Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1902-10-31
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 31 octobre 1902 31 octobre 1902
Description : 1902/10/31 (A2,N16). 1902/10/31 (A2,N16).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6377668p
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 27/02/2013
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- Sommaire
- ETUDES ET DOSSIERS
- PARTIE COMMERCIALE
- ACTUALITÉS
- .......... Page(s) .......... 312
- .......... Page(s) .......... 313
- .......... Page(s) .......... 315
- .......... Page(s) .......... 316
- .......... Page(s) .......... 317
- .......... Page(s) .......... 318
- .......... Page(s) .......... 318
- .......... Page(s) .......... 319
- .......... Page(s) .......... 319
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- .......... Page(s) .......... 320
- .......... Page(s) .......... 320
- LIVRES NOUVEAUX
- Annonces bibliographiques 233-248 sur papier bleu
- FIGURES
N° 16 — OCT. 1902 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE 3P5;
kapok ne dépasse pas le prix de i florin 75 (1)
les 1000 fruits, cette culture ne se développe
que lentement. Dans la partie ouest de Bor-
néo et sur. la cûte orientale de Sumatra, on
importe du kapok de Singapour en 1894,,
respectivement 210 et 326 piculs). Cepen-
dant pour la première de ces deux régions
le Rapport colonial de 1896 indique égale-
ment une petite exportation, égale à 240 pi-
culs, dirigée sur Singapour.
Dans quelques exploitations de Sambas,
on a commencé à cultiver le kapok comme
produit accessoire.
Dans le gouvernement de Célèbes, cette
culture n'a d'importance qu'à Saleijer et à
Binàmoe, et seulement pour l'usage local.
Le Gouvernement des Indes hollandaises
semble convaincu de l'utilité de la culture
du kapok, car il a encouragé les indigènes
de Billiton à en faire des plantations, et leur
a distribué gratuitement des graines de cet
arbre; les fonctionnaires ont également con-
seillé aux indigènes d'Indragiri (résidence
Riouw) d'employer le kapok comme porte-
(1) i florin = 100 cents = 2 fr. 08.
N. DE LA RÉD.
ombre dans les plantations de café Libériat.,
espérant que cela les amènerait à récolter,
plus tard les fruits de cet arbre.
Le kapok comme support et portes
ombre. — Le kapok est un excellent support
pour le poivre, le cubèbe, etc. On l'emploie
également comme porte-ombre dans les:
plantations de caféiers; enfin aux Indes ifc
constitue naturellement d'excellents poteaux
télégraphiques vivants, à cause des deux pro-
priétés suivantes : le bois n'est pas attaqué
par les termites, et d'autre part les branches,
horizontales et écartées, ne gênent pas les fiJs.
Le kapok des Indes anglaises. - L'Erl'o
dendron y est beaucoup moins répandu que
dans Pzrrchipel malais: les données publiées
sur l'arbre à kapok de l'Inde semblent se rap-
porter plutôt à l'arbre appelé « salmali )}
(Bombax malaba,ricu\n) qui se reconnait im-
,Bombax mala b gi- c i
médiatement à ses fleurs d'un rouge mat.
Mais le kapok que les Indes anglaises er
Ceylan envoient en Europe est de qualité
bien inférieure à celui de Java : il est très
impur, souvent gâté par 4a pression et im-v
prégné de l'huile sortie des graines.
PARTIE COnriERGIflLE
Le Marché du Caoutchouc
Par MM. HECHT FRÈRES & CIE. ;', M
Para fin. — Au commencement du mois
d'octobre le Para est tombé à 8 fr. 5o pour
Haut-Amazône et 8 fr. 25 pour Bas-
Amazône, et à ces prix il s'est traité des af-
faires considérables, pour livraison jusqu'en
janvier et février prochain. Mais, par suite
de rachats du découvert, les prix n'ont pas
tardé à monter, surtout pour le Haut-
Amazône. On a payé jusqu'à 9 fr. 10, pour
caoutchouc vieux de deux ans et demi, et
9 francs pour gomme en magasin depuis un
an, et on a traité du caoutchouc du Haut-
Amazône de la nouvelle récolte à 8 fr. 95
pour disponible et 8 fr. go pour livraison
décembre-janvier. On est vendeur à ce prix
en ce moment, sans grands acheteurs.
Le Bas-Amazône n'a presque pas varié de
prix et quoiqu'on ait payé un moment
8 fr. 45 pour couvrir des ventes sur octobre,
on pourrait acheter pour livraison novembre
à 8 fr. 3o. Cette différence de 60 centimes, à
des cours pareils, entre le Haut et le Bas-
Amazône, est la plus considérable que nous
ayons vue depuis longtemps.
Les Serbambys restent toujours chers ;
pour Manaos on a payé jusqu'à 7 tr. 15 pour
disponible, et de 7 fr. à 7 fr. 10 pour livrable.
Par contre les Cametas sont délaissés à
5 fr. 55, et les Sernambys du Para, à 5 -fr.40^
Les Caoutchoucs du Pérou restent rares
à 5 fr. go pour Slabs et 6 fr. 80 pour Balls.
Les arrivages au Para en septembre
kapok ne dépasse pas le prix de i florin 75 (1)
les 1000 fruits, cette culture ne se développe
que lentement. Dans la partie ouest de Bor-
néo et sur. la cûte orientale de Sumatra, on
importe du kapok de Singapour en 1894,,
respectivement 210 et 326 piculs). Cepen-
dant pour la première de ces deux régions
le Rapport colonial de 1896 indique égale-
ment une petite exportation, égale à 240 pi-
culs, dirigée sur Singapour.
Dans quelques exploitations de Sambas,
on a commencé à cultiver le kapok comme
produit accessoire.
Dans le gouvernement de Célèbes, cette
culture n'a d'importance qu'à Saleijer et à
Binàmoe, et seulement pour l'usage local.
Le Gouvernement des Indes hollandaises
semble convaincu de l'utilité de la culture
du kapok, car il a encouragé les indigènes
de Billiton à en faire des plantations, et leur
a distribué gratuitement des graines de cet
arbre; les fonctionnaires ont également con-
seillé aux indigènes d'Indragiri (résidence
Riouw) d'employer le kapok comme porte-
(1) i florin = 100 cents = 2 fr. 08.
N. DE LA RÉD.
ombre dans les plantations de café Libériat.,
espérant que cela les amènerait à récolter,
plus tard les fruits de cet arbre.
Le kapok comme support et portes
ombre. — Le kapok est un excellent support
pour le poivre, le cubèbe, etc. On l'emploie
également comme porte-ombre dans les:
plantations de caféiers; enfin aux Indes ifc
constitue naturellement d'excellents poteaux
télégraphiques vivants, à cause des deux pro-
priétés suivantes : le bois n'est pas attaqué
par les termites, et d'autre part les branches,
horizontales et écartées, ne gênent pas les fiJs.
Le kapok des Indes anglaises. - L'Erl'o
dendron y est beaucoup moins répandu que
dans Pzrrchipel malais: les données publiées
sur l'arbre à kapok de l'Inde semblent se rap-
porter plutôt à l'arbre appelé « salmali )}
(Bombax malaba,ricu\n) qui se reconnait im-
,Bombax mala b gi- c i
médiatement à ses fleurs d'un rouge mat.
Mais le kapok que les Indes anglaises er
Ceylan envoient en Europe est de qualité
bien inférieure à celui de Java : il est très
impur, souvent gâté par 4a pression et im-v
prégné de l'huile sortie des graines.
PARTIE COnriERGIflLE
Le Marché du Caoutchouc
Par MM. HECHT FRÈRES & CIE. ;', M
Para fin. — Au commencement du mois
d'octobre le Para est tombé à 8 fr. 5o pour
Haut-Amazône et 8 fr. 25 pour Bas-
Amazône, et à ces prix il s'est traité des af-
faires considérables, pour livraison jusqu'en
janvier et février prochain. Mais, par suite
de rachats du découvert, les prix n'ont pas
tardé à monter, surtout pour le Haut-
Amazône. On a payé jusqu'à 9 fr. 10, pour
caoutchouc vieux de deux ans et demi, et
9 francs pour gomme en magasin depuis un
an, et on a traité du caoutchouc du Haut-
Amazône de la nouvelle récolte à 8 fr. 95
pour disponible et 8 fr. go pour livraison
décembre-janvier. On est vendeur à ce prix
en ce moment, sans grands acheteurs.
Le Bas-Amazône n'a presque pas varié de
prix et quoiqu'on ait payé un moment
8 fr. 45 pour couvrir des ventes sur octobre,
on pourrait acheter pour livraison novembre
à 8 fr. 3o. Cette différence de 60 centimes, à
des cours pareils, entre le Haut et le Bas-
Amazône, est la plus considérable que nous
ayons vue depuis longtemps.
Les Serbambys restent toujours chers ;
pour Manaos on a payé jusqu'à 7 tr. 15 pour
disponible, et de 7 fr. à 7 fr. 10 pour livrable.
Par contre les Cametas sont délaissés à
5 fr. 55, et les Sernambys du Para, à 5 -fr.40^
Les Caoutchoucs du Pérou restent rares
à 5 fr. go pour Slabs et 6 fr. 80 pour Balls.
Les arrivages au Para en septembre
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