Titre : Revue des cultures coloniales
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1902-01-05
Contributeur : Milhe-Poutingon, Albert. Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32858342r
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 5134 Nombre total de vues : 5134
Description : 05 janvier 1902 05 janvier 1902
Description : 1902/01/05 (A6,N92,T10). 1902/01/05 (A6,N92,T10).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6378060m
Source : CIRAD, 2012-231823
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
MALADIE VERMICULAIRE DES CAFÉIERS A MADAGASCAR li
à qui elle est due. — Elle paraît décroître d'intensité au fur et à mesure de
l'altitude ; elle paraît augmenter d'intensité avec la fertilité du sol.
Cette maladie, comme il vient d'être dit, est due à une anguillule, nématode des
racines du genre Tyienchus (appelé Tylenchus Coffeæ) et qui est presque toujours
accompagnée d'un autre nématode, appelé Cephalobus brevicaudalus ; mais il
est probable que ce dernier est saprophyte, c'est-à-dire qu'il ne vit que de
matières organiques déjà mortes ; il ne serait donc que la conséquence du pre-
mier et nullement nuisible par lui-même. - On peut en conclure que le Tylen-
chus Coffese est le seul ennemi à combattre.
Le Meloidogyne exigua se traduit par un changement de couleur du caféier dont
le feuillage jaunit, et les branches deviennent d'un brun foncé, la plante se des-
sèche, puis meurt. — Ses racines sont couvertes d'une multitude d'excroissances
tubéreuses qui sont le premier symptôme, le jaunissement de feuillage ne sur-
venant qu'en dernier lieu. -
Les nodosités des racines semblent résulter d'une inflammation locale des
tissus parenchymateux causée par les nématodes qui dévorent les tissus des
radicelles plus tendres. — Ces nodosités sont occupées par la génération de
jeunes anguillules produites par ce nématode.
Voici le processus de cette maladie contagieuse : la femelle adulte s'enkyste-
rait dans l'intérieur d'une radicelle où il se forme des sacs reproductifs, les œufs
contenus dans ces sacs passent par un cycle de segmentation et donnent enfin
naissance à une nouvelle génération.
Le nématode adulte femelle possède une partie pointue postérieure et un
suçoir, et une partie pointue sur le devant.
Si l'on arrache un plant simplement attaqué par cette maladie, on trouve les
grosses racines, tant les pivotantes que les latérales, complètement dépourvues
d'écorce et ne portant plus de traces de radicelles. — Seules, du collet de la
plante et aussi de quelques racines latérales, les plus rapprochées de la surface
du sol, partent des racines adventives pourvues d'un chevelu formant feutre à la
surface du sol. — La maladie détruit donc les racines profondes avant les super-
ficielles, puisque les premières sont complètement désorganisées et détruites,
alors que les autres n'étant encore que partiellement atteintes peuvent toujours,
en certains points, émettre de nombreuses radicelles, et ce n'est que lorsque ces
dernières sont enfin définitivement détruites à leur tour que le caféier meurt.
Le seul remède consiste à détruire par le feu tous les pieds sérieusement
malades avec leurs racines et d'écobuer en même temps la terre qui entoure
ces dernières, terre qui sera ensuite et de plus désinfectée de la même façon que
les pieds moins sérieusement atteints et même que toute la zone simplement
menacée d'après les procédés suivants dus aux savants travaux du Dr Delacroix.
Procédé au sulfure de carbone. — Tout le terrain malade ou menacé doit être
désinfecté par des injections de sulfure de carbone à raison de 3 kilogrammes
à l'are. Le sulfure de carbone peut être distribué dans le sol à l'aide d'un pal
injecteur à raison de trois trous au moins par mètre carré. Il faut avoir soin de
ne pas faire ces trous à moins de 0m20 ou 0130 du tronc; on bouche le trou et
on tasse la terre.
Procédé au sulfocarbonate de potassium. — On prépare une solution ou sulfocar-
bonate de potassium à raison de 6 à 8 kilogrammes à l'are, dans quatre à cinq
fois son poids d'eau. Une cuvette étant creusée autour du tronc, on y dépose la
solution et on recouvre de terre aussitôt absorption par le sol.
à qui elle est due. — Elle paraît décroître d'intensité au fur et à mesure de
l'altitude ; elle paraît augmenter d'intensité avec la fertilité du sol.
Cette maladie, comme il vient d'être dit, est due à une anguillule, nématode des
racines du genre Tyienchus (appelé Tylenchus Coffeæ) et qui est presque toujours
accompagnée d'un autre nématode, appelé Cephalobus brevicaudalus ; mais il
est probable que ce dernier est saprophyte, c'est-à-dire qu'il ne vit que de
matières organiques déjà mortes ; il ne serait donc que la conséquence du pre-
mier et nullement nuisible par lui-même. - On peut en conclure que le Tylen-
chus Coffese est le seul ennemi à combattre.
Le Meloidogyne exigua se traduit par un changement de couleur du caféier dont
le feuillage jaunit, et les branches deviennent d'un brun foncé, la plante se des-
sèche, puis meurt. — Ses racines sont couvertes d'une multitude d'excroissances
tubéreuses qui sont le premier symptôme, le jaunissement de feuillage ne sur-
venant qu'en dernier lieu. -
Les nodosités des racines semblent résulter d'une inflammation locale des
tissus parenchymateux causée par les nématodes qui dévorent les tissus des
radicelles plus tendres. — Ces nodosités sont occupées par la génération de
jeunes anguillules produites par ce nématode.
Voici le processus de cette maladie contagieuse : la femelle adulte s'enkyste-
rait dans l'intérieur d'une radicelle où il se forme des sacs reproductifs, les œufs
contenus dans ces sacs passent par un cycle de segmentation et donnent enfin
naissance à une nouvelle génération.
Le nématode adulte femelle possède une partie pointue postérieure et un
suçoir, et une partie pointue sur le devant.
Si l'on arrache un plant simplement attaqué par cette maladie, on trouve les
grosses racines, tant les pivotantes que les latérales, complètement dépourvues
d'écorce et ne portant plus de traces de radicelles. — Seules, du collet de la
plante et aussi de quelques racines latérales, les plus rapprochées de la surface
du sol, partent des racines adventives pourvues d'un chevelu formant feutre à la
surface du sol. — La maladie détruit donc les racines profondes avant les super-
ficielles, puisque les premières sont complètement désorganisées et détruites,
alors que les autres n'étant encore que partiellement atteintes peuvent toujours,
en certains points, émettre de nombreuses radicelles, et ce n'est que lorsque ces
dernières sont enfin définitivement détruites à leur tour que le caféier meurt.
Le seul remède consiste à détruire par le feu tous les pieds sérieusement
malades avec leurs racines et d'écobuer en même temps la terre qui entoure
ces dernières, terre qui sera ensuite et de plus désinfectée de la même façon que
les pieds moins sérieusement atteints et même que toute la zone simplement
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