Revue des cultures coloniales

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32 pages

Titre : Revue des cultures coloniales

Éditeur : [s.n.] (Paris)

Date d'édition : 1902-02-05

Contributeur : Milhe-Poutingon, Albert. Éditeur scientifique

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32858342r

Type : texte texte

Type : publication en série imprimée publication en série imprimée

Langue : français

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Description : 05 février 1902 05 février 1902

Description : 1902/02/05 (A6,N94,T10). 1902/02/05 (A6,N94,T10).

Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad

Droits : Consultable en ligne

Identifiant : ark:/12148/bpt6k6378062f

Source : CIRAD, 2012-231823

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 05/08/2013

88 REVUE DES CULTURES COLONIALES

L'irrigation se fait avec soin, d'après ces températures, dans les oasis algé-
riennes. Dans la période froide et humide, chaque palmier ne reçoit de l'eau que
deux fois, chaque fois trois mètres cubes, c'est-à-dire à 60 jours d'intervalle. Dans
la période tempérée et sèche, l'on arrose cinq fois, c'est-à-dire tous les 25 jours.

Dans la période chaude et sèche, on arrose 17 fois, c'est-à-dire tous les 7 jours.

Celui qui possède une source qui ne donne que 30 mètres cubes d'eau en
sept jours ne peut arroser que 10 palmiers.

(A suivre.) SCIlWEINFURTH.

LA CULTURE DU RICIN ET LA FABRICATION DE LTIUILE
DANS LES COLONIES ALLEMANDES
PAR LE Dr A. SCIIULTE IN HOFE (1).

A la suite de deux courtes notices, que j'ai publiées sur la fabrication et l'usage
de l'huile de Ricin dans les Indes, j'ai reçu du lieutenant A. D. Gentz, de Lüde-
rïtzbucht, la demande suivante :
« Dans le n° 4 de la 5e année (avril 1901) du « Tropenpflanzer », j'ai lu avec
grand intérêt vos publications extraites de l' « Apotheker Zeitung », 1900, nos 95
et 101, sur la fabrication et l'usage de l'huile de Ricin dans les Indes et viens
vous demander de bien vouloir me donner quelques renseignements au sujet de
la possibilité de l'exportation de ce produit.

« Dans notre colonie, pauvre en arbres et en eau, le Ricin se développe particu-
lièrement bien ; il est planté dans presque tous les jardins de la colonie, grâce à
sa croissance rapide et à ses faibles exigences, et se rencontre même à l'état spon-
tané, par exemple dans la vallée du fleuve Orange.

« Ne serait-il pas possible de produire ici, dans le pays, de l'huile de Ricin,
comme on le fait dans les Indes?

« La création d'un tel produit d'exportation serait des plus utiles pour la
colonie et les fermes qui ont encore à lutter vigoureusement. Des raisons s'op-
posent-elles à la plantation en masse de Riciniers et à l'obtention d'huile de
Ricin dans notre colonie? »

Comme toute question d'économie rurale, celle-ci est particulièrement impor-
tante pour nos colonies : il sera peut-être intéressant pour les lecteurs de
la traiter avec quelque détail.

Pour ce qui regarde la culture du Ricin, il n'y a pas le moindre doute qu'elle
pourra se faire avec succès dans beaucoup de régions de l'Afrique austro-occi-
dentale et de l'Afrique orientale. Les données de M. le lieutenant Gentz démon-
trent cette possibilité. Les plantes de Ricin cultivées dans les Indes provien-
draient-elles de l'Afrique? Rien ne s'oppose, d'ailleurs, à une plantation en
masse de Riciniers. Dans beaucoup de régions de l'Amérique du Sud, le Ricin est
planté avec succès autour des habitations comme remède contre les « mosquitos ».

Il faudrait maintenant examiner s'il faut cultiver soi-même le Ricin ou s'il n'est
pis mieux d'amener les indigènes à cultiver eux-mêmes cette plante et de leur
acheter les graines. Si cela est possible, cette dernière façon d'opérer, usitée
t

(1) Ayant, dans un numéro précédent de cette Revue, parlé de l'usage de l'huile de Ricin dans
les Indes, nous croyons utile de donner in-extenso la traduction de cet article paru dans Der Trc-
penpflanzer, n° du 10 octobre 1901.

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