Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1902-01-31
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 31 janvier 1902 31 janvier 1902
Description : 1902/01/31 (A2,N7). 1902/01/31 (A2,N7).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6377659q
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 21/02/2013
- Aller à la page de la table des matières1
- Sommaire
- ETUDES ET DOSSIERS
- LIVRES NOUVEAUX
- PARTIE COMMERCIALE
- .......... Page(s) .......... 21
- .......... Page(s) .......... 22
- .......... Page(s) .......... 24
- Cafés du Brésil. - Statistiques - Cours - Prévisions. (D'après DUURING & ZOON et GEORGES MAZE & Cie).......... Page(s) .......... 25
- .......... Page(s) .......... 26
- .......... Page(s) .......... 27
- .......... Page(s) .......... 28
- .......... Page(s) .......... 28
- .......... Page(s) .......... 28
- .......... Page(s) .......... 29
- .......... Page(s) .......... 29
- .......... Page(s) .......... 29
- ACTUALITÉS
- FIGURES
- Figures 15 et 16 - La Défibreuse Boeken.
N° 7 — JANV. 1902 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE 5
La direction du Jardin colonial résume
ainsi les résultats de ces essais : J
« Les conclusions que l'on peut tirer de
l'expérimentation dont le bulletin est ci-
joint, est que la machine expérimentée con-
vient très bien au défibrage des troncs de
bananiers et donne d'excellents résultats dans
le traitement des feuilles de Sisal et de Four-
croya. »
Cette appréciation cadre, en effet, parfai-
tement avec l'expertise de M. le professeur
RINGELMANN, directeur de la Station, dont
voici les quelques lignes de la fin :
« Par suite de ses divers appareils de
réglage, la machine Boeken peut travailler
les fibres les plus finesaussi bien que les plus
grosses.
« Les organes chargés de l'alimentation
continue et automatique remplissent bien
leur but.
« Le système de reprise et de conduite des
tiges par les quatre chaînes sans fin fonc-
tionne d'une façon irréprochable, et les
lanières complètement défibrées, sur toute
leur longueur, sortent de la machine en brins
bien parallèles.
La déhbreuse universelle de M. BOEKEN
est une machine à grand travail, et vendue au
prix de 17.500 francs. Voici sa description,
telle qu'elle est donnée par M. RINGELMANN :
« Défibreuse automatique à travail con-
tinu, constituée en principe par deux tam-
bours batteurs devant travailler chacun la
moitié de la longueur des feuilles ou des ti-
ges à défibrer. Chaque batteur tourne devant
un contre-batteur quart cylindrique fixe ; des
vis permettant de régler l'écartement des bat-
tes et du contre-batteur suivant la nature du
travail à faire.
diamètre.; 1 m. 5oo
Dimensions ) longueur om.5oo
d'un des batteurs ! nombre de battes en
( bronze phosphoreux 18 m.
« L'alimentation et les déplacements des
feuilles ou des tiges à défibrer sont assurés
d'une façon automatique par des courroies
et par quatre chaînes sans fin en bronze phos-
phoreux.
« Les matières à travailler sont déversées
sur la table d'alimentation, où deux cour-
roies les conduisent à la première paire de
chaînes sans fin. Ces chaînes, appuyées l'une
contre l'autre par des galets, dont on règlela
pression au moyen de ressorts, maintiennent
les matières à défibrer et, tout en les dépla-
çant, présentent une partie de la longueur de
ces matières à l'action du premier batteur.
« Une courroie transversale soulève les
lanières et les met en prise avec la seconde
paire de chaînes (identique à la première).
Cette seconde paire de chaînes retient les
matières dans leur partie déjà défibrée, et les
transporte au second batteur destiné à défi-
brer la portion qui n'avait pas été travaillée
par le premier batteur. Enfin, cette seconde ,
paire de chaînes fournit à l'extrémité de la
machine des lanières complètement défibrées
sur toute leur longueur.
Chaînes ( Largeur om-15°
laInes ( Ecartement d'axe en axedesroues 1 m. 325
« Suivant la nature des plantes textiles à
travailler et d'après la puissance dont on
dispose, on peut communiquer trois vitesses
différentes aux chaînes (variant de 1 m. 62
à 6 mètres par minute) ».
Les deux clichés, gracieusement prêtés par
M. H. -J. BOEKEN, achèveront de faire comprendre
à nos lecteurs cette intéressante machine dont le
succès pratique sera, souhaitons-le, aussi parfait
qu'il l'a été à la Station d'essais de machines.
Supériorité de là fibre d'AgAve AmericànA
- Une lettre de M. E. SUTER, directeur de l' « Agave Fibre C° » à Povaï, près Bombay.
Dans notre cahier d'octobre, nous avons publié
le projet motivé d'un de nos abonnés qui se pro-
pose de mettre en exploitation les Agave ameri-
cana poussant à l'état sauvage en Tunisie et qui
se fait fort d'en retirer, grâce à un traitement
spécial, une fibre susceptible de réaliser des prix
de 5o à 60 francs les 100 kilos. A titre de com-
mentaire, nous avons ajouté, à la suite de cette
information, un certain nombre de documents
puisés dans la bibliographie courante et dont il
est utile de rappeler le contenu. C'étaient d'abord
des avis de M. SCHULTE lM HOFE et de M. le pro-
La direction du Jardin colonial résume
ainsi les résultats de ces essais : J
« Les conclusions que l'on peut tirer de
l'expérimentation dont le bulletin est ci-
joint, est que la machine expérimentée con-
vient très bien au défibrage des troncs de
bananiers et donne d'excellents résultats dans
le traitement des feuilles de Sisal et de Four-
croya. »
Cette appréciation cadre, en effet, parfai-
tement avec l'expertise de M. le professeur
RINGELMANN, directeur de la Station, dont
voici les quelques lignes de la fin :
« Par suite de ses divers appareils de
réglage, la machine Boeken peut travailler
les fibres les plus finesaussi bien que les plus
grosses.
« Les organes chargés de l'alimentation
continue et automatique remplissent bien
leur but.
« Le système de reprise et de conduite des
tiges par les quatre chaînes sans fin fonc-
tionne d'une façon irréprochable, et les
lanières complètement défibrées, sur toute
leur longueur, sortent de la machine en brins
bien parallèles.
La déhbreuse universelle de M. BOEKEN
est une machine à grand travail, et vendue au
prix de 17.500 francs. Voici sa description,
telle qu'elle est donnée par M. RINGELMANN :
« Défibreuse automatique à travail con-
tinu, constituée en principe par deux tam-
bours batteurs devant travailler chacun la
moitié de la longueur des feuilles ou des ti-
ges à défibrer. Chaque batteur tourne devant
un contre-batteur quart cylindrique fixe ; des
vis permettant de régler l'écartement des bat-
tes et du contre-batteur suivant la nature du
travail à faire.
diamètre.; 1 m. 5oo
Dimensions ) longueur om.5oo
d'un des batteurs ! nombre de battes en
( bronze phosphoreux 18 m.
« L'alimentation et les déplacements des
feuilles ou des tiges à défibrer sont assurés
d'une façon automatique par des courroies
et par quatre chaînes sans fin en bronze phos-
phoreux.
« Les matières à travailler sont déversées
sur la table d'alimentation, où deux cour-
roies les conduisent à la première paire de
chaînes sans fin. Ces chaînes, appuyées l'une
contre l'autre par des galets, dont on règlela
pression au moyen de ressorts, maintiennent
les matières à défibrer et, tout en les dépla-
çant, présentent une partie de la longueur de
ces matières à l'action du premier batteur.
« Une courroie transversale soulève les
lanières et les met en prise avec la seconde
paire de chaînes (identique à la première).
Cette seconde paire de chaînes retient les
matières dans leur partie déjà défibrée, et les
transporte au second batteur destiné à défi-
brer la portion qui n'avait pas été travaillée
par le premier batteur. Enfin, cette seconde ,
paire de chaînes fournit à l'extrémité de la
machine des lanières complètement défibrées
sur toute leur longueur.
Chaînes ( Largeur om-15°
laInes ( Ecartement d'axe en axedesroues 1 m. 325
« Suivant la nature des plantes textiles à
travailler et d'après la puissance dont on
dispose, on peut communiquer trois vitesses
différentes aux chaînes (variant de 1 m. 62
à 6 mètres par minute) ».
Les deux clichés, gracieusement prêtés par
M. H. -J. BOEKEN, achèveront de faire comprendre
à nos lecteurs cette intéressante machine dont le
succès pratique sera, souhaitons-le, aussi parfait
qu'il l'a été à la Station d'essais de machines.
Supériorité de là fibre d'AgAve AmericànA
- Une lettre de M. E. SUTER, directeur de l' « Agave Fibre C° » à Povaï, près Bombay.
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pose de mettre en exploitation les Agave ameri-
cana poussant à l'état sauvage en Tunisie et qui
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spécial, une fibre susceptible de réaliser des prix
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