Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1901-12-31
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 31 décembre 1901 31 décembre 1901
Description : 1901/12/31 (A1,N6). 1901/12/31 (A1,N6).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k63776589
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 21/02/2013
- Aller à la page de la table des matières161
- Sommaire
- ETUDES ET DOSSIERS
- LIVRES NOUVEAX
- PARTIE COMMERCIALE
- ACTUALITES
- .......... Page(s) .......... 184
- .......... Page(s) .......... 185
- .......... Page(s) .......... 186
- .......... Page(s) .......... 188
- .......... Page(s) .......... 188
- .......... Page(s) .......... 189
- .......... Page(s) .......... 189
- .......... Page(s) .......... 190
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- .......... Page(s) .......... 192
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- FIGURES
182 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE N° 6 DEC. 1901
passion d'autant plus explicable à l'étude des
rares grands marchés qui restent encore à
conquérir.
La Russie a été, pendant des siècles,le client
exclusif de la Chine ; les thés anglais étaient
déjà largement vendus dans toutes les villes
de l'Europe-occidentale, qu'en Russie on
continuait encore à les refuser obstinément.
La situation a changé considérablement dans
ces dernières années. Des commerçants per-
sévérants ont su, par des mélanges progres-
sifs, habituer le public au goût des thés an-
glais; si nous ne nous abusons, il en a été
introduit, en 1900, pas loin de 15 millions de
livres. La part des producteurs non Chinois,
dans le commerce des thés avec la Russie,
ira en grandissant, sans aucun doute.
Deux remarques encore pour achever d'in-
diquer toute l'importance de ce marché :
1° La population de l'empire russe pré-
sente un taux d'accroissement extrêmement
rapide.
20 La masse du peuple russe, écrasée par
un mauvais système d'impôts et d'adminis-
tration, ne boit encore que fort peu de thé,
ou le boit très faible lorsqu'elle en boit. Ce
n'est pas une affaire de goût ; les paysans et
ouvriers regardent d'un œil envieux les pri-
vilégiés qui ont de quoi se payer du thé tous
les jours et en quantité voulue. Le jour où
une réforme du régime politique aura aug-
menté le bien-être matériel du peuple russe,
son importance comme consommateur de
thé se trouveraaccrue du coup, dans des pro-
portions considérables.
Dès à présent, tous les pays nouveaux, pro-
ducteurs de thé, ont intérêt à diriger leurs
efforts du côté de la Russie.
Thé de Formose. Dans notre cahier
d'octobre (p. 114), en analysant le livre de
M. COULOMBIER, nous avions dit précédemment
que la production de thé à Formose semblait
progresser comme quantité et comme qualité ;
nous avions eu cette impression à l'Exposition
Universelle de 1900. M. GUIGON nous écrit à ce
su jet:
« Aucune augmentation de production
n'existe pour Formose qui, d'ailleurs, n'a
jamais beaucoup produit, par rapport aux
quantités rccoltées sur le continent.
« Toutes ces sortes, - Chine, Japon, For-
mose s'en vont, remplacées par les prove-
nances de Ceylan et de l'Inde, surtout de
Ceylan. »
M. GUIGON conteste également qu'il y ait eu
amélioration dans la qualité des thés de For-
mose ; ces thés là, nous dit-il, ne sont décidément
pas bons ; les Espagnols les achetaient volontiers,
mais eux-mêmes commencent à n'en plus vou-
loir.
Càfé
MARCHÉ DES CAFÉS BRÉSILIENS
MM. DUURING & ZOON, de Rotterdam, écri-
vent, dans leur dernière revue mensuelle (« De
Indische Mercuur », 3 décembre 1901):
« Il n'est plus possible de nier que la ré-
colte 1902-1903, se présente sous de très
mauvais auspices. Nous n'osons guère ha-
sarder aucun chiffre, après la formidable
méprise à laquelle a donné lieu la récolte en
cours. Toutefois, les estimations qui circu-
lent varient entre 2 à 2 millions et demi de
sacs en Rio et 4 à 6 millions de sacs en
Santos.
« Quant à la récolte en cours, on peut,
sans exagération, prédire qu'elle atteindra
bien 13 millions de sacs ensemble Rio et
Santos ; 9.492.000 sacs ont déjà été enregis-
trés au pointage.
« Les arrivages du mois de novembre ac-
cusent bien une certaine diminution par
rapport au mois précédent, ils n'en restent
pas moins très supérieurs, de 20.300 sacs
par jour, à ceux de la période correspon-
dante de l'année dernière.
« Très vraisemblablement, les arrivages
continueront à baisser sensiblement et rapi-
dement, mais c'est justement ce qui est
prévu dans notre estimation de 13 millions
de sacs.
« Quoi qu'il en soit, au cas où les arri-
passion d'autant plus explicable à l'étude des
rares grands marchés qui restent encore à
conquérir.
La Russie a été, pendant des siècles,le client
exclusif de la Chine ; les thés anglais étaient
déjà largement vendus dans toutes les villes
de l'Europe-occidentale, qu'en Russie on
continuait encore à les refuser obstinément.
La situation a changé considérablement dans
ces dernières années. Des commerçants per-
sévérants ont su, par des mélanges progres-
sifs, habituer le public au goût des thés an-
glais; si nous ne nous abusons, il en a été
introduit, en 1900, pas loin de 15 millions de
livres. La part des producteurs non Chinois,
dans le commerce des thés avec la Russie,
ira en grandissant, sans aucun doute.
Deux remarques encore pour achever d'in-
diquer toute l'importance de ce marché :
1° La population de l'empire russe pré-
sente un taux d'accroissement extrêmement
rapide.
20 La masse du peuple russe, écrasée par
un mauvais système d'impôts et d'adminis-
tration, ne boit encore que fort peu de thé,
ou le boit très faible lorsqu'elle en boit. Ce
n'est pas une affaire de goût ; les paysans et
ouvriers regardent d'un œil envieux les pri-
vilégiés qui ont de quoi se payer du thé tous
les jours et en quantité voulue. Le jour où
une réforme du régime politique aura aug-
menté le bien-être matériel du peuple russe,
son importance comme consommateur de
thé se trouveraaccrue du coup, dans des pro-
portions considérables.
Dès à présent, tous les pays nouveaux, pro-
ducteurs de thé, ont intérêt à diriger leurs
efforts du côté de la Russie.
Thé de Formose. Dans notre cahier
d'octobre (p. 114), en analysant le livre de
M. COULOMBIER, nous avions dit précédemment
que la production de thé à Formose semblait
progresser comme quantité et comme qualité ;
nous avions eu cette impression à l'Exposition
Universelle de 1900. M. GUIGON nous écrit à ce
su jet:
« Aucune augmentation de production
n'existe pour Formose qui, d'ailleurs, n'a
jamais beaucoup produit, par rapport aux
quantités rccoltées sur le continent.
« Toutes ces sortes, - Chine, Japon, For-
mose s'en vont, remplacées par les prove-
nances de Ceylan et de l'Inde, surtout de
Ceylan. »
M. GUIGON conteste également qu'il y ait eu
amélioration dans la qualité des thés de For-
mose ; ces thés là, nous dit-il, ne sont décidément
pas bons ; les Espagnols les achetaient volontiers,
mais eux-mêmes commencent à n'en plus vou-
loir.
Càfé
MARCHÉ DES CAFÉS BRÉSILIENS
MM. DUURING & ZOON, de Rotterdam, écri-
vent, dans leur dernière revue mensuelle (« De
Indische Mercuur », 3 décembre 1901):
« Il n'est plus possible de nier que la ré-
colte 1902-1903, se présente sous de très
mauvais auspices. Nous n'osons guère ha-
sarder aucun chiffre, après la formidable
méprise à laquelle a donné lieu la récolte en
cours. Toutefois, les estimations qui circu-
lent varient entre 2 à 2 millions et demi de
sacs en Rio et 4 à 6 millions de sacs en
Santos.
« Quant à la récolte en cours, on peut,
sans exagération, prédire qu'elle atteindra
bien 13 millions de sacs ensemble Rio et
Santos ; 9.492.000 sacs ont déjà été enregis-
trés au pointage.
« Les arrivages du mois de novembre ac-
cusent bien une certaine diminution par
rapport au mois précédent, ils n'en restent
pas moins très supérieurs, de 20.300 sacs
par jour, à ceux de la période correspon-
dante de l'année dernière.
« Très vraisemblablement, les arrivages
continueront à baisser sensiblement et rapi-
dement, mais c'est justement ce qui est
prévu dans notre estimation de 13 millions
de sacs.
« Quoi qu'il en soit, au cas où les arri-
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