Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1902-10-31
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 6892 Nombre total de vues : 6892
Description : 31 octobre 1902 31 octobre 1902
Description : 1902/10/31 (A2,N16). 1902/10/31 (A2,N16).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6377668p
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 27/02/2013
- Aller à la page de la table des matières289
- Sommaire
- ETUDES ET DOSSIERS
- PARTIE COMMERCIALE
- ACTUALITÉS
- .......... Page(s) .......... 312
- .......... Page(s) .......... 313
- .......... Page(s) .......... 315
- .......... Page(s) .......... 316
- .......... Page(s) .......... 317
- .......... Page(s) .......... 318
- .......... Page(s) .......... 318
- .......... Page(s) .......... 319
- .......... Page(s) .......... 319
- .......... Page(s) .......... 319
- .......... Page(s) .......... 320
- .......... Page(s) .......... 320
- LIVRES NOUVEAUX
- Annonces bibliographiques 233-248 sur papier bleu
- FIGURES
Q JOURNAL D^RIGUiLÎTURE TROPICALE-NVH? — OCT. 1902,
réside dans le plus ou moins de perfection
des lanières, obtenues avec des machines
plus ou moins perfectionnées; mais les meil-
leures même n'en renferment pas moins,
comme les miennes, des pellicules et de la
gomme.
« Si les lanières de M. KARPELÈS ont
trouvé a Lille, d'après ses échantillons, accès
près des filateurs, sansdégommage préalable,
c'est admettre pour la filature le résultat du
traitement en vert, et nous serions d'accôrd.
« M. KARPELÈS me blâme de n'avoir basé
mes expériences que sur un are; mais il se
basé ilui-même sur un are ; la différence est
d'autant moins sensible, que mes essais on't
été tentés sur plusieurs ares successifs et à
des époques variées. Î
« Le prix: de 35 francs est eiifcore offert
par plusieurs acheteurs de lanières brutes,,
qui les dégomment et les traitent sans qûê le
planteur ait a s'en occuper. 5 1
>, « Je n'entreprendrai pas de polémique
avec M'. RIVIÈRE; nous sommes en désaccord
profond quant à la répartition des bénéfices
entre le planteur et l'industriel, telle qu'on
devrait la rechercher dans la culture de la
ramie. M. RIVIÈRE désire sans doute l'exten-
sion de là culture de la ramié ; mais je doute
fort que ce soit un encouragement pour le
planteur, de savoir (Voir ie Compte-Rendu du
Congrès de la Ramie, page 23; je cite les
paroles de M. RIVIÈRE) qu'un hectare de ra-
mie doit donner un rendement brut de
3.400 francs, que 3.i5o francs doivent être
réservés à l'industrie et qu'il est bien suf-
fisant pour le planteur d'avoir 25o francspar
hectare.
« L'aveni r de la ramie ne dépend d'ailleurs
pas des polémiques, il résultera des essais
de chacun. D'une façon ou d'une autre, nous
ne tarderons pas à connaître la" solution
d'ùne culture qui s'impose et dont l'écoule-
ment est assuré.
Agréez, etc.,
EDMOND DAZEY.
Mustapha (Alger)
15 septembre 1902. -
*
Nous ne voulons pas prendre part à la discus-
sion, que nous considérons, d'ailleurs, comme
close; cependant nous nous permettrons de relever
que la citation faite n'est pas conforme au texte.
M: RIVIÈRE n'a pas parlé d'un rendement brut
de 250 francs, mais bien de rendement net; il ne
saurait rester aucune espèce de doute à cet égard;"
il dit textuellement: « une culture qui donnerait
annuellement à l'hectare un bénéfice absolument
net de 25o francs ». Bénéfice absolument net veut
dire : excédent des recettes, après défalcation des
frais de premier établissement, intérêts, amortisse-
ment, loyer du sol, frais généraux, etc. Dans ces
conditions, 25o francs par hectare et par an cons-
tituent un fort joli résultat; l'appréhension de
M. DAZEY est donc sans objet et on peut affirmer,
au contraire, que l'estimation du revenu de la ra-
mie « en milieu convenable », présentée par M. RI-
VIÈRE, est des plus encourageantes pour les plan-
teurs qui penseraient à s'adonner à cette culture,
si passionnément discutée depuis trente ans.
•• n-> ■ : -
Suf la richesse en huile de la pulpe de
rElæis melanococcà
(A propos d'une lettre du Dr LOPEZ Y PARRA).
Dans le cahier d'août (n° 14), eh rendant
compte (annonce bibliographique n° 2o5, sur
papier bleu) d'une brochure de M. LOPEZ Y PARRA
sur l'exploitation du « coquito de aceite », Elœis
melanococca, nous avions souligné ce fait que les
Mexicains tirent parti uniquement des noyaux,
cependant si durs à casser, et négligent la pulpe
qui est, au contraire, la partie exploitée de préfé-
rence dans l'espèce africaine : E. guineensis (le
« palmier à huile » de la Cote Occidentale), espèce
si proche de la précédente que bien des botanistes
les confondent même en un type spécifique
unique.
Nous nous demandions en même temps si
l'auteur était au courant du mode d'utilisation de
l'E. guineensis. M. LOPEZ Y PARRA nous répond
avec une bonne grâce à laquelle nous sommés fort
sensible: ':
« Au sujetdu reprochequevous nous faites,
de négliger l'huile contenue dans l'enveloppe
extérieure (pulpe,- mésocarpe) du coquito,
je dois vous dire que notre coquito n'a pas le
mésocarpe oléagineux ; même s'il était dé-
montré qu'il, y a un peu d'huile, elle est en
quantité trop petite pour être exploitéeindus-
triellement.
« Je crois pouvoir me procurer, quand
même ce ne soit pas immédiatement,
quelques fruits de coquito de la Côte Paci-
fique. Si je les reçois en bonnes conditions,
réside dans le plus ou moins de perfection
des lanières, obtenues avec des machines
plus ou moins perfectionnées; mais les meil-
leures même n'en renferment pas moins,
comme les miennes, des pellicules et de la
gomme.
« Si les lanières de M. KARPELÈS ont
trouvé a Lille, d'après ses échantillons, accès
près des filateurs, sansdégommage préalable,
c'est admettre pour la filature le résultat du
traitement en vert, et nous serions d'accôrd.
« M. KARPELÈS me blâme de n'avoir basé
mes expériences que sur un are; mais il se
basé ilui-même sur un are ; la différence est
d'autant moins sensible, que mes essais on't
été tentés sur plusieurs ares successifs et à
des époques variées. Î
« Le prix: de 35 francs est eiifcore offert
par plusieurs acheteurs de lanières brutes,,
qui les dégomment et les traitent sans qûê le
planteur ait a s'en occuper. 5 1
>, « Je n'entreprendrai pas de polémique
avec M'. RIVIÈRE; nous sommes en désaccord
profond quant à la répartition des bénéfices
entre le planteur et l'industriel, telle qu'on
devrait la rechercher dans la culture de la
ramie. M. RIVIÈRE désire sans doute l'exten-
sion de là culture de la ramié ; mais je doute
fort que ce soit un encouragement pour le
planteur, de savoir (Voir ie Compte-Rendu du
Congrès de la Ramie, page 23; je cite les
paroles de M. RIVIÈRE) qu'un hectare de ra-
mie doit donner un rendement brut de
3.400 francs, que 3.i5o francs doivent être
réservés à l'industrie et qu'il est bien suf-
fisant pour le planteur d'avoir 25o francspar
hectare.
« L'aveni r de la ramie ne dépend d'ailleurs
pas des polémiques, il résultera des essais
de chacun. D'une façon ou d'une autre, nous
ne tarderons pas à connaître la" solution
d'ùne culture qui s'impose et dont l'écoule-
ment est assuré.
Agréez, etc.,
EDMOND DAZEY.
Mustapha (Alger)
15 septembre 1902. -
*
Nous ne voulons pas prendre part à la discus-
sion, que nous considérons, d'ailleurs, comme
close; cependant nous nous permettrons de relever
que la citation faite n'est pas conforme au texte.
M: RIVIÈRE n'a pas parlé d'un rendement brut
de 250 francs, mais bien de rendement net; il ne
saurait rester aucune espèce de doute à cet égard;"
il dit textuellement: « une culture qui donnerait
annuellement à l'hectare un bénéfice absolument
net de 25o francs ». Bénéfice absolument net veut
dire : excédent des recettes, après défalcation des
frais de premier établissement, intérêts, amortisse-
ment, loyer du sol, frais généraux, etc. Dans ces
conditions, 25o francs par hectare et par an cons-
tituent un fort joli résultat; l'appréhension de
M. DAZEY est donc sans objet et on peut affirmer,
au contraire, que l'estimation du revenu de la ra-
mie « en milieu convenable », présentée par M. RI-
VIÈRE, est des plus encourageantes pour les plan-
teurs qui penseraient à s'adonner à cette culture,
si passionnément discutée depuis trente ans.
•• n-> ■ : -
Suf la richesse en huile de la pulpe de
rElæis melanococcà
(A propos d'une lettre du Dr LOPEZ Y PARRA).
Dans le cahier d'août (n° 14), eh rendant
compte (annonce bibliographique n° 2o5, sur
papier bleu) d'une brochure de M. LOPEZ Y PARRA
sur l'exploitation du « coquito de aceite », Elœis
melanococca, nous avions souligné ce fait que les
Mexicains tirent parti uniquement des noyaux,
cependant si durs à casser, et négligent la pulpe
qui est, au contraire, la partie exploitée de préfé-
rence dans l'espèce africaine : E. guineensis (le
« palmier à huile » de la Cote Occidentale), espèce
si proche de la précédente que bien des botanistes
les confondent même en un type spécifique
unique.
Nous nous demandions en même temps si
l'auteur était au courant du mode d'utilisation de
l'E. guineensis. M. LOPEZ Y PARRA nous répond
avec une bonne grâce à laquelle nous sommés fort
sensible: ':
« Au sujetdu reprochequevous nous faites,
de négliger l'huile contenue dans l'enveloppe
extérieure (pulpe,- mésocarpe) du coquito,
je dois vous dire que notre coquito n'a pas le
mésocarpe oléagineux ; même s'il était dé-
montré qu'il, y a un peu d'huile, elle est en
quantité trop petite pour être exploitéeindus-
triellement.
« Je crois pouvoir me procurer, quand
même ce ne soit pas immédiatement,
quelques fruits de coquito de la Côte Paci-
fique. Si je les reçois en bonnes conditions,
Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.86%.
En savoir plus sur l'OCR
En savoir plus sur l'OCR
Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.86%.
-
-
Page
chiffre de pagination vue 28/32
- Recherche dans le document Recherche dans le document https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/search/ark:/12148/bpt6k6377668p/f28.image ×
Recherche dans le document
- Partage et envoi par courriel Partage et envoi par courriel https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/share/ark:/12148/bpt6k6377668p/f28.image
- Téléchargement / impression Téléchargement / impression https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/download/ark:/12148/bpt6k6377668p/f28.image
- Acheter une reproduction Acheter une reproduction https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/pa-ecommerce/ark:/12148/bpt6k6377668p
- Acheter le livre complet Acheter le livre complet https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/indisponible/achat/ark:/12148/bpt6k6377668p