N° 7 — JANV. 1902 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE 19
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M. LECOMTE insiste0^§irticulièrément sur la
fantaisie - des étiqy £ ^e$,jet la pauvreté des
renseignements. fs,d h J
Les expositions ckue -LE.COMTE trouve
avoir été les mieux faites, sont celles de la
Nouvelle-Calédonie, de Madagasçar et du
Sénégal..
FARMER (C.) : La culture du cotonnier.
— 1 vol. in-12, 375 pp., 18 figures. —
JI ANDRÉ, éditeur, 27, rue : BO,napar.t,e,c
Paris, 1901. — Prix: 5 fr.
Fait partie de la série : « Notions pratiques
de cultures coloniales ». Semble avoir été
rédigé d'abord en anglais, à en juger par
certaines tournures de phrases. Envisage de
préférence (mais non exclusivement) les pro-
cédés usités aux États-Unis ; les publications
officielles de ce pays ont été largement uti-
lisées.
Il y a lieu de signaler la placé consacrée
aux « Engrais » — 60 pages.
Le chapitre « Égrenage et emballage
occupe une quarantaine de pages, il est d'une
lecture fort attrayante ; nous n'osons pas
le juger quant au fond, pour ne pas empiéter
sur un domaine réservé â notre ami et colla-
borateur M. F. MAIN qui a fait des machines
pour le coton un objet spécial de ses études.
Le livre de M. FARMER est d'autant plus
utile à connaître que la bibliographie fran-
çaise du coton est très pauvre. L'auteur a
cherché à faire un manuel pour le cultiva-
teur ; la partie statistique et commerciale
qui tient une si large place dans le « Coton '»
de M. H. LECOMTE, a été supprimée presque
totalement.
11 y a lieu de reprocher à M. FARMER d'avoir
trop négligé les utilisations de la graine.
D. A. TOMPKINS : Cotton and cotton
oil. — Beau volume relié ; de 5oo pages
in-8°; luxueusement illustré. - Edition de
l'auteur. Charlotte (Caroline" du Nord,)
1901. Prix ?
Ce livre nous paraît tout à fait important.
L'auteur, aujourd'hui âgé de cinquante ans,
a passé toute sa vie dans la culture et l'exploi-
tation du coton aux Etats-Unis. Une solide
instruction et une longue pratique d'ingénieur
lui ont permis de présenter dans tous ses détails
l'outillage mécanique servant à l'égtêrià'ge, à
l'extraction de l'huile et à la fabrîcrâtrbrt des
engrais. En Amérique, en effet, enVeHutfé ci
constance's qu'Il serait trop long d'exposerici,
les huileries de coton sont couramment, il
lafois, des usines d'engrais chimiques. Enfin,
les résidus servent à l'engraissement du bé-
tail; M. TOXPKINS a jugé utile de'consacrer,
à cette branche ac'céssoire dé" l'industrie
agricole cotonnière, un chapitre qui contient
jusqu'à des photographies d'étables et de
bêtes de race. La répartition des matières est
à peu près celle-ci: Historique et état actuel
de la culture et des usines d'égrenage et
d'emballage, pp. 1 — 200. — Huilerie de
coton, pp. 201 — 372. Industries acces-
soires, pp. 373 — 439. Le reste est occupé
par des documents historiques, un index
alphabétique et diverses annexes.
Nous n'avons pas eu le temps de lire lé
livre de M. TOMPKINS ; mais, à le feuilleter,
on a l'impression d'une œuvre originale et
forte, digne de figurer dans les bibliothèques'
les mieux montées.
Dr ÉDOUARD HECKEL : Graines gras-
ses nouvelles ou peu connues des colo-
nies françaises. — Un volume in-8°, de
près de 200 pages, illustré. — Challamel,
éditeur, 17, rue Jacob. Paris 1902. Prix :?
Ce beau volume fait partie de la série
« Produits naturels des colonies et Cultures
tropicales » publiée sous la direction de M. le
professeur HECKEL, directeur et fondateur dé
l'Institut colonial de Marseille.
Nous avons déjà eu l'occasion de parler de
cet Institut, de ses cultures, collections et
publications (1).
Il y a dix ans que M. HECKEL a entrepris
l'étude des graines grasses ; cette catégorie
de matières premières intéresse tout parti-
culièrement l'industrie de Marseille. Le vo-
lume actuel a été précédé de deux autres
portant les dates de 1893 et 1895 ; il s'occupe
de treize produits nouveaux, provenant des
colonies françaises, portugaises et alle-
mandes d'Afrique, ainsi que de l'Inde, de
l'Indo-Chine et de la Guyane.
(1) « J. d'Agr. Trop. », ne 1, p. 25, n° 2, p. 57. n° 3,
p.10, et surtout n° 1, p. 26.
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