Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1901-12-31
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 31 décembre 1901 31 décembre 1901
Description : 1901/12/31 (A1,N6). 1901/12/31 (A1,N6).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k63776589
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 21/02/2013
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- Sommaire
- ETUDES ET DOSSIERS
- LIVRES NOUVEAX
- PARTIE COMMERCIALE
- ACTUALITES
- .......... Page(s) .......... 184
- .......... Page(s) .......... 185
- .......... Page(s) .......... 186
- .......... Page(s) .......... 188
- .......... Page(s) .......... 188
- .......... Page(s) .......... 189
- .......... Page(s) .......... 189
- .......... Page(s) .......... 190
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- .......... Page(s) .......... 191
- .......... Page(s) .......... 192
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- FIGURES
N° 6 DÉc. Igor JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE 189
Sources de semences de cocos
pour Madagascar
Le cocotier est en train de devenir l'une des
grandes cultures de la côte nord-ouest de Mada-
gascar. Cette circonstance rend intéressantes les,
indications suivantes, contenues dans un excellent
article de M. J. BARRIS qui. a paru, il n'y a pas bien
longtemps, dans la « Quinzaine Coloniale » ; l'au-
teur, aujourd'hui rentré en France, a fait de la
culture et de l'élevage à Analalave.
« Les marchés d'importation pour les cocos
de semence sont : Zanzibar etles Seychelles;
ce sont du moins les plus pratiques au point
de vue des relations et des communications,
car il en existe d'autres, sur la côte orientale
d'Afrique.
« Le coco de Zanzibar est le moins em-
ployé, car il produit relativement peu de
fruits et peu de coprah.
« De plus, sa croissance semble être tar-
dive; peut-être cela est-il particulier au cli-
mat et au sol de Zanzibar et qu'il se compor-
terait mieux à Madagascar ; dans tous les cas,
c'est une expérience dont il vaut mieux lais-
ser le soin à d'autres.
« Voici des chiffres que m'a remis le Consul
de France à Zanzibar, lors de mon passage :
« Ce palmier donne quelques fruits dès la
septième année, mais n'est en plein rapport
qu'à partir de la dixième année; il donne
alors une moyenne de 60 fruits par arbre. Il
faut 1.000 cocos pour 125 à i5o kilos. de
coprah. Le coprah vaut sur place de 27
à 32 francs les 100 kilos. « Il s'exporte à
Marseille pour la fabrication de l'huile et du
savon 0.
« C'est peu », fait observer M. Barris,
« quand l'on songe que le cocotier cultivé
aux Seychelles donne presque le double de
fruits et que sa proportion en coprah est bien
supérieure.
« Il aurait même une tendance à devenir-
plus avantageux à Madagascar.
« Actuellement la plus grande partie des
cocotiers qui existent sur la côte nord-ouest,
sont d'origine seychelloise; quelques-uns
ont été amenés, par des boutres arabes, de
Zanzibar; d'autres proviennent de la côte
d'Afrique. »
M. PRUDHOMME, le très actif Directeur de l'Agri-
culture de Madagascar, a visité dernièrement deux
contrées où la culture du cocotier a atteint un
très haut degré de perfection Ceylan et Cochin.
II doit en avoir rapporté une collection des meil-
leures variétés de cocos. D'ici àquelques années,on
pourra juger si elles valent pour Madagascar
mieux que le cocotier provenant des Seychelles.
Papayers comme abris provisoires de
caféiers et de cacaoyers, M. A. GOYPIL,
président de la Chambre d'Agriculture de
Papeete (Tahiti), nous écrit au sujet de la
petite plantation d'essai, établie sous les
auspices de la Chambre d'Agriculture dans
le but de propager la culture du café, encore
très peu pratiquée dans l'archip el :
, « L'emploi de papayers, comme abri
provisoire pour le café, a donné de bons
résultats. Le cacao s'en trouve égale-
ment très bien. »
Quelqu'un de nos lecteurs posséderait-il
des observations concordantes?
Mission allemande pour la propagation
de la culture du coton au Togo. Le « Ko-
lonial-Wirtschaftliches Komitee », de Berlin, a mis
en train une entreprise faite pour nous intéresser
d'autant plus qu'il s'agit du Togo, enclave alle-
mande, limitrophe d'une colonie française où le
«Journal d'Agriculture Tropicale» compte des
amis; nous entendons le Dahomey.
Désiieux de propager la culture du coton parmi
les indigènes du Togo, les Allemands ont fait ve-
nir de Tuskegee (Alabama), qui est l'un des centres
de la culture cotonnière aux Etats-Unis, une mis-
sion composée de quatre nègres, dont l'un adfrigé
jusqu'ici les champs de coton de l'Institut Tech-
nologique de cette ville (« Tuskegee Normal & In-
dustrial Institute »), les deux autres étant des cul-
tivateurs particuliers et le quatrième un mécani-
cien ; tous les quatre sortent d'ailleurs du dit Ins-
titut. Cette mission s'est installée, le 5 janvier 1901,
à Tove, village situé sur la route de Lome au poste
Misahôhe, a proximité de ce dernier; sur un ter-
rain de 35o acres, pourvu de bâtiments, de 20 che-
vaux et autant de bœufs; ayant à sa disposition la
main d'oeuvre de 200 indigènes de Tove, y com-
pris femmes et enfants. Dès à présent, le travail
marche en plein. Les quatre nègres américains ont
apporté avec eux non seulement leur science et
leur parfaite connaissance pratique de la culture
à propager, mais aussi un outillage complet. Bien
entendu, c'est à la station même de donner
l'exemple ; les indigènes suivront lorsqu'ils au-
ront constaté le succès. Au 1er avril, il y avait déjà
75 acres de défrichés.
Sources de semences de cocos
pour Madagascar
Le cocotier est en train de devenir l'une des
grandes cultures de la côte nord-ouest de Mada-
gascar. Cette circonstance rend intéressantes les,
indications suivantes, contenues dans un excellent
article de M. J. BARRIS qui. a paru, il n'y a pas bien
longtemps, dans la « Quinzaine Coloniale » ; l'au-
teur, aujourd'hui rentré en France, a fait de la
culture et de l'élevage à Analalave.
« Les marchés d'importation pour les cocos
de semence sont : Zanzibar etles Seychelles;
ce sont du moins les plus pratiques au point
de vue des relations et des communications,
car il en existe d'autres, sur la côte orientale
d'Afrique.
« Le coco de Zanzibar est le moins em-
ployé, car il produit relativement peu de
fruits et peu de coprah.
« De plus, sa croissance semble être tar-
dive; peut-être cela est-il particulier au cli-
mat et au sol de Zanzibar et qu'il se compor-
terait mieux à Madagascar ; dans tous les cas,
c'est une expérience dont il vaut mieux lais-
ser le soin à d'autres.
« Voici des chiffres que m'a remis le Consul
de France à Zanzibar, lors de mon passage :
« Ce palmier donne quelques fruits dès la
septième année, mais n'est en plein rapport
qu'à partir de la dixième année; il donne
alors une moyenne de 60 fruits par arbre. Il
faut 1.000 cocos pour 125 à i5o kilos. de
coprah. Le coprah vaut sur place de 27
à 32 francs les 100 kilos. « Il s'exporte à
Marseille pour la fabrication de l'huile et du
savon 0.
« C'est peu », fait observer M. Barris,
« quand l'on songe que le cocotier cultivé
aux Seychelles donne presque le double de
fruits et que sa proportion en coprah est bien
supérieure.
« Il aurait même une tendance à devenir-
plus avantageux à Madagascar.
« Actuellement la plus grande partie des
cocotiers qui existent sur la côte nord-ouest,
sont d'origine seychelloise; quelques-uns
ont été amenés, par des boutres arabes, de
Zanzibar; d'autres proviennent de la côte
d'Afrique. »
M. PRUDHOMME, le très actif Directeur de l'Agri-
culture de Madagascar, a visité dernièrement deux
contrées où la culture du cocotier a atteint un
très haut degré de perfection Ceylan et Cochin.
II doit en avoir rapporté une collection des meil-
leures variétés de cocos. D'ici àquelques années,on
pourra juger si elles valent pour Madagascar
mieux que le cocotier provenant des Seychelles.
Papayers comme abris provisoires de
caféiers et de cacaoyers, M. A. GOYPIL,
président de la Chambre d'Agriculture de
Papeete (Tahiti), nous écrit au sujet de la
petite plantation d'essai, établie sous les
auspices de la Chambre d'Agriculture dans
le but de propager la culture du café, encore
très peu pratiquée dans l'archip el :
, « L'emploi de papayers, comme abri
provisoire pour le café, a donné de bons
résultats. Le cacao s'en trouve égale-
ment très bien. »
Quelqu'un de nos lecteurs posséderait-il
des observations concordantes?
Mission allemande pour la propagation
de la culture du coton au Togo. Le « Ko-
lonial-Wirtschaftliches Komitee », de Berlin, a mis
en train une entreprise faite pour nous intéresser
d'autant plus qu'il s'agit du Togo, enclave alle-
mande, limitrophe d'une colonie française où le
«Journal d'Agriculture Tropicale» compte des
amis; nous entendons le Dahomey.
Désiieux de propager la culture du coton parmi
les indigènes du Togo, les Allemands ont fait ve-
nir de Tuskegee (Alabama), qui est l'un des centres
de la culture cotonnière aux Etats-Unis, une mis-
sion composée de quatre nègres, dont l'un adfrigé
jusqu'ici les champs de coton de l'Institut Tech-
nologique de cette ville (« Tuskegee Normal & In-
dustrial Institute »), les deux autres étant des cul-
tivateurs particuliers et le quatrième un mécani-
cien ; tous les quatre sortent d'ailleurs du dit Ins-
titut. Cette mission s'est installée, le 5 janvier 1901,
à Tove, village situé sur la route de Lome au poste
Misahôhe, a proximité de ce dernier; sur un ter-
rain de 35o acres, pourvu de bâtiments, de 20 che-
vaux et autant de bœufs; ayant à sa disposition la
main d'oeuvre de 200 indigènes de Tove, y com-
pris femmes et enfants. Dès à présent, le travail
marche en plein. Les quatre nègres américains ont
apporté avec eux non seulement leur science et
leur parfaite connaissance pratique de la culture
à propager, mais aussi un outillage complet. Bien
entendu, c'est à la station même de donner
l'exemple ; les indigènes suivront lorsqu'ils au-
ront constaté le succès. Au 1er avril, il y avait déjà
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