Titre : Revue des cultures coloniales
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1902-01-05
Contributeur : Milhe-Poutingon, Albert. Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32858342r
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 5134 Nombre total de vues : 5134
Description : 05 janvier 1902 05 janvier 1902
Description : 1902/01/05 (A6,N92,T10). 1902/01/05 (A6,N92,T10).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6378060m
Source : CIRAD, 2012-231823
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
6' ANNÉE. — TOME X. N° 92. 5 Janvier 1902.
REVUE ,
DES
CULTURES COLONIALES
SOMMAIRE. - L'avenir de la culture de la canne à sucre à la Martinique (fin) : GASTON LANDES.
- Le Musa, sinenftis et le transport des bananes: CH. RrVIERE. — Une maladie vermiculaire
du caféier à Madagascar : COMTE DE SARDELYS et Dr DELACROIX. — Notes sur un Pandanus du
Bas-Congo : E. DE WrLDEMAN.
Variétés : L'état actuel de la culture du riz aux Etats-Unis (suite) : Dr KNAPP. — La culture
de l'Ananas à la Jamaïque. — Saisons pendant lesquelles il faut planter l'Ananas. — La fibre
de Coco ou Coir.
Bibliographie. — Nouvelles et Correspondances. — Revue commerciale.
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L'AVENIR DE LA CANNE A SUCRE A LA MARTINIQUE
(Suite et fin.)
III
L'HABITATION ET L'USINE CENTRALE
L'apparition des seedlings et leur mise en culture, introduisant dans la produc-
tion agricole un certain nombre de facteurs nouveaux, vont modifier à l'avenir
les relations des habitations avec les usines. C'est un autre aspect de la question
que je décrirai en peu de mots.
A la Martinique comme à la Guadeloupe et à la Guyane, les propriétés rurales
sont désignées sous le nom d'habitation. Les habitations sucrières ont une cer-
taine étendue variant de 75 à 250 hectares et plus. Rarement, elles sont cultivées
en entier. La surface couverte par les cannes est en moyenne égale à la moitié
de la superficie cultivable. Il y a toujours un certain nombre de pièces en jachère
sur lesquelles pâture le bétail de l'habitation. A part quelques animaux que l'on
garde dans les écuries ou les étables, le bétail vague en liberté et couche en
plein air. Cependant, très souvent le soir, quand on a du personnel disponible,
on fait rentrer les animaux dans des enceintes ou parcs où ils trouvent de la
nourriture. Le fumier qui s'accumule dans les parcs est plus tard transporté
dans les champs de cannes.
Les habitations sont généralement dirigées par leur propriétaire. Quelquefois
ce dernier est représenté par un géreur. Très exceptionnellement, le propriétaire
ne réside pas dans la colonie. Le géreur a sous ses ordres les économes et ceux-
ci dirigent les commandeurs qui ont la surveillance des ouvriers. Ces derniers
sont des créoles, car, dans les habitations, il ne reste guère plus que 2.000 in-
diens sur le nombre total des coolies introduits autrefois dans l'île.
Les travailleurs dont dispose l'habitant peuvent être rangés dans deux grou-
pes : le premier formé par les sédentaires, le second par les irréguliers. Les s
REVUE ,
DES
CULTURES COLONIALES
SOMMAIRE. - L'avenir de la culture de la canne à sucre à la Martinique (fin) : GASTON LANDES.
- Le Musa, sinenftis et le transport des bananes: CH. RrVIERE. — Une maladie vermiculaire
du caféier à Madagascar : COMTE DE SARDELYS et Dr DELACROIX. — Notes sur un Pandanus du
Bas-Congo : E. DE WrLDEMAN.
Variétés : L'état actuel de la culture du riz aux Etats-Unis (suite) : Dr KNAPP. — La culture
de l'Ananas à la Jamaïque. — Saisons pendant lesquelles il faut planter l'Ananas. — La fibre
de Coco ou Coir.
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L'AVENIR DE LA CANNE A SUCRE A LA MARTINIQUE
(Suite et fin.)
III
L'HABITATION ET L'USINE CENTRALE
L'apparition des seedlings et leur mise en culture, introduisant dans la produc-
tion agricole un certain nombre de facteurs nouveaux, vont modifier à l'avenir
les relations des habitations avec les usines. C'est un autre aspect de la question
que je décrirai en peu de mots.
A la Martinique comme à la Guadeloupe et à la Guyane, les propriétés rurales
sont désignées sous le nom d'habitation. Les habitations sucrières ont une cer-
taine étendue variant de 75 à 250 hectares et plus. Rarement, elles sont cultivées
en entier. La surface couverte par les cannes est en moyenne égale à la moitié
de la superficie cultivable. Il y a toujours un certain nombre de pièces en jachère
sur lesquelles pâture le bétail de l'habitation. A part quelques animaux que l'on
garde dans les écuries ou les étables, le bétail vague en liberté et couche en
plein air. Cependant, très souvent le soir, quand on a du personnel disponible,
on fait rentrer les animaux dans des enceintes ou parcs où ils trouvent de la
nourriture. Le fumier qui s'accumule dans les parcs est plus tard transporté
dans les champs de cannes.
Les habitations sont généralement dirigées par leur propriétaire. Quelquefois
ce dernier est représenté par un géreur. Très exceptionnellement, le propriétaire
ne réside pas dans la colonie. Le géreur a sous ses ordres les économes et ceux-
ci dirigent les commandeurs qui ont la surveillance des ouvriers. Ces derniers
sont des créoles, car, dans les habitations, il ne reste guère plus que 2.000 in-
diens sur le nombre total des coolies introduits autrefois dans l'île.
Les travailleurs dont dispose l'habitant peuvent être rangés dans deux grou-
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