Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1901-12-31
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 6892 Nombre total de vues : 6892
Description : 31 décembre 1901 31 décembre 1901
Description : 1901/12/31 (A1,N6). 1901/12/31 (A1,N6).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k63776589
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 21/02/2013
- Aller à la page de la table des matières161
- Sommaire
- ETUDES ET DOSSIERS
- LIVRES NOUVEAX
- PARTIE COMMERCIALE
- ACTUALITES
- .......... Page(s) .......... 184
- .......... Page(s) .......... 185
- .......... Page(s) .......... 186
- .......... Page(s) .......... 188
- .......... Page(s) .......... 188
- .......... Page(s) .......... 189
- .......... Page(s) .......... 189
- .......... Page(s) .......... 190
- .......... Page(s) .......... 190
- .......... Page(s) .......... 191
- .......... Page(s) .......... 192
- .......... Page(s) .......... 192
- .......... Page(s) .......... 192
- FIGURES
No 6 - DÉc. 1901 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE 177
du latex en caoutchouc est moindre; on
n'aura que 3 livres par gallon.
« Ces chiffres représentent du caoutchouc
tel qu'il est livré aux marchands par les hu-
leros. En supposant du caoutchouc parfaite-
ment sec (séché à l'air), il y aurait lieu de di-
minuer les chiffres précités, de 1/2 livre
par gallon.
Avertissement relatif aux conditions
spéciales dans lesquelles se trouve
M. Koschny. Il est utile d'avertir le lec-
teur que le climat de la vallée de San Carlos,
au Costa-Rica, où réside depuis 23 ans
M. KOSCHNY, semble être le climat idéal du
Castilloa : chaleur égale, atmosphère tou-
jours surchargée d'humidité, même en de-
hors des saisons de pluies continues.
En outre, M. KOSCHNY pose des règles très
minutieuses pour la culture et la saigpée des
Castilloa ; les chiffres qu'il cite se rapportent
soit à des arbres venus naturellement en fo-
rêt, soit à des arbres cultivés à l'ombre dans
des conditions qu'il définit d'une manière
méticuleuse.
De même, en ce qui concerne les saignées,
M. KOSCHNY entend qu'elles soient faites
d'une certaine manière; on aura remarqué
qu'à plusieurs reprises, en citant un rende-
ment particulièrement élevé, il a soin d'ajou-
ter que la saignée a été faite « par l'homme
le plus expérimenté de son équipe ».
Les indications de M. KOSCHNY sur le ren-
dement du Castilloa ont donc absolument
besoin d'être complétées par une description
des procédés de culture et de saignée préco-
nisés par lui ; nous en donnerons un aperçu
dans un prochain numéro.
LIVRES HOUVEflUX
J. VUILLET: Etude du Karité, consi-
déré comme producteur de gutta.
In-12°, 36 pp. Plusieurs photogravures et
dessins. J. ANDRÉ, éditeur (Librairie afri-
caine et coloniale, 27, rue Bonaparte).
Paris, 1901. Prix: 1 franc.
Le Karité est le Bassia Parkii DON., un
bel arbre utile du Soudan; pendant le mois
de juillet, les indigènes se nourrissent
presque exclusivement de son fruit blet ;
l'amande fournit une excellente matière
grasse solide (« beurre de Karité ») dont
l'exportation à destination des marchés eu-
ropéens est, cependant, rendue onéreuse par
la cherté des transports.
M. VUILLET, ingénieur agronome, est di-
recteur de la station agricole de Kati, au
Soudan français ; c'est là qu'il a recueilli
les observations consignées dans son opus-
cule ; elles sont de nature à faciliter les pre-
miers pas de celui qui serait chargé un jour
d'organiser une culture régulière de cet
arbre. M. VTJILLET suppose que l'exploita-
tion se ferait par cueillette des feuilles et
que la culture du Karité serait combinée
aveç celle de plantes grimpantes, telles que
le Landolphia Heudelotii (liane gohine,
source du bon caoutchouc de la Côte Occi-
dentale) et le Lonchocarpus cyanescens (liane
à indigo).
Malheureusement, il est encore impos-
sible de dire à l'heure actuelle si la « gutta
de Karité » trouverait preneur à un prix ré-
munérateur. Les calculs de M. VUILLET sont
basés sur un prix de 10 francs le kilo en Eu-
rope, mais ce n'est là qu'une hypothèse.
MM. HECKEL et SCHLAGDENHAUFFEN décla-
rent la gutta de Karité presque identique
chimiquement à la gutta-percha vraie; mais
on sait qu'en matière de gutta, l'analyse chi-
mique n'a qu'une valeur limitée en tant
qu'indicatrice de valeur industrielle.
L'étude de M. HECKEL, faite à Marseille et
la première en date, est de 1885 ; en 1893, le
produit qui nous occupe futétudiéànouveau,
au Soudan, par le Dr COPPIN, et au commen-
cement de 1898, M. CAZALBON, à ce moment
chef du Service des Cultures du Soudan
français, envoyait même à Marseille, à la
maison PONCELET, deux caisses de « gutta de
du latex en caoutchouc est moindre; on
n'aura que 3 livres par gallon.
« Ces chiffres représentent du caoutchouc
tel qu'il est livré aux marchands par les hu-
leros. En supposant du caoutchouc parfaite-
ment sec (séché à l'air), il y aurait lieu de di-
minuer les chiffres précités, de 1/2 livre
par gallon.
Avertissement relatif aux conditions
spéciales dans lesquelles se trouve
M. Koschny. Il est utile d'avertir le lec-
teur que le climat de la vallée de San Carlos,
au Costa-Rica, où réside depuis 23 ans
M. KOSCHNY, semble être le climat idéal du
Castilloa : chaleur égale, atmosphère tou-
jours surchargée d'humidité, même en de-
hors des saisons de pluies continues.
En outre, M. KOSCHNY pose des règles très
minutieuses pour la culture et la saigpée des
Castilloa ; les chiffres qu'il cite se rapportent
soit à des arbres venus naturellement en fo-
rêt, soit à des arbres cultivés à l'ombre dans
des conditions qu'il définit d'une manière
méticuleuse.
De même, en ce qui concerne les saignées,
M. KOSCHNY entend qu'elles soient faites
d'une certaine manière; on aura remarqué
qu'à plusieurs reprises, en citant un rende-
ment particulièrement élevé, il a soin d'ajou-
ter que la saignée a été faite « par l'homme
le plus expérimenté de son équipe ».
Les indications de M. KOSCHNY sur le ren-
dement du Castilloa ont donc absolument
besoin d'être complétées par une description
des procédés de culture et de saignée préco-
nisés par lui ; nous en donnerons un aperçu
dans un prochain numéro.
LIVRES HOUVEflUX
J. VUILLET: Etude du Karité, consi-
déré comme producteur de gutta.
In-12°, 36 pp. Plusieurs photogravures et
dessins. J. ANDRÉ, éditeur (Librairie afri-
caine et coloniale, 27, rue Bonaparte).
Paris, 1901. Prix: 1 franc.
Le Karité est le Bassia Parkii DON., un
bel arbre utile du Soudan; pendant le mois
de juillet, les indigènes se nourrissent
presque exclusivement de son fruit blet ;
l'amande fournit une excellente matière
grasse solide (« beurre de Karité ») dont
l'exportation à destination des marchés eu-
ropéens est, cependant, rendue onéreuse par
la cherté des transports.
M. VUILLET, ingénieur agronome, est di-
recteur de la station agricole de Kati, au
Soudan français ; c'est là qu'il a recueilli
les observations consignées dans son opus-
cule ; elles sont de nature à faciliter les pre-
miers pas de celui qui serait chargé un jour
d'organiser une culture régulière de cet
arbre. M. VTJILLET suppose que l'exploita-
tion se ferait par cueillette des feuilles et
que la culture du Karité serait combinée
aveç celle de plantes grimpantes, telles que
le Landolphia Heudelotii (liane gohine,
source du bon caoutchouc de la Côte Occi-
dentale) et le Lonchocarpus cyanescens (liane
à indigo).
Malheureusement, il est encore impos-
sible de dire à l'heure actuelle si la « gutta
de Karité » trouverait preneur à un prix ré-
munérateur. Les calculs de M. VUILLET sont
basés sur un prix de 10 francs le kilo en Eu-
rope, mais ce n'est là qu'une hypothèse.
MM. HECKEL et SCHLAGDENHAUFFEN décla-
rent la gutta de Karité presque identique
chimiquement à la gutta-percha vraie; mais
on sait qu'en matière de gutta, l'analyse chi-
mique n'a qu'une valeur limitée en tant
qu'indicatrice de valeur industrielle.
L'étude de M. HECKEL, faite à Marseille et
la première en date, est de 1885 ; en 1893, le
produit qui nous occupe futétudiéànouveau,
au Soudan, par le Dr COPPIN, et au commen-
cement de 1898, M. CAZALBON, à ce moment
chef du Service des Cultures du Soudan
français, envoyait même à Marseille, à la
maison PONCELET, deux caisses de « gutta de
Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.96%.
En savoir plus sur l'OCR
En savoir plus sur l'OCR
Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.96%.
-
-
Page
chiffre de pagination vue 17/32
- Recherche dans le document Recherche dans le document https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/search/ark:/12148/bpt6k63776589/f17.image ×
Recherche dans le document
- Partage et envoi par courriel Partage et envoi par courriel https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/share/ark:/12148/bpt6k63776589/f17.image
- Téléchargement / impression Téléchargement / impression https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/download/ark:/12148/bpt6k63776589/f17.image
- Acheter une reproduction Acheter une reproduction https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/pa-ecommerce/ark:/12148/bpt6k63776589
- Acheter le livre complet Acheter le livre complet https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/indisponible/achat/ark:/12148/bpt6k63776589
Facebook
Twitter