Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1901-12-31
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 6892 Nombre total de vues : 6892
Description : 31 décembre 1901 31 décembre 1901
Description : 1901/12/31 (A1,N6). 1901/12/31 (A1,N6).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k63776589
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 21/02/2013
- Aller à la page de la table des matières161
- Sommaire
- ETUDES ET DOSSIERS
- LIVRES NOUVEAX
- PARTIE COMMERCIALE
- ACTUALITES
- .......... Page(s) .......... 184
- .......... Page(s) .......... 185
- .......... Page(s) .......... 186
- .......... Page(s) .......... 188
- .......... Page(s) .......... 188
- .......... Page(s) .......... 189
- .......... Page(s) .......... 189
- .......... Page(s) .......... 190
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- .......... Page(s) .......... 191
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- FIGURES
,66 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE N° 6 DÉc. igoi
minute, travaille 1.600 kilos de cerises à
l'heure; son poids est de 6 à 700 kilos. Enfin,
elle est facile à installer, sa pose n'exigeant
que la fixation du bâti et la préparation de
l'emplacement nécessaire à l'auge de l'élé-
vateur.
F. MAIN,
Ingénieur-agronome
L'inexploitabilité du Camphrier à Alger
Lettre de M. Ch. Rivière.
M. CHARLES RIVIÈRE , le distingué directeur du
Jardin d'Essai de Hamma, nous écrit, après lec-
ture de la lettre de Californie de M. E. W. HIL-
GARD, publiée dans notre n° 4 (pp. 123-125) :
« Je vous remercie pour la communica-
tion, de l'opinion autorisée de M. HILGARD
sur un sujet auquel j'attache comme vous la
plus grande importance. Pas de camphre ou
traces de camphre, c'est au point de vue
biologique et économique la même chose.
« Dans ce dernier ordre d'idées, M. HIL-
GARD a bien raison : on n'effeuille pas un
arbre sans grandes dépenses. Il aurait pu
ajouter que la végétation de l'arbre l'année
suivante, après une telle opération, serait
bien piteuse. Je le sais, car je l'ai expéri-
menté ; je crois même avoir été le premier à
préconiser une taille méthodique pour évi-
ter la coupe entière de l'arbre. Malheureu-
sement, le rendement économique a été nul
par rapport aux frais de culture, de taille,
d'effeuillage, d'exploitation en un mot.
« Tout cela serait intéressant à développer
un jour. Je vous signale, à titre de docu-
ment, la communication faite à la Société
Nationale d'Agriculture de France par mon
ami, feu AIMÉ GIRARD ; je ne m'en rappelle
plus la date, mais cela ne remonte pas à plus
de quatre ou cinq ans. »
Nous a-vons été assez heureux pour remettre la
main sur cette communication, insérée dans le
no 3 de l'année 1897 du Bulletin de la Société
Nationale d'Agriculture de France ; l'analyse
que nous en avions donnée, d'après un périodique
contemporain, dans notre n° 2 (Post-scriptum à
la note intitulée « Le problème de la culture com-
merciale du camphre, à propos de récentes re-
cherches de M. Trabut »), est très incomplète;
nous croyons utile de faire suivre quelques extraits
plus explicites, empruntés au texte authentique.
Enréponseà la communication deM. AIMÉ GIRARD,
dans la même séance, le regretté MAXIME CORNU
présenta quelques obj ections dont nous donnerons
également les principaux passages ; ils sont d'au-
tant plus intéressants qu'ils appuient, par antici-
pation, la thèse de M. TRABUT exposée dans la
note déjà mentionnée de notre n° 2 (p. 44).
Extraits de la communication
de M. Ch. Rivière,
présentée par M. Aimé Girard.
«. Dans ces dernières années, reprenant
une idée déjà ancienne dans le bassin médi-
terranéen occidental, également préconisée
par JACQUES et HÉRINCQ, on avait pensé pou-
voir constituer en Algérie de vastes peuple-
ments de Laurus Camphora pour en retirer
le camphre.
«. Dans ce but, je fus chargé d'étudier
la climatologie de certaines régions monta-
gneuses de la Kabylie, où, dans de petites
vallées et sur des pentes douces provenant
d'éboulis de terre végétale, se rencontrent
des conditions favorables au développement
rapide de cet arbre.
« Quelques milliers de plants de cam-
phrier, déjà cultivés au Jardin d'essai d'Al-
ger, devaient, à leur deuxième année de sé-
parage, préparés en petites mottes, consti-
tuer des plants hauts de om60 àon80 et aptes
à supporter la plantation en massif.
« Cependant, au point de vue économique,
l'exécution du projet semblait discutable, et,
avant de procéder définitivement à cette ex-
périence coûteuse, il convenait de savoir si
le camphre pouvait être obtenu sans avoir
recours à l'abatage de l'arbre, et s'il y avait
une méthode culturale pour avancer l'époque
de la récolte et pour la renouveler périodi-
quement.
« En effet, l'opération ne pouvait plus
avoir aucun caractère économique, s'il eût
fallu planter, soigner et attendre 3o ou 40 ans
minute, travaille 1.600 kilos de cerises à
l'heure; son poids est de 6 à 700 kilos. Enfin,
elle est facile à installer, sa pose n'exigeant
que la fixation du bâti et la préparation de
l'emplacement nécessaire à l'auge de l'élé-
vateur.
F. MAIN,
Ingénieur-agronome
L'inexploitabilité du Camphrier à Alger
Lettre de M. Ch. Rivière.
M. CHARLES RIVIÈRE , le distingué directeur du
Jardin d'Essai de Hamma, nous écrit, après lec-
ture de la lettre de Californie de M. E. W. HIL-
GARD, publiée dans notre n° 4 (pp. 123-125) :
« Je vous remercie pour la communica-
tion, de l'opinion autorisée de M. HILGARD
sur un sujet auquel j'attache comme vous la
plus grande importance. Pas de camphre ou
traces de camphre, c'est au point de vue
biologique et économique la même chose.
« Dans ce dernier ordre d'idées, M. HIL-
GARD a bien raison : on n'effeuille pas un
arbre sans grandes dépenses. Il aurait pu
ajouter que la végétation de l'arbre l'année
suivante, après une telle opération, serait
bien piteuse. Je le sais, car je l'ai expéri-
menté ; je crois même avoir été le premier à
préconiser une taille méthodique pour évi-
ter la coupe entière de l'arbre. Malheureu-
sement, le rendement économique a été nul
par rapport aux frais de culture, de taille,
d'effeuillage, d'exploitation en un mot.
« Tout cela serait intéressant à développer
un jour. Je vous signale, à titre de docu-
ment, la communication faite à la Société
Nationale d'Agriculture de France par mon
ami, feu AIMÉ GIRARD ; je ne m'en rappelle
plus la date, mais cela ne remonte pas à plus
de quatre ou cinq ans. »
Nous a-vons été assez heureux pour remettre la
main sur cette communication, insérée dans le
no 3 de l'année 1897 du Bulletin de la Société
Nationale d'Agriculture de France ; l'analyse
que nous en avions donnée, d'après un périodique
contemporain, dans notre n° 2 (Post-scriptum à
la note intitulée « Le problème de la culture com-
merciale du camphre, à propos de récentes re-
cherches de M. Trabut »), est très incomplète;
nous croyons utile de faire suivre quelques extraits
plus explicites, empruntés au texte authentique.
Enréponseà la communication deM. AIMÉ GIRARD,
dans la même séance, le regretté MAXIME CORNU
présenta quelques obj ections dont nous donnerons
également les principaux passages ; ils sont d'au-
tant plus intéressants qu'ils appuient, par antici-
pation, la thèse de M. TRABUT exposée dans la
note déjà mentionnée de notre n° 2 (p. 44).
Extraits de la communication
de M. Ch. Rivière,
présentée par M. Aimé Girard.
«. Dans ces dernières années, reprenant
une idée déjà ancienne dans le bassin médi-
terranéen occidental, également préconisée
par JACQUES et HÉRINCQ, on avait pensé pou-
voir constituer en Algérie de vastes peuple-
ments de Laurus Camphora pour en retirer
le camphre.
«. Dans ce but, je fus chargé d'étudier
la climatologie de certaines régions monta-
gneuses de la Kabylie, où, dans de petites
vallées et sur des pentes douces provenant
d'éboulis de terre végétale, se rencontrent
des conditions favorables au développement
rapide de cet arbre.
« Quelques milliers de plants de cam-
phrier, déjà cultivés au Jardin d'essai d'Al-
ger, devaient, à leur deuxième année de sé-
parage, préparés en petites mottes, consti-
tuer des plants hauts de om60 àon80 et aptes
à supporter la plantation en massif.
« Cependant, au point de vue économique,
l'exécution du projet semblait discutable, et,
avant de procéder définitivement à cette ex-
périence coûteuse, il convenait de savoir si
le camphre pouvait être obtenu sans avoir
recours à l'abatage de l'arbre, et s'il y avait
une méthode culturale pour avancer l'époque
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