Titre : Togo Cameroun : magazine mensuel / présenté par l'Agence économique des territoires africains sous mandat
Auteur : Agence économique des territoires africains sous mandat. Auteur du texte
Éditeur : Agence économique des territoires africains sous mandat (Paris)
Date d'édition : 1930-07-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34407680f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 1806 Nombre total de vues : 1806
Description : 01 juillet 1930 01 juillet 1930
Description : 1930/07/01-1930/07/31. 1930/07/01-1930/07/31.
Description : Collection numérique : Bibliothèque Francophone... Collection numérique : Bibliothèque Francophone Numérique
Description : Collection numérique : Zone géographique :... Collection numérique : Zone géographique : Afrique de l'Ouest
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : Thème : Sciences sociales Collection numérique : Thème : Sciences sociales
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6257697m
Source : Bibliothèque nationale de France, département Philosophie, histoire, sciences de l'homme, FOL-O3-1424
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 23/07/2012
APERÇU MINIER SUR LE CAMEROUN
LEGISLATION
Le décret réglementant le régime minier dars le terri-
toire du Cameroun est celui du 20 mai 1928 : il sépare les
substances minérales en trois catégories, la première com-
prenant les métaux précieux et les gemmes, la seconde
comprenant les hydrocarbures et les schistes bitumineux
et la troisième englobant toutes les autres substances
minérales. Le décret ne vise pas les carrières.
A la base de toute opération minière est l'autorisation
personnelle de recherches accordé e par le Commissaire de
la République, puis vient le permis de recherches, carré de
900 hectares, valable trois ans et deux fois renouvelable
deux ans ; puis la concession. Il existe pour les hydrocar-
bures certaines dispositions spéciales parmi lesquelles se
trouve l'obligation d'un certain nombre de mètres de
forages.
Tout permis de recherches pour être accordé, nécessite
le repérage de son centre ou d'un de ses angles par un po-
teau, signal fixé sur le terrain.
Actuellement, il n'existe plus aucune autorisation per-
sonnelle ni aucun permis de recherches accordés sous un
régime minier antérieur à celui du 20 mai 1928.
Ce décret permet aussi à la Colonie, dans certains c"s
déterminés, de se réserver pour recherches personnelles sur
certaines substances minérales, des portions du territoire ;
ces régions ne sont rendues libres à nouveau que par décret
du Président de la République, et les recherches peuvent
être effectuées dans certaines parties de ces régions par une
ou plusieurs sociétés après cahier des charges établi par la
Colonie, et approuvé par le Département.
Les diverses taxes fixes prévues pour l'obtention de
droits miniers sont les suivantes : autorisation personnelle,
100 francs. Permis de recherches pour l'une quelconque
des trois catégories 300 francs, premier renouvellement
600 francs, deuxième renouvellement 900 francs, élection
d'un mandataire 50 francs; l'énumération des autres taxes
prévues, en particulier pour les concessions, sortirait du
cadre de cette note donnée à titre purement indicatif.
Les taxes prélevées par le territoire pour le minerai
quittant le carreau de la mine sont variables suivant la
nature du droit concédé ; leurs limites extrêmes sont de
5 ad valorem sur le carreau de la mine, à 15 des béné-
fices.
GEOLOGIE - TECTONIQUE MINERALISATION
La bibliographie du Cameroun est assez étendue et l'on
trouve déjà des communications géologiques en 1893,
établies par S. Passage ; il serait trop long de citer ici les
noms de ceux qui ont contribué à l'étude du territoire,
étude qui se poursuit actuellement au Service des Mines
établi par M. le Commissaire de la République, Marchand.
De ce qui a déjà été fait, et qui est un précieux apport,
il ressort que nous nous trouvons en face d'itinéraires très
vastes, rapidement parcourus, et d'études très localisées
sur des substances très déterminées. Plusieurs géologues,
citons le Dr Otto Mann et C. Guillemain vers 1910, et Vallet
vers 1927, ont bien décrit certains itinéraires géologiques
du Cameroun ; la carte géologique établie par E. Loir en
1913, et la carte de Marcel E. Denayer en 1928, résument
en gros ce que l'on sait du territoire ; pour ne parler que
de cette dernière carte, d'une utilité considérable, l'auteur
a dû procéder par beaucoup de renseignements, et il a
placé lui-même assez de points d'interrogation sur sa
feuille pour que l'on sache que sa carte n'est qu'une
esquisse, ainsi qu'il l'a écrit lui-même. Mais la géologie est
une science qui procède par approximations successives,
et nous pouvons opérer maintenant sur des esquisses avec
la longue mission de les transformer en cartes.
A la base, et simultanément, s'imposera l'établissement
d'un canevas de positions astronomiques permettant le
tracé d'une carte topographique précise, à erreurs de lati-
tudes et longitudes connues d'après le procédé employé.
Il serait inutile d'établir une carte géologique en la repor-
tant sur une carte topographique inexacte ; d'autre part,
au moment où il sera possible d'effectuer un premier tirage
de ces cartes, beaucoup de routes auront déjà acquis leur
tracé définitif, et il est inutile d'insister sur les multiples
avantages qui en découlent.
En examinant l'esquisse géologique du Cameroun placé
sous mandat de la France, on voit avant tout beaucoup de
rose, couleur souvent adoptée pour les gneiss et roches du
système cristallin, et c'est vraisemblablement cette cou-
leur répandue sur le territoire qui a créé l'opinion assez
générale :
« Au Cameroun, tout est gneiss, il n'y a rien au point de
vue mines ».
- 281
LEGISLATION
Le décret réglementant le régime minier dars le terri-
toire du Cameroun est celui du 20 mai 1928 : il sépare les
substances minérales en trois catégories, la première com-
prenant les métaux précieux et les gemmes, la seconde
comprenant les hydrocarbures et les schistes bitumineux
et la troisième englobant toutes les autres substances
minérales. Le décret ne vise pas les carrières.
A la base de toute opération minière est l'autorisation
personnelle de recherches accordé e par le Commissaire de
la République, puis vient le permis de recherches, carré de
900 hectares, valable trois ans et deux fois renouvelable
deux ans ; puis la concession. Il existe pour les hydrocar-
bures certaines dispositions spéciales parmi lesquelles se
trouve l'obligation d'un certain nombre de mètres de
forages.
Tout permis de recherches pour être accordé, nécessite
le repérage de son centre ou d'un de ses angles par un po-
teau, signal fixé sur le terrain.
Actuellement, il n'existe plus aucune autorisation per-
sonnelle ni aucun permis de recherches accordés sous un
régime minier antérieur à celui du 20 mai 1928.
Ce décret permet aussi à la Colonie, dans certains c"s
déterminés, de se réserver pour recherches personnelles sur
certaines substances minérales, des portions du territoire ;
ces régions ne sont rendues libres à nouveau que par décret
du Président de la République, et les recherches peuvent
être effectuées dans certaines parties de ces régions par une
ou plusieurs sociétés après cahier des charges établi par la
Colonie, et approuvé par le Département.
Les diverses taxes fixes prévues pour l'obtention de
droits miniers sont les suivantes : autorisation personnelle,
100 francs. Permis de recherches pour l'une quelconque
des trois catégories 300 francs, premier renouvellement
600 francs, deuxième renouvellement 900 francs, élection
d'un mandataire 50 francs; l'énumération des autres taxes
prévues, en particulier pour les concessions, sortirait du
cadre de cette note donnée à titre purement indicatif.
Les taxes prélevées par le territoire pour le minerai
quittant le carreau de la mine sont variables suivant la
nature du droit concédé ; leurs limites extrêmes sont de
5 ad valorem sur le carreau de la mine, à 15 des béné-
fices.
GEOLOGIE - TECTONIQUE MINERALISATION
La bibliographie du Cameroun est assez étendue et l'on
trouve déjà des communications géologiques en 1893,
établies par S. Passage ; il serait trop long de citer ici les
noms de ceux qui ont contribué à l'étude du territoire,
étude qui se poursuit actuellement au Service des Mines
établi par M. le Commissaire de la République, Marchand.
De ce qui a déjà été fait, et qui est un précieux apport,
il ressort que nous nous trouvons en face d'itinéraires très
vastes, rapidement parcourus, et d'études très localisées
sur des substances très déterminées. Plusieurs géologues,
citons le Dr Otto Mann et C. Guillemain vers 1910, et Vallet
vers 1927, ont bien décrit certains itinéraires géologiques
du Cameroun ; la carte géologique établie par E. Loir en
1913, et la carte de Marcel E. Denayer en 1928, résument
en gros ce que l'on sait du territoire ; pour ne parler que
de cette dernière carte, d'une utilité considérable, l'auteur
a dû procéder par beaucoup de renseignements, et il a
placé lui-même assez de points d'interrogation sur sa
feuille pour que l'on sache que sa carte n'est qu'une
esquisse, ainsi qu'il l'a écrit lui-même. Mais la géologie est
une science qui procède par approximations successives,
et nous pouvons opérer maintenant sur des esquisses avec
la longue mission de les transformer en cartes.
A la base, et simultanément, s'imposera l'établissement
d'un canevas de positions astronomiques permettant le
tracé d'une carte topographique précise, à erreurs de lati-
tudes et longitudes connues d'après le procédé employé.
Il serait inutile d'établir une carte géologique en la repor-
tant sur une carte topographique inexacte ; d'autre part,
au moment où il sera possible d'effectuer un premier tirage
de ces cartes, beaucoup de routes auront déjà acquis leur
tracé définitif, et il est inutile d'insister sur les multiples
avantages qui en découlent.
En examinant l'esquisse géologique du Cameroun placé
sous mandat de la France, on voit avant tout beaucoup de
rose, couleur souvent adoptée pour les gneiss et roches du
système cristallin, et c'est vraisemblablement cette cou-
leur répandue sur le territoire qui a créé l'opinion assez
générale :
« Au Cameroun, tout est gneiss, il n'y a rien au point de
vue mines ».
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