Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1902-03-31
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 6892 Nombre total de vues : 6892
Description : 31 mars 1902 31 mars 1902
Description : 1902/03/31 (A2,N9). 1902/03/31 (A2,N9).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6377661s
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 21/02/2013
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- Sommaire
- Pages
- .......... Page(s) .......... 67
- .......... Page(s) .......... 73
- .......... Page(s) .......... 76
- .......... Page(s) .......... 79
- LIVRES NOUVEAUX
- PARTIE COMMERCIALE
- ACTUALITES
- .......... Page(s) .......... 91
- .......... Page(s) .......... 92
- .......... Page(s) .......... 92
- .......... Page(s) .......... 93
- .......... Page(s) .......... 94
- .......... Page(s) .......... 94
- .......... Page(s) .......... 94
- .......... Page(s) .......... 95
- .......... Page(s) .......... 95
- .......... Page(s) .......... 95
- .......... Page(s) .......... 96
- .......... Page(s) .......... 96
- .......... Page(s) .......... 96
- .......... Page(s) .......... 96
- FIGURES
- .......... Page(s) .......... 75
- Fig. 8 et 9: Serpes à cacao
N° 9 — MARS 1902 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE 81
L'industrie algérienne du crin végétal fut
créée de toutes pièces vers 1848, par RA-
PHAEL DELORME et PIERRE AVERSFNG, secon-
dés par un colon de la première heure,
M. FOURNIER.
M. DELORME FILS continue encore aujour-
d'hui, à Toulouse, l'établissement fondé il y
a cinquante ans par les premiers inventeurs.
Une usine créée plus tard à El-Affroun, par
AVERSENG, prospère également sous la di-
rection de Mme AVF.RSENG, sa belle-fille.
D'autres usines de crin végétal sont aujour-
d'hui répandues sur tout le territoire algé-
rien, spécialement dans les départements
d'Oran et d'Alger. Les indigènes y apportent
les feuilles brutes, c'est l'usine qui fait le
reste: défibration (ou « peignage »), séchage,
cordelage, frisage, (ou « coquillage »), tein-
ture et bottelage.
La défibration se faisait, au début, au
moyen de la « peigneuse à main » ; à cet
outil primitif a succédé le « tambour », appa-
reil très dangereux pour l'ouvrier, encore
très en usage, malgré cela, dans la province
d'Oran. Enfin, les usines bien montées,
presque toutes celles de la province d'Alger,
possèdent aujourd'hui des peigneuses méca-
niques, à chaînes, qui répondent, à ce qu'il
paraît, à toutes les exigences modernes. Ces
machines à peigner sortent d'ateliers locaux;
la brochure donne une photographie que
nous nous proposons de reproduire à l'oc-
casion dans le « Journal d'Agriculture Tro-
picale », ainsi que la description qui l'ac-
compagne. Nos lecteurs pourront alors juger
des ressemblances et des différences qu'il y a
entre ces machines à défibrer des feuilles de
palmiers et les défibreuses pour feuilles
grasses d'agaves dont nous nous sommes
occupées dans les nos 1, 3, 4, 5 et 7.
Plusieurs de nos lecteurs, établis dans
l'Afrique Occidentale, nous ont parlé de
leur désir de faire de la fibre avec les feuilles
du palmier à huile; il paraît que cette fibre est
fort belle, mais nos amis setrouvaient arrêtés
par les difficultés de l'exécution, et en par-
ticulier par l'absence d'un outillage approprié.
Ils auraient avantage à étudier la brochure
de M. MARTIN-DUPONT; peut-être trouve-
raient-ils différentes choses à y emprunter.
Ceci nous rappelle que les Allemands se
sont préoccupés de problèmes analogues
dans l'Est de l'Afrique; si notre mémoire ne
nous abuse, c'est principalement la fibre de
certaine espèce de Phœtiix qui les tentait.
Quelqu'un serait-il en mesure de nous dire
ce qui a empêché ces essais d'aboutir? —
L'outillage moderne des Algériens, semble
avoir échappé à l'attention des expérimenta-
teurs allemands; du moins, n'en n'est-il pas
question dans le chapitre « Palmier nain »,
du Traité de SEMLER (nouvelle édition), qui
contient d'ailleurs plusieurs renseignements
contredits par M. MARTIN-DUPONT. Les ré-
dacteurs de cette encyclopédie touchent de
très près aux personnes qui avaient institué,
il y a quelques années, l'enquête sur les fibres
de feuilles de palmiers de l'Afrique Alle-
mandè de l'Est.
Il serait aussi intéressant de connaître la
machinerie employée à Ceylan pour la défi-
bration des feuilles du Borassus flabellifer,
palmier largement répandu à travers lespays
chauds de l'ancien continent connu de tous
ceux qui y ont séjourné ; la fibre de « pal-
myra » constitue un article d'exportation ré-
gulière de l'île de Ceylan, et l'Annuaire de
FERGUSON atteste que l'industrie de défibra-
tionà laquelle ce palmier donne lieu, est di-
rigéeen grande partie par des Européens.
M. MARTIN-DUPONT ne s'occupe point de
toutes ces choses. Il s'en tient à l'Algérie et
à son Palmier nain, sans voir au delà. 11 n'y
pas lieu de lui en faire un reproche ; sa bro-
chure répond parfaitement au but très précis
qu'il s'est posé.
J. BARBOSA RODRIGUEZ. As Heveas.
In-8°, 80 pp.; plusieurs planches; 7 ta-
bleaux statistiques hors texte. Imprimerie
Nationale de Rio-de-Janeiro, 1900.
Ce mémoire a été établi en décembre 1899
par le directeur du Jardin botanique de
Rio-de-Janeiro, en réponse à une demande
de renseignements sur l'industrie du caout-
chouc en Amazonie, émanant du gouverne-
ment de la République de San-Salvador. Il
est en portugais et limité, en principe, au
genre botanique Hevea, vulgairement « SE-
RINGUEIRAS ».
L'industrie algérienne du crin végétal fut
créée de toutes pièces vers 1848, par RA-
PHAEL DELORME et PIERRE AVERSFNG, secon-
dés par un colon de la première heure,
M. FOURNIER.
M. DELORME FILS continue encore aujour-
d'hui, à Toulouse, l'établissement fondé il y
a cinquante ans par les premiers inventeurs.
Une usine créée plus tard à El-Affroun, par
AVERSENG, prospère également sous la di-
rection de Mme AVF.RSENG, sa belle-fille.
D'autres usines de crin végétal sont aujour-
d'hui répandues sur tout le territoire algé-
rien, spécialement dans les départements
d'Oran et d'Alger. Les indigènes y apportent
les feuilles brutes, c'est l'usine qui fait le
reste: défibration (ou « peignage »), séchage,
cordelage, frisage, (ou « coquillage »), tein-
ture et bottelage.
La défibration se faisait, au début, au
moyen de la « peigneuse à main » ; à cet
outil primitif a succédé le « tambour », appa-
reil très dangereux pour l'ouvrier, encore
très en usage, malgré cela, dans la province
d'Oran. Enfin, les usines bien montées,
presque toutes celles de la province d'Alger,
possèdent aujourd'hui des peigneuses méca-
niques, à chaînes, qui répondent, à ce qu'il
paraît, à toutes les exigences modernes. Ces
machines à peigner sortent d'ateliers locaux;
la brochure donne une photographie que
nous nous proposons de reproduire à l'oc-
casion dans le « Journal d'Agriculture Tro-
picale », ainsi que la description qui l'ac-
compagne. Nos lecteurs pourront alors juger
des ressemblances et des différences qu'il y a
entre ces machines à défibrer des feuilles de
palmiers et les défibreuses pour feuilles
grasses d'agaves dont nous nous sommes
occupées dans les nos 1, 3, 4, 5 et 7.
Plusieurs de nos lecteurs, établis dans
l'Afrique Occidentale, nous ont parlé de
leur désir de faire de la fibre avec les feuilles
du palmier à huile; il paraît que cette fibre est
fort belle, mais nos amis setrouvaient arrêtés
par les difficultés de l'exécution, et en par-
ticulier par l'absence d'un outillage approprié.
Ils auraient avantage à étudier la brochure
de M. MARTIN-DUPONT; peut-être trouve-
raient-ils différentes choses à y emprunter.
Ceci nous rappelle que les Allemands se
sont préoccupés de problèmes analogues
dans l'Est de l'Afrique; si notre mémoire ne
nous abuse, c'est principalement la fibre de
certaine espèce de Phœtiix qui les tentait.
Quelqu'un serait-il en mesure de nous dire
ce qui a empêché ces essais d'aboutir? —
L'outillage moderne des Algériens, semble
avoir échappé à l'attention des expérimenta-
teurs allemands; du moins, n'en n'est-il pas
question dans le chapitre « Palmier nain »,
du Traité de SEMLER (nouvelle édition), qui
contient d'ailleurs plusieurs renseignements
contredits par M. MARTIN-DUPONT. Les ré-
dacteurs de cette encyclopédie touchent de
très près aux personnes qui avaient institué,
il y a quelques années, l'enquête sur les fibres
de feuilles de palmiers de l'Afrique Alle-
mandè de l'Est.
Il serait aussi intéressant de connaître la
machinerie employée à Ceylan pour la défi-
bration des feuilles du Borassus flabellifer,
palmier largement répandu à travers lespays
chauds de l'ancien continent connu de tous
ceux qui y ont séjourné ; la fibre de « pal-
myra » constitue un article d'exportation ré-
gulière de l'île de Ceylan, et l'Annuaire de
FERGUSON atteste que l'industrie de défibra-
tionà laquelle ce palmier donne lieu, est di-
rigéeen grande partie par des Européens.
M. MARTIN-DUPONT ne s'occupe point de
toutes ces choses. Il s'en tient à l'Algérie et
à son Palmier nain, sans voir au delà. 11 n'y
pas lieu de lui en faire un reproche ; sa bro-
chure répond parfaitement au but très précis
qu'il s'est posé.
J. BARBOSA RODRIGUEZ. As Heveas.
In-8°, 80 pp.; plusieurs planches; 7 ta-
bleaux statistiques hors texte. Imprimerie
Nationale de Rio-de-Janeiro, 1900.
Ce mémoire a été établi en décembre 1899
par le directeur du Jardin botanique de
Rio-de-Janeiro, en réponse à une demande
de renseignements sur l'industrie du caout-
chouc en Amazonie, émanant du gouverne-
ment de la République de San-Salvador. Il
est en portugais et limité, en principe, au
genre botanique Hevea, vulgairement « SE-
RINGUEIRAS ».
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