Titre : Revue des cultures coloniales
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1902-02-05
Contributeur : Milhe-Poutingon, Albert. Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32858342r
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 5134 Nombre total de vues : 5134
Description : 05 février 1902 05 février 1902
Description : 1902/02/05 (A6,N94,T10). 1902/02/05 (A6,N94,T10).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6378062f
Source : CIRAD, 2012-231823
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 05/08/2013
BIBLIOGRAPHIE 93
coloniales et de celles qui veulent faire fructifier des capitaux : il y a sans doute beaucoup à faire
aux Philippines.
- CH. MOUREY et I,. BRUNEL. - L'Année coloniale,deuxième année 15)00,Paris, 1901.—
La deuxième année de cette intéressante revue annuelle s'ouvre par uno étude de valeur de M. A.
Bernard sur l'Afrique du Nord de l'empire colonial français. Cette introduction, à elle seule, mérite
d'attirer l'attention, car elle exposé nettement ce qu'il y a à faire dans cette région de l'Afrique.
L'ouvrage entier est divisé en trois parties : dans la première, les auteurs passent en revue ce qui a
été fait dans les diverses colonies françaises, pendant l'année 1900, pour l'enseignement, pour l'hy-
giène et donnent un résumé de tous les vœux et desiderata émis par les divers congrès qui, en 1900,
se sont occupés de questions coloniales. La deuxième partie envisage chacune des colonies en parti-
culier divisant, pour chacune d'elles, la matière en « politique », « économique» et « administrative ».
C'est naturellement dans cette deuxième rubrique que les lecteurs trouveront les renseignements
relatifs à la culture, ils y verront un résumé des essais tentés et des résultats obtenus. Nous ne
pouvons assez recommander la lecture de cette « Année coloniale », car elle permet au lecteur de
comparer entre eux les résultats de ce qui a été tenté dans diverses colonies, ce qui n'était guère
faisable avant la création de cet annuaire. On ne peut donc assez féliciter MM. Mourey et Brunei
de continuer cette oeuvre qui est le fruit d'un travail assidu et épargnera à bien des chercheurs des
recherches souvent ardues.
La troisième partie est constituée par des index en tous genres; nous y trouvons une longue
liste des journaux officiels et revues coloniales, et une bibliographie coloniale un peu incomplète
pour 1900 : ce qui est de premier intérêt. Enfin, le commerçant trouvera à la fin du volume une
énumération des maisons d'importation établies.en 1900 à Madagascar.
— J. WIESNER. — Die rolistolTe des Pllanzenreiches. — Wilhelm Engelmann, 1901, Leipzig.
Lief. VII (J. WIESNER. Les produits du règne végétal. Livraison VII, 1901). — Nous avons eu
antérieurement, lors de leur apparition, l'occasion de signaler les fascicules précédents de la
seconde édition du manuel de M. le professeur Wiesner, et de faire voir l'importance de ce travail.
Dans le présent fascicule (p. 161 à 320 du volume II), nous trouvons la fin de l'article sur les Lo:s
et la première partie du chapitre sur les fibres, dans lequel, après avoir étudié les fibres au point de
vue général, au point de vue de leurs propriétés, des caractères distinctifs, il passe en revue la plupart
des espèces qui fournissent des fibres. Puis, l'auteur étudie, sous 43 rubriques, diverses espèces des
plus importantes ou des groupes d'espèces, et dans un appendice qui paraîtra dans le prochain
fascicule il compte envisager les végétaux qui entrent dans la fabrication de pâtes à papier. Nous
ne pensons pas qu'il soit utile d'attirer plus longuement l'attention sur cet ouvrage, qui est de toute
première utilité à tous ceux qui ont à faire une recherche quelconque dans ce domaine.
- H. JUMELLE. — Les plantes à caoutchouc dn Nord-Ouest de Madagascar (Extrait de
la Revue générale de botanique, t. XVI, 1901). — La brochure publiée par M. jumelle doit attirer
l'attention non « seulement des industriels, mais encore des botanistes. En effet, dans les 40 pages
1 e
consacrées à l'étude des plantes à caoutchouc du nord-ouest de Madagascar, l'auteur décrit plu-
sieurs espèces nouvelles dont plusieurs paraissent être de valeur au point de vue industriel. Ces
espèces nouvelles sont Landolphia Perrieri, sphœrocarpa, Mascarenbasia longifolia.
Au point de vue industriel, il-faut tenir compte surtout des Landolphia et Mascarenhasia qui
fournissent les caoutchoucs du Bouéni et du Ménabé. Les premiers fournissent les caoutchoucs
rosés, les seconds les caoutchoucs noirs. Les Landolphia les plus exploités sont les deux espèces
nouvelles citées plus haut; le L. Perrieri est dénommé « piralahy » et « vahealahy » et le
L. sphœrocarpa est appelé « reiabo ». Quant aux Mascarcnhasia; il n'y a guère que le
M. lisianthiflora (M. velutina Jumelle), qui est exploité et donne, cruand il est bien préparé,
1 kilo par jour d'un caoutchouc très élastique et non visqueux. Le M. aiiccps aurait un latex
pauvre eg caoutchouc, et le M. longifolia, dont le produit est, parait-il, fort beau, est rare et ne
peut.donc.être vraiment exploité.
Les autres plantes sont de moindre importance. r
Le latex du Mascarenhasia lisiauthiflora contient 40 de caoutchouc, le Lan-
dolphia spliierocarpa de 19 à 20 ; le L. Perrieri en renferme de 10 à 11 en temps
sec et 6 à 7 en saison humide. La brochure de M. Jumelle fournit en outre des renseigne-
ments sur la culture, la récolte et l'exploitation de ces diverses plantes, sur lesquels nous ne pou-
vons nous appesantir davantage; nous ne pouvons que renvoyer le lecteur au travail de M. Jumelle,
qui est des plus intéressants à tous points de vue. ..,
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coloniales et de celles qui veulent faire fructifier des capitaux : il y a sans doute beaucoup à faire
aux Philippines.
- CH. MOUREY et I,. BRUNEL. - L'Année coloniale,deuxième année 15)00,Paris, 1901.—
La deuxième année de cette intéressante revue annuelle s'ouvre par uno étude de valeur de M. A.
Bernard sur l'Afrique du Nord de l'empire colonial français. Cette introduction, à elle seule, mérite
d'attirer l'attention, car elle exposé nettement ce qu'il y a à faire dans cette région de l'Afrique.
L'ouvrage entier est divisé en trois parties : dans la première, les auteurs passent en revue ce qui a
été fait dans les diverses colonies françaises, pendant l'année 1900, pour l'enseignement, pour l'hy-
giène et donnent un résumé de tous les vœux et desiderata émis par les divers congrès qui, en 1900,
se sont occupés de questions coloniales. La deuxième partie envisage chacune des colonies en parti-
culier divisant, pour chacune d'elles, la matière en « politique », « économique» et « administrative ».
C'est naturellement dans cette deuxième rubrique que les lecteurs trouveront les renseignements
relatifs à la culture, ils y verront un résumé des essais tentés et des résultats obtenus. Nous ne
pouvons assez recommander la lecture de cette « Année coloniale », car elle permet au lecteur de
comparer entre eux les résultats de ce qui a été tenté dans diverses colonies, ce qui n'était guère
faisable avant la création de cet annuaire. On ne peut donc assez féliciter MM. Mourey et Brunei
de continuer cette oeuvre qui est le fruit d'un travail assidu et épargnera à bien des chercheurs des
recherches souvent ardues.
La troisième partie est constituée par des index en tous genres; nous y trouvons une longue
liste des journaux officiels et revues coloniales, et une bibliographie coloniale un peu incomplète
pour 1900 : ce qui est de premier intérêt. Enfin, le commerçant trouvera à la fin du volume une
énumération des maisons d'importation établies.en 1900 à Madagascar.
— J. WIESNER. — Die rolistolTe des Pllanzenreiches. — Wilhelm Engelmann, 1901, Leipzig.
Lief. VII (J. WIESNER. Les produits du règne végétal. Livraison VII, 1901). — Nous avons eu
antérieurement, lors de leur apparition, l'occasion de signaler les fascicules précédents de la
seconde édition du manuel de M. le professeur Wiesner, et de faire voir l'importance de ce travail.
Dans le présent fascicule (p. 161 à 320 du volume II), nous trouvons la fin de l'article sur les Lo:s
et la première partie du chapitre sur les fibres, dans lequel, après avoir étudié les fibres au point de
vue général, au point de vue de leurs propriétés, des caractères distinctifs, il passe en revue la plupart
des espèces qui fournissent des fibres. Puis, l'auteur étudie, sous 43 rubriques, diverses espèces des
plus importantes ou des groupes d'espèces, et dans un appendice qui paraîtra dans le prochain
fascicule il compte envisager les végétaux qui entrent dans la fabrication de pâtes à papier. Nous
ne pensons pas qu'il soit utile d'attirer plus longuement l'attention sur cet ouvrage, qui est de toute
première utilité à tous ceux qui ont à faire une recherche quelconque dans ce domaine.
- H. JUMELLE. — Les plantes à caoutchouc dn Nord-Ouest de Madagascar (Extrait de
la Revue générale de botanique, t. XVI, 1901). — La brochure publiée par M. jumelle doit attirer
l'attention non « seulement des industriels, mais encore des botanistes. En effet, dans les 40 pages
1 e
consacrées à l'étude des plantes à caoutchouc du nord-ouest de Madagascar, l'auteur décrit plu-
sieurs espèces nouvelles dont plusieurs paraissent être de valeur au point de vue industriel. Ces
espèces nouvelles sont Landolphia Perrieri, sphœrocarpa, Mascarenbasia longifolia.
Au point de vue industriel, il-faut tenir compte surtout des Landolphia et Mascarenhasia qui
fournissent les caoutchoucs du Bouéni et du Ménabé. Les premiers fournissent les caoutchoucs
rosés, les seconds les caoutchoucs noirs. Les Landolphia les plus exploités sont les deux espèces
nouvelles citées plus haut; le L. Perrieri est dénommé « piralahy » et « vahealahy » et le
L. sphœrocarpa est appelé « reiabo ». Quant aux Mascarcnhasia; il n'y a guère que le
M. lisianthiflora (M. velutina Jumelle), qui est exploité et donne, cruand il est bien préparé,
1 kilo par jour d'un caoutchouc très élastique et non visqueux. Le M. aiiccps aurait un latex
pauvre eg caoutchouc, et le M. longifolia, dont le produit est, parait-il, fort beau, est rare et ne
peut.donc.être vraiment exploité.
Les autres plantes sont de moindre importance. r
Le latex du Mascarenhasia lisiauthiflora contient 40 de caoutchouc, le Lan-
dolphia spliierocarpa de 19 à 20 ; le L. Perrieri en renferme de 10 à 11 en temps
sec et 6 à 7 en saison humide. La brochure de M. Jumelle fournit en outre des renseigne-
ments sur la culture, la récolte et l'exploitation de ces diverses plantes, sur lesquels nous ne pou-
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