ou moins élevée, indiquant une certaine fertilité du sol, dont on peut, d'ailleurs,
facilement s'assurer en constatant que la couche superficielle est d'une richesse
moyenne en humus sur une profondeur de 15 à 20 centimètres.
Dans ces terrains de défrichement facile, jouissant presque toujours de
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