Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1901-12-31
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 31 décembre 1901 31 décembre 1901
Description : 1901/12/31 (A1,N6). 1901/12/31 (A1,N6).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k63776589
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 21/02/2013
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- Sommaire
- ETUDES ET DOSSIERS
- LIVRES NOUVEAX
- PARTIE COMMERCIALE
- ACTUALITES
- .......... Page(s) .......... 184
- .......... Page(s) .......... 185
- .......... Page(s) .......... 186
- .......... Page(s) .......... 188
- .......... Page(s) .......... 188
- .......... Page(s) .......... 189
- .......... Page(s) .......... 189
- .......... Page(s) .......... 190
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- .......... Page(s) .......... 191
- .......... Page(s) .......... 192
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- FIGURES
I 92 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE N° 6 DÉc. igoi
contre le charbon, aujourd'hui largement appli-
quée dans les pays les plus variés. Il existe, dès à
présent, un Institut Pasteur à Tananarive.
L'élevage des bovidés est, comme le fait obser-
ver le correspondant de la « Revue de Madagas-
car », la plus lucrative des entreprises qui soit
possible pour les Européens en plusieurs régions
de la Grande Ile; il importe donc que l'adminis-
tration fasse tout ce qui est humainement possible
pour la rendre moins aléatoire. Du même coup,
elle aura rendu un immense service à la popula-
tion agricole indigène.
Une nouvelle station agronomique tropi-
cale. Le gouvernement allemand à accordé
85.ooo marks pourlaconstruction d'un laboratoire
scientifique au Jardin Botanique de Victoria (Ca-
meroun). Les allemands ont l'ambition de trans-
former, peu à peu, l'établissement de Victoria en
un second Buitenzorg. Ce sera, sur la côte Occiden-
tale d'Afrique, la première grande institution scien-
tifique au profit de l'agriculture. Les Belges ont
annoncé, d'ailleurs, leur intention d'organiserquel-
que chose de semblable dans l'Etat du Congo;
bien entendu, les Allemands arriveront premiers
car ils ont une avance de plusieurs années. Victo-
ria possède déjà de très belles collections que les
récents voyages de son savant directeur ont encore
enrichi considérablement.
Nous souhaitons bonne chance aux uns et aux
autres; tout le monde n'a qu'à gagner aux pro-
grès de l'outillage scientifique de l'agriculture tro-
picale.
Evolution de la culture du riz en Italie.
Un congrès de riziculteurs a eu lieu, en
novembre, à Novarre. 11 a émis un certain
nombre de vœux tendant à la modification
des assolements usités. Ces vœux n'offrent
point d'intérêt pour les cultivateurs tropi-
caux.
Il y a lieu de retenir une autre partie
des conclusions du Congrès; notamment,
le vœu a été émis qu'un prix de grande
valeur soit offert à celui qui découvrirait les
causes et le remède de la maladie du riz dite
du « BRUSONE », Il a été décidé de provoquer
à cet effet les souscriptions des comices et
autres associations intéressées.
M. le professeur SORESI a constaté à cette
occasion que les vieux riz italiens, d'excel-
lente qualité, ont complètement disparu
parce qu'ils ne résistaient pas aux maladies;
les riz d'origine chinoise commençent à
dépérir à leur tour. En dernier lieu, il en a
été importé du Japon, qui sont fort bons et
remarquables par leur résistance aux mala-
dies.
L'information ci-dessus, relevée dans la Feuille
du Ministère de l'Agriculture, nous rappelle, par
association des idées, qu'il paraît en ce moment
dans le « Bulletin Economique de l'Indo- Chine »,
un rapport absolument remarquable de M. Jos-
SELME, professeur à Saigon, sur un voyage d'études
qu'il a fait dans les pays de culture du riz en
Italie; ce rapport se distingue particulièrement
par des renseignements excessivement détaillés.
et qu'on ne saurait trouver ailleurs sur les bat-
teuses et autres machines pour le traitement 'de la
récolte. Nous espérons que le rapport de M. Jos-
SELME sera tiré à part en volume et mis en vente;
il le mérite.
EXTENSION DE LA CULTURE DE
L'ARACHIDE EN ARGENTINE. Un
ami nous communique les chiffres que voici :
« Pendant la dernière campagne igoo-
1901, la culture de l'arachide (appelée MANI)
dans la République Argentine s'étendait sur
23.765 hectares qui se répartissent ainsi :
Provinces Nombre d'hectares
Santa Fé i3.3j4 hectares
Cordova. 700 »
Entre Rios. 6.000 »
Jujuy. 46 »
Corrientes 3.366 »
Formosa. 10 »
Chaco. 80 »
Missiones. 189 ».
Total. 23.765 »
En 1895 la superficie d'arachides dans la
République Argentine était de 12.607 hec-
tares (d'après CHARLES WIENER), et la pro-
duction - de 23.000.000 kg. dont la pres-
que totalité a été consommée par l'huilerie
indigène.
L'Argentine étant un pays neuf, à main d'œuvre
rare et très chère, il y a des chances pour que la
culture de l'arachide y soit faite avec emploi du
même outillage mécanique perfectionné qu'aux
Etats-Unis. Il serait intéressant de posséder des
détails à cet égard; nous nous sommes déjà mis
en communication, dans ce but, avec un ami qui
est à la tête d'une très grande entreprise de colo-
nisation agricole en Argentine et qui a beaucoup
voyagé dans cette République: nous espérons
pouvoir prochainement présenter à nos lecteurs
le résultat de cette petite enquête.
Nouv. ImD., E. LASNIER, Direct. :;, rue St-Lazare, Paris. Le Gérant: E. BOIVIN.
contre le charbon, aujourd'hui largement appli-
quée dans les pays les plus variés. Il existe, dès à
présent, un Institut Pasteur à Tananarive.
L'élevage des bovidés est, comme le fait obser-
ver le correspondant de la « Revue de Madagas-
car », la plus lucrative des entreprises qui soit
possible pour les Européens en plusieurs régions
de la Grande Ile; il importe donc que l'adminis-
tration fasse tout ce qui est humainement possible
pour la rendre moins aléatoire. Du même coup,
elle aura rendu un immense service à la popula-
tion agricole indigène.
Une nouvelle station agronomique tropi-
cale. Le gouvernement allemand à accordé
85.ooo marks pourlaconstruction d'un laboratoire
scientifique au Jardin Botanique de Victoria (Ca-
meroun). Les allemands ont l'ambition de trans-
former, peu à peu, l'établissement de Victoria en
un second Buitenzorg. Ce sera, sur la côte Occiden-
tale d'Afrique, la première grande institution scien-
tifique au profit de l'agriculture. Les Belges ont
annoncé, d'ailleurs, leur intention d'organiserquel-
que chose de semblable dans l'Etat du Congo;
bien entendu, les Allemands arriveront premiers
car ils ont une avance de plusieurs années. Victo-
ria possède déjà de très belles collections que les
récents voyages de son savant directeur ont encore
enrichi considérablement.
Nous souhaitons bonne chance aux uns et aux
autres; tout le monde n'a qu'à gagner aux pro-
grès de l'outillage scientifique de l'agriculture tro-
picale.
Evolution de la culture du riz en Italie.
Un congrès de riziculteurs a eu lieu, en
novembre, à Novarre. 11 a émis un certain
nombre de vœux tendant à la modification
des assolements usités. Ces vœux n'offrent
point d'intérêt pour les cultivateurs tropi-
caux.
Il y a lieu de retenir une autre partie
des conclusions du Congrès; notamment,
le vœu a été émis qu'un prix de grande
valeur soit offert à celui qui découvrirait les
causes et le remède de la maladie du riz dite
du « BRUSONE », Il a été décidé de provoquer
à cet effet les souscriptions des comices et
autres associations intéressées.
M. le professeur SORESI a constaté à cette
occasion que les vieux riz italiens, d'excel-
lente qualité, ont complètement disparu
parce qu'ils ne résistaient pas aux maladies;
les riz d'origine chinoise commençent à
dépérir à leur tour. En dernier lieu, il en a
été importé du Japon, qui sont fort bons et
remarquables par leur résistance aux mala-
dies.
L'information ci-dessus, relevée dans la Feuille
du Ministère de l'Agriculture, nous rappelle, par
association des idées, qu'il paraît en ce moment
dans le « Bulletin Economique de l'Indo- Chine »,
un rapport absolument remarquable de M. Jos-
SELME, professeur à Saigon, sur un voyage d'études
qu'il a fait dans les pays de culture du riz en
Italie; ce rapport se distingue particulièrement
par des renseignements excessivement détaillés.
et qu'on ne saurait trouver ailleurs sur les bat-
teuses et autres machines pour le traitement 'de la
récolte. Nous espérons que le rapport de M. Jos-
SELME sera tiré à part en volume et mis en vente;
il le mérite.
EXTENSION DE LA CULTURE DE
L'ARACHIDE EN ARGENTINE. Un
ami nous communique les chiffres que voici :
« Pendant la dernière campagne igoo-
1901, la culture de l'arachide (appelée MANI)
dans la République Argentine s'étendait sur
23.765 hectares qui se répartissent ainsi :
Provinces Nombre d'hectares
Santa Fé i3.3j4 hectares
Cordova. 700 »
Entre Rios. 6.000 »
Jujuy. 46 »
Corrientes 3.366 »
Formosa. 10 »
Chaco. 80 »
Missiones. 189 ».
Total. 23.765 »
En 1895 la superficie d'arachides dans la
République Argentine était de 12.607 hec-
tares (d'après CHARLES WIENER), et la pro-
duction - de 23.000.000 kg. dont la pres-
que totalité a été consommée par l'huilerie
indigène.
L'Argentine étant un pays neuf, à main d'œuvre
rare et très chère, il y a des chances pour que la
culture de l'arachide y soit faite avec emploi du
même outillage mécanique perfectionné qu'aux
Etats-Unis. Il serait intéressant de posséder des
détails à cet égard; nous nous sommes déjà mis
en communication, dans ce but, avec un ami qui
est à la tête d'une très grande entreprise de colo-
nisation agricole en Argentine et qui a beaucoup
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