Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1902-07-31
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 31 juillet 1902 31 juillet 1902
Description : 1902/07/31 (A2,N13). 1902/07/31 (A2,N13).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6377665f
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 21/02/2013
- Aller à la page de la table des matières193
- Sommaire
- ETUDES ET DOSSIERS
- LIVRES NOUVEAUX
- Annonces bibliographiques, nos 172-193. sur papier bleu
- PARTIE COMMERCIALE
- ACTUALITÉS
- .......... Page(s) .......... 219
- .......... Page(s) .......... 220
- .......... Page(s) .......... 220
- .......... Page(s) .......... 220
- .......... Page(s) .......... 220
- .......... Page(s) .......... 221
- .......... Page(s) .......... 221
- .......... Page(s) .......... 221
- .......... Page(s) .......... 222
- .......... Page(s) .......... 223
- .......... Page(s) .......... 224
- .......... Page(s) .......... 224
- FIGURES
- .......... Page(s) .......... 203
210 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE N° 13- JUILLET 1902
spontanément. Toutefois, si le caoutchouc
des arbres jeunes est très inférieur, celui du
sujet mentionné plus haut et qui est âgé de
4 ans, est déjà beaucoup meilleur.
La lutte contre les mauvaises herbes. Con-
seil de combattre V Imperata au moyen du
Passiflora fœtida. — Dans les plantations
de caoutchouc de la côte Est de Sumatra, la
mauvaise herbe connue sous le nom indi-
gène de « Lalang » ou « alang-alang » et que
les botanistes appellent Imperata, est telle-
ment envahissante que les frais de désher-
bement finissent par s'élever à de fortes
sommes. Si on laissait pousser la mauvaise
herbe à sa guise, nonseulementelle ne tarde-
rait pas à étouffer les caoutchoutiers, mais
on serait aussi continuellement à la merci
des incendies, car l'alang-alang prend feu
avec la plus grande facilité. Autant pour le
Ficus que pour VHevea, il suffit de nettoyer
le sol autour de chaque tronc dans un rayon
de i mètre, mais il faut y revenir tous les ?
ou 4 mois.
M. SCHLECHTER propose de semer, entre
les caoutchoutiers, le Passijlora jætida, dont
la force de végétation serait telle qu'il l'em-
porterait même sur l'alang-alang. Le Passi-
flora contribuerait à maintenir le sol humide
et il ne ferait aucun tort aux caoutchoutiers
au contraire même, cette plante accumule
de grandes quantités d'humus, ainsi elle
améliore le sol, et les caoutchoutiers n'en
pousseront que mieux.
La plantation Laut Tador : Castilloa et
Ficus. — Ici comme dans les plantations
décrites plus haut, c'est le tabac qui constitue
la culture principale. Les caoutchoutiers
ont été plantés dans d'anciens champs de
tabac; d'après le propriétaire, M. MULLER, les
Ficus sont au nombre de 15.000; les Castil-
loa, 14.000, déjà mis en place entre les Fi-
eus. En pépinière, il y avait, en mars 1901,
5o.ooo superbes jeunes plants de Castilloa
et 20.000 jeunes plants de Ficus, cultivés à
l'ombre des filaos (Casuarina).
Un singulier mode d'élevage du Ficus :
Semis sur radeaux. — L'administration de
Laut Tador achète les jeunes plantsde Ficus
aux Battaques, au prix de 4 dollars mexicains
les cent. Ces indigènes ont imaginé un pro-
cédé d'éducation qui mérite d'être signalé :
Ils sèment les grainesde Ficus sur des plates-
bandes de terre très sablonneuse, sur des
radeaux de bambou établis sur la rivière;
ils assurent ainsi, à leurs pépinières impro-
visées, un degré d'humidité absolument uni-
forme, en même temps qu'ils les mettent à
l'abri des termites, chenilles et autres enne-
mis.
Contre la culture combinée de Ficus avec
des Castilloas : M. SCHLECHTER voit de très
sérieux inconvénients à la culture des Ficus
et des Castilloas en mélange : « Les Ficus »,
dit-il, « commencent à produire du caout-
chouc marchand à un âge où les Castilloas,
du moins ici, ne fournissent encore qu'un
latex peu utilisable. Or, ce latex étant très
abondant et les Castilloas et Ficus étant mé-
langés les uns aux autres, les ouvriers indi-
gènes saigneront fatalement les Castilloas en
même temps que les Ficus ; et, en mélangeant
lesdeux latex, ils déprécieront la qualité mar-
chande du caoutchouc des Ficus. En outre,
il est certain que lesdeux espèces se nuiront
mutuellement dans leur végétation, surtout
lorsqu'on les plante aussi dru qu'à Laut
Tador ». En particulier, M. SCHLECHTER
craint que les Ficus ne soient endommagés
par la chute des pseudo-branches des Cas-
tilloas (1).
(1) Sur les pseudo-branches des Castilloa, voyez
WARBURG.
A propos du Surra de Maurice
Communication de MM. LAVERAN et NOCARD à l'Académie de Médecine.
Nous avons indiqué récemment, d'après
MM. LAVERÀN et MESNIL, l'étroite relation qui
existe entre un certain nombre de maladies très
graves des animaux domestiques, particulières aux
pays chauds, ces maladies ayant pour causecom-
mune l'introduction, dans le sang, de protozoaires
appartenant au genre Trypanosoma (Voyez
« J. d'A. T. », no 11. pp, 159-160, et l'Annonce
bibliographique n° 129, sur papier bleu). Anté-
rieurement, nous avions signalé les recherches du
spontanément. Toutefois, si le caoutchouc
des arbres jeunes est très inférieur, celui du
sujet mentionné plus haut et qui est âgé de
4 ans, est déjà beaucoup meilleur.
La lutte contre les mauvaises herbes. Con-
seil de combattre V Imperata au moyen du
Passiflora fœtida. — Dans les plantations
de caoutchouc de la côte Est de Sumatra, la
mauvaise herbe connue sous le nom indi-
gène de « Lalang » ou « alang-alang » et que
les botanistes appellent Imperata, est telle-
ment envahissante que les frais de désher-
bement finissent par s'élever à de fortes
sommes. Si on laissait pousser la mauvaise
herbe à sa guise, nonseulementelle ne tarde-
rait pas à étouffer les caoutchoutiers, mais
on serait aussi continuellement à la merci
des incendies, car l'alang-alang prend feu
avec la plus grande facilité. Autant pour le
Ficus que pour VHevea, il suffit de nettoyer
le sol autour de chaque tronc dans un rayon
de i mètre, mais il faut y revenir tous les ?
ou 4 mois.
M. SCHLECHTER propose de semer, entre
les caoutchoutiers, le Passijlora jætida, dont
la force de végétation serait telle qu'il l'em-
porterait même sur l'alang-alang. Le Passi-
flora contribuerait à maintenir le sol humide
et il ne ferait aucun tort aux caoutchoutiers
au contraire même, cette plante accumule
de grandes quantités d'humus, ainsi elle
améliore le sol, et les caoutchoutiers n'en
pousseront que mieux.
La plantation Laut Tador : Castilloa et
Ficus. — Ici comme dans les plantations
décrites plus haut, c'est le tabac qui constitue
la culture principale. Les caoutchoutiers
ont été plantés dans d'anciens champs de
tabac; d'après le propriétaire, M. MULLER, les
Ficus sont au nombre de 15.000; les Castil-
loa, 14.000, déjà mis en place entre les Fi-
eus. En pépinière, il y avait, en mars 1901,
5o.ooo superbes jeunes plants de Castilloa
et 20.000 jeunes plants de Ficus, cultivés à
l'ombre des filaos (Casuarina).
Un singulier mode d'élevage du Ficus :
Semis sur radeaux. — L'administration de
Laut Tador achète les jeunes plantsde Ficus
aux Battaques, au prix de 4 dollars mexicains
les cent. Ces indigènes ont imaginé un pro-
cédé d'éducation qui mérite d'être signalé :
Ils sèment les grainesde Ficus sur des plates-
bandes de terre très sablonneuse, sur des
radeaux de bambou établis sur la rivière;
ils assurent ainsi, à leurs pépinières impro-
visées, un degré d'humidité absolument uni-
forme, en même temps qu'ils les mettent à
l'abri des termites, chenilles et autres enne-
mis.
Contre la culture combinée de Ficus avec
des Castilloas : M. SCHLECHTER voit de très
sérieux inconvénients à la culture des Ficus
et des Castilloas en mélange : « Les Ficus »,
dit-il, « commencent à produire du caout-
chouc marchand à un âge où les Castilloas,
du moins ici, ne fournissent encore qu'un
latex peu utilisable. Or, ce latex étant très
abondant et les Castilloas et Ficus étant mé-
langés les uns aux autres, les ouvriers indi-
gènes saigneront fatalement les Castilloas en
même temps que les Ficus ; et, en mélangeant
lesdeux latex, ils déprécieront la qualité mar-
chande du caoutchouc des Ficus. En outre,
il est certain que lesdeux espèces se nuiront
mutuellement dans leur végétation, surtout
lorsqu'on les plante aussi dru qu'à Laut
Tador ». En particulier, M. SCHLECHTER
craint que les Ficus ne soient endommagés
par la chute des pseudo-branches des Cas-
tilloas (1).
(1) Sur les pseudo-branches des Castilloa, voyez
WARBURG.
A propos du Surra de Maurice
Communication de MM. LAVERAN et NOCARD à l'Académie de Médecine.
Nous avons indiqué récemment, d'après
MM. LAVERÀN et MESNIL, l'étroite relation qui
existe entre un certain nombre de maladies très
graves des animaux domestiques, particulières aux
pays chauds, ces maladies ayant pour causecom-
mune l'introduction, dans le sang, de protozoaires
appartenant au genre Trypanosoma (Voyez
« J. d'A. T. », no 11. pp, 159-160, et l'Annonce
bibliographique n° 129, sur papier bleu). Anté-
rieurement, nous avions signalé les recherches du
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