Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1901-12-31
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 6892 Nombre total de vues : 6892
Description : 31 décembre 1901 31 décembre 1901
Description : 1901/12/31 (A1,N6). 1901/12/31 (A1,N6).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k63776589
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 21/02/2013
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- Sommaire
- ETUDES ET DOSSIERS
- LIVRES NOUVEAX
- PARTIE COMMERCIALE
- ACTUALITES
- .......... Page(s) .......... 184
- .......... Page(s) .......... 185
- .......... Page(s) .......... 186
- .......... Page(s) .......... 188
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- .......... Page(s) .......... 189
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- FIGURES
NO 6 DEC. 1901 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE 185
cas où il faudrait faire appel à la chaleur
de fond, il est toujours facile de faire une
couche tiède.
« Lemarcottagedes rameaux, incisés à l'en-
droit où ils sont en contact avec le sol, doit
également réussir, c'est ce dont je vais m'as-
surer. Je sais que bon nombre de Landolphia
se prêtent au marcottage. »
Voici le passage de la brochure de M. GOOEFROY-
LEBEUF auquel il est fait allusion ci-dessus :
« Les Landolphia se multiplient facile-
ment par leurs graines et par leurs boutures.
Si l'on veut procéder vite, il faut choisir des
rameaux aussi petits que possible et bouturer
à l'étouffée. Des brins présentant deux paires
de feuilles sont suffisants.
« On entend par « bouturer à l'étouffée »
le maintien des boutures sous une cloche ou
un châssis vitré.
< Il peut paraître étrange de s'embarrasser
de châssis que l'on emploie surtout, en
France, pour concentrer la chaleur dans un
petit espace; mais le but du châssis dans les co-
lonies est différent. Si les boutures restaient
exposées à l'air, les liquides contenus dans
leurs tissus s'évaporeraient et la bouture
privée de racines ne pourrait les récupérer.
C'est pourquoi on bouture sous cloches ou
souschâssis,dont le rôleest d'empêcher l'éva-
poration des liquides contenus dans les bou-
tures, jusqu'au moment où, ayant émis des
racines, elles peuvent reconstituer les élé-
ments de leurs tissus.
« Quand il s'agit de Landolphia, le maté-
riel n'est pas très encombrant, un châssis
d'un mètre de surface pouvant contenir un
millier de boutures. Les boutures sont plan-
tées côte à côte dans du sable fin ou, de pré-
férence, si on peut s'en procurer, du coir,
cellulose qui sépare les fibres des noix de
coco. On arrose avec une seringue à trous
fins et on ferme les châssis. Tous les jours
on examine les boutures et on s'assure si le
sol est suffisamment humide. Au bout de
quelques jours, surtout si on a pratiqué peu
avant la saison des pluies, le bourrelet est
formé et, au bout d'un mois, la totalité des
boutures est enracinée. On donne alors pro-
gressivement de l'air et, au bout de quinze
jours au plus, on enlève les châssis que l'on
utilise pour une autre fournée. Les boutures
ainsi/obtenues peuvent être mises immédia-
tement en place, si l'opération alieu pendant
la saisondespluies. Si, au contraire, ona bou-
turé pendant la saison sèche, les boutures
seraient beaucoup trop serrées, pour rester
jusqu'au moment de la mise en place défini-
tive, dans l'espace restreint où on les a bou-
turées; elles seront transportées en pépi-
nière et on les arrosera avec soin, puis seront
mises définitivement en place dès les pre-
mières pluies ».
BONS ET MAUVAIS FICUS ELASTICA :
Ce qu'on en pense à Berlin
(Lettre de M. A. CHEVALIER)
L'insertion, dans notre cahier d'août, de l'article
« Pourquoi les Ficus elastica d'Alger ne donnent
pas de caoutchouc », (1) nous a amené plusieurs
informations nouvelles de première main, que
nous nous sommes empressé de publier dans nos
cahiers d'octobre et de novembre ; rappelons-en le
contenu en quelques mots :
M. E. W. HILGARD n'a jamais pu constater de
latex caoutchoutifère dans les Ficus elastica cul-
tivés en Californie, et il en attribue la cause au
climat de ce pays, comparable, sous bien des rap-
ports, à celui d'Alger.
MM. A. DE VILLÈLE et KOURIO prouvent, par
l'envoi d'un échantillon, qu'il est possible de faire
produire du caoutchouc de toute beauté au Ficus
elastica à la Réunion, contrairement à ce qui en
est dit dans le manuel de M. HENRI JUMELLE,
« Cultures Coloniales»
M. CHARLES RIVIÈRE, à qui nous devons d'avoir
pu dresser notre questionnaire du no d'août, atteste,
en se basant sur des expériences directes, que l'ir-
rigation n'exerce aucune influence sur la compo-
sition du latex des Ficus à Alger; ainsi tombe une
hypothèse de M. WARBURG, attribuant à l'irrigation
ce fait étrange que les Ficus elastica produisent
du caoutchouc au Caire, tandis qu'ils n'en produi-
sent pas à Alger, malgré la ressemblance des deux
climats.
En fin de compte, MM. RIVIÈRE et HILGARD in-
clinent à chercher quand même des explications
climatologiques, pendant que M. CHEVALIER, fort
de ses observations au Soudan et au Sénégal, croit
à la constance des qualités industrielles d'un type
botanique donné: d'où il résulte pour lui que les
prétendus Ficus elastica d'Alger et du Caire ont
des chances d'apparteniren réalité, malgré les appa-
(1). Nous aurions dû ajouter : « tandis que ceux du
Caire en donnent ».
cas où il faudrait faire appel à la chaleur
de fond, il est toujours facile de faire une
couche tiède.
« Lemarcottagedes rameaux, incisés à l'en-
droit où ils sont en contact avec le sol, doit
également réussir, c'est ce dont je vais m'as-
surer. Je sais que bon nombre de Landolphia
se prêtent au marcottage. »
Voici le passage de la brochure de M. GOOEFROY-
LEBEUF auquel il est fait allusion ci-dessus :
« Les Landolphia se multiplient facile-
ment par leurs graines et par leurs boutures.
Si l'on veut procéder vite, il faut choisir des
rameaux aussi petits que possible et bouturer
à l'étouffée. Des brins présentant deux paires
de feuilles sont suffisants.
« On entend par « bouturer à l'étouffée »
le maintien des boutures sous une cloche ou
un châssis vitré.
< Il peut paraître étrange de s'embarrasser
de châssis que l'on emploie surtout, en
France, pour concentrer la chaleur dans un
petit espace; mais le but du châssis dans les co-
lonies est différent. Si les boutures restaient
exposées à l'air, les liquides contenus dans
leurs tissus s'évaporeraient et la bouture
privée de racines ne pourrait les récupérer.
C'est pourquoi on bouture sous cloches ou
souschâssis,dont le rôleest d'empêcher l'éva-
poration des liquides contenus dans les bou-
tures, jusqu'au moment où, ayant émis des
racines, elles peuvent reconstituer les élé-
ments de leurs tissus.
« Quand il s'agit de Landolphia, le maté-
riel n'est pas très encombrant, un châssis
d'un mètre de surface pouvant contenir un
millier de boutures. Les boutures sont plan-
tées côte à côte dans du sable fin ou, de pré-
férence, si on peut s'en procurer, du coir,
cellulose qui sépare les fibres des noix de
coco. On arrose avec une seringue à trous
fins et on ferme les châssis. Tous les jours
on examine les boutures et on s'assure si le
sol est suffisamment humide. Au bout de
quelques jours, surtout si on a pratiqué peu
avant la saison des pluies, le bourrelet est
formé et, au bout d'un mois, la totalité des
boutures est enracinée. On donne alors pro-
gressivement de l'air et, au bout de quinze
jours au plus, on enlève les châssis que l'on
utilise pour une autre fournée. Les boutures
ainsi/obtenues peuvent être mises immédia-
tement en place, si l'opération alieu pendant
la saisondespluies. Si, au contraire, ona bou-
turé pendant la saison sèche, les boutures
seraient beaucoup trop serrées, pour rester
jusqu'au moment de la mise en place défini-
tive, dans l'espace restreint où on les a bou-
turées; elles seront transportées en pépi-
nière et on les arrosera avec soin, puis seront
mises définitivement en place dès les pre-
mières pluies ».
BONS ET MAUVAIS FICUS ELASTICA :
Ce qu'on en pense à Berlin
(Lettre de M. A. CHEVALIER)
L'insertion, dans notre cahier d'août, de l'article
« Pourquoi les Ficus elastica d'Alger ne donnent
pas de caoutchouc », (1) nous a amené plusieurs
informations nouvelles de première main, que
nous nous sommes empressé de publier dans nos
cahiers d'octobre et de novembre ; rappelons-en le
contenu en quelques mots :
M. E. W. HILGARD n'a jamais pu constater de
latex caoutchoutifère dans les Ficus elastica cul-
tivés en Californie, et il en attribue la cause au
climat de ce pays, comparable, sous bien des rap-
ports, à celui d'Alger.
MM. A. DE VILLÈLE et KOURIO prouvent, par
l'envoi d'un échantillon, qu'il est possible de faire
produire du caoutchouc de toute beauté au Ficus
elastica à la Réunion, contrairement à ce qui en
est dit dans le manuel de M. HENRI JUMELLE,
« Cultures Coloniales»
M. CHARLES RIVIÈRE, à qui nous devons d'avoir
pu dresser notre questionnaire du no d'août, atteste,
en se basant sur des expériences directes, que l'ir-
rigation n'exerce aucune influence sur la compo-
sition du latex des Ficus à Alger; ainsi tombe une
hypothèse de M. WARBURG, attribuant à l'irrigation
ce fait étrange que les Ficus elastica produisent
du caoutchouc au Caire, tandis qu'ils n'en produi-
sent pas à Alger, malgré la ressemblance des deux
climats.
En fin de compte, MM. RIVIÈRE et HILGARD in-
clinent à chercher quand même des explications
climatologiques, pendant que M. CHEVALIER, fort
de ses observations au Soudan et au Sénégal, croit
à la constance des qualités industrielles d'un type
botanique donné: d'où il résulte pour lui que les
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des chances d'apparteniren réalité, malgré les appa-
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