Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1902-02-28
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 28 février 1902 28 février 1902
Description : 1902/02/28 (A2,N8). 1902/02/28 (A2,N8).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6377660c
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 21/02/2013
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- Sommaire
- ETUDES ET DOSSIERS
- LIVRES NOUVEAUX
- PARTIE COMMERCIALE
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- .......... Page(s) .......... 53
- .......... Page(s) .......... 53
- .......... Page(s) .......... 54
- .......... Page(s) .......... 55
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- .......... Page(s) .......... 56
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- ACTUALITES
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- FIGURES
- Figures 3, 4 et 5. Photographies démontrant l'action des engrais sur l'arachide, à la station de Southern P. ne.
N° 8— FÉV. 1902 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE 3
Ces messieurs se plaignent du peu de du-
rée des supports horizontaux. Ils auraient
une durée plus longue en les sulfatant, ou
bien en employant, associé au bois, le fil de
fer.
Quoi qu'il en soit, la plantation du pignon
d'rnde (support) étant très facile et pouvant
être faite dans tous les terrains, on se servira
encore longtemps de ce tuteur.
Choix des boutures. — Contrairement à
ce qui se fait chez M. JÉNOT, on emploie à
Mayotte indistinctement les deux sortes de
boutures, soit ayant le bourgeon terminal,
soit coupées à même la liane. J'ai vu un
planteur pincer le bourgeon terminal des
boutures au moment de les planter; il pré-
tendait que si le temps n'est pas absolument
favorable, ce bourgeon souffre, se flétrit, ou
pourrit même quelquefois ; il y a alors re-
tard dans la sortie de l'autre bourgeon.
Pour ma part, je préférerais presque plan-
ter des tiges de l'année, bien aoûtees, sans
bourgeon terminal; car à Mayotte, il fait
parfois très sec au moment de la plantation,
le bourgeon terminal souffrirait.
Toutefois, je reconnais que dans les en-
droits frais et humides, par un temps conve-
nable, la bouture ayant le bourgeon termi-
nal continue à pousser, de sorte qu'il n'y a
pour ainsi dire pas d'arrêt.
Quant aux sujets destinés à fournir les
boutures, il faut en effet des lianes fortes et
bien vivantes ; mais je conseillerais de s'abs-
tenir des boutures poussées avec une vigueur
excessive, comme cela arrive en sous-bois
par exemple. Je préfère des boutures ayant
un peu souffert au moment de la sécheresse,
acclimatées, ayant prouvé leur résistance au
soleil. Je choisis aussi, autant que possible,
mes boutures sur les pieds ayant déjà produit.
Epoque pour planter. — A Mayotte on
plante de préférence à l'entrée de l'hivernage,
ians les terrains à hivernage court ; à la fin
de l'hivernage, dans les endroits où le sol se
» maintient humide plus longtemps. En
tous cas, on peut planter toute l'année. A
Mayotte on plante même un peu en temps de
sécheresse; la liane vit quand même, aux
premières pluies, elle part avec vigueur.
En temps de sécheresse on a plus de loisirs
et davantage de main-d'œuvre; on peut donc
faire les choses proprement. Il y a, de ce fait,
des avantages assez sérieux en faveur des
plantations faites en temps de sécheresse.
Il ne faudrait cependant pas généraliser
on risquerait d'aller d'un excès à l'autre; la
vraie époque de plantation est tout de
même l'hivernage.
Entretien. — La question de l'empail-
lage. — A Mayotte, outre les soins de pro-
preté, on paille les vanilliers tous les ans, à
l'entrée de la saison sèche, dès la tre année
de plantation. C'est une très grosse dépense.
On paille dans le but d'arrêter les rayons du
soleil, d'empêcher l'évaporation, ou de pré-
veni r que le soleil ne brûle les racines, je
ne sai s .trop.
L'insolation pourrait bien faire du tort aux
racines, qui sont souvent assez superficielles,
j'admets cela; mais pour ce qui est d'em-
pêcher l'évaporation, on n'atteint pas le but
par l'empaillage; de plus, s'il survient un
léger grain de pluie, il est arrêtépar le paillis
et les vanilliers n'en profitent pas. De même
pour les rosées.
Selon moi, il vaudrait mieux cultiver sur
palissade, employer des arbi;e§p^rte-ombres
et maintenir la fraîcheur par dès arrosages
en remplaçant l'empaillage par le terreau-
tage.
Racines adventives.—Je ne partage pas,
sur ce point, les idées de M. J ÉNOT. Le vanil-
lier [qui émet des racines adventives, est
malade. Une liane qui pousse avec vigueur,
qui a ses racines en bon état, qui n'a pas
d'accident sur sa tige, n'a pas besoin de raci-
nes adventives et n'en produit point.
Les racines adventives développées sur là
tige en un endroit quelconque, prolongent
la vie du vanillier, mais ne sont pas sufÍ-
santes, je crois, pour empêcher de périr une
liane affaiblie.
Je ne crois pas qu'il soit bon de faire des-
cendre les lianes, comme le fait M. JÉNOT,
pour hâter le contact des racines adven-
tives avec le sol. Si une liane souffre, il vaut
mieux faire de suite le provignage qui vous
Ces messieurs se plaignent du peu de du-
rée des supports horizontaux. Ils auraient
une durée plus longue en les sulfatant, ou
bien en employant, associé au bois, le fil de
fer.
Quoi qu'il en soit, la plantation du pignon
d'rnde (support) étant très facile et pouvant
être faite dans tous les terrains, on se servira
encore longtemps de ce tuteur.
Choix des boutures. — Contrairement à
ce qui se fait chez M. JÉNOT, on emploie à
Mayotte indistinctement les deux sortes de
boutures, soit ayant le bourgeon terminal,
soit coupées à même la liane. J'ai vu un
planteur pincer le bourgeon terminal des
boutures au moment de les planter; il pré-
tendait que si le temps n'est pas absolument
favorable, ce bourgeon souffre, se flétrit, ou
pourrit même quelquefois ; il y a alors re-
tard dans la sortie de l'autre bourgeon.
Pour ma part, je préférerais presque plan-
ter des tiges de l'année, bien aoûtees, sans
bourgeon terminal; car à Mayotte, il fait
parfois très sec au moment de la plantation,
le bourgeon terminal souffrirait.
Toutefois, je reconnais que dans les en-
droits frais et humides, par un temps conve-
nable, la bouture ayant le bourgeon termi-
nal continue à pousser, de sorte qu'il n'y a
pour ainsi dire pas d'arrêt.
Quant aux sujets destinés à fournir les
boutures, il faut en effet des lianes fortes et
bien vivantes ; mais je conseillerais de s'abs-
tenir des boutures poussées avec une vigueur
excessive, comme cela arrive en sous-bois
par exemple. Je préfère des boutures ayant
un peu souffert au moment de la sécheresse,
acclimatées, ayant prouvé leur résistance au
soleil. Je choisis aussi, autant que possible,
mes boutures sur les pieds ayant déjà produit.
Epoque pour planter. — A Mayotte on
plante de préférence à l'entrée de l'hivernage,
ians les terrains à hivernage court ; à la fin
de l'hivernage, dans les endroits où le sol se
» maintient humide plus longtemps. En
tous cas, on peut planter toute l'année. A
Mayotte on plante même un peu en temps de
sécheresse; la liane vit quand même, aux
premières pluies, elle part avec vigueur.
En temps de sécheresse on a plus de loisirs
et davantage de main-d'œuvre; on peut donc
faire les choses proprement. Il y a, de ce fait,
des avantages assez sérieux en faveur des
plantations faites en temps de sécheresse.
Il ne faudrait cependant pas généraliser
on risquerait d'aller d'un excès à l'autre; la
vraie époque de plantation est tout de
même l'hivernage.
Entretien. — La question de l'empail-
lage. — A Mayotte, outre les soins de pro-
preté, on paille les vanilliers tous les ans, à
l'entrée de la saison sèche, dès la tre année
de plantation. C'est une très grosse dépense.
On paille dans le but d'arrêter les rayons du
soleil, d'empêcher l'évaporation, ou de pré-
veni r que le soleil ne brûle les racines, je
ne sai s .trop.
L'insolation pourrait bien faire du tort aux
racines, qui sont souvent assez superficielles,
j'admets cela; mais pour ce qui est d'em-
pêcher l'évaporation, on n'atteint pas le but
par l'empaillage; de plus, s'il survient un
léger grain de pluie, il est arrêtépar le paillis
et les vanilliers n'en profitent pas. De même
pour les rosées.
Selon moi, il vaudrait mieux cultiver sur
palissade, employer des arbi;e§p^rte-ombres
et maintenir la fraîcheur par dès arrosages
en remplaçant l'empaillage par le terreau-
tage.
Racines adventives.—Je ne partage pas,
sur ce point, les idées de M. J ÉNOT. Le vanil-
lier [qui émet des racines adventives, est
malade. Une liane qui pousse avec vigueur,
qui a ses racines en bon état, qui n'a pas
d'accident sur sa tige, n'a pas besoin de raci-
nes adventives et n'en produit point.
Les racines adventives développées sur là
tige en un endroit quelconque, prolongent
la vie du vanillier, mais ne sont pas sufÍ-
santes, je crois, pour empêcher de périr une
liane affaiblie.
Je ne crois pas qu'il soit bon de faire des-
cendre les lianes, comme le fait M. JÉNOT,
pour hâter le contact des racines adven-
tives avec le sol. Si une liane souffre, il vaut
mieux faire de suite le provignage qui vous
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