Titre : Togo Cameroun : magazine mensuel / présenté par l'Agence économique des territoires africains sous mandat
Auteur : Agence économique des territoires africains sous mandat. Auteur du texte
Éditeur : Agence économique des territoires africains sous mandat (Paris)
Date d'édition : 1930-07-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34407680f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 1806 Nombre total de vues : 1806
Description : 01 juillet 1930 01 juillet 1930
Description : 1930/07/01-1930/07/31. 1930/07/01-1930/07/31.
Description : Collection numérique : Bibliothèque Francophone... Collection numérique : Bibliothèque Francophone Numérique
Description : Collection numérique : Zone géographique :... Collection numérique : Zone géographique : Afrique de l'Ouest
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : Thème : Sciences sociales Collection numérique : Thème : Sciences sociales
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6257697m
Source : Bibliothèque nationale de France, département Philosophie, histoire, sciences de l'homme, FOL-O3-1424
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 23/07/2012
longé par les français d'Eseka à Yaoundé, soit 130 kilo-
mètres environ en région montagneuse.
De N'kongsamba et de Yaoundé part un réseau de routes
remarquables dont M. le Commissaire de la République
Marchand a été le grand promoteur et qu'il a réalisées
avec l'aide presque exclusive de ses administrateurs, le
service des Travaux Publics ne comprenant que peu
d'agents pour les routes.
C'est ainsi que l'on peut aller par chemin de fer et auto-
mobile en 6 jours, de Douala à Bangui par Yaoundé,
Nanga-Eboko et Batouri, route prolongée en Afrique
Equatoriale et en une semaine de Douala à Fort Lamy,
par Yaoundé, Tibati, Ngaoundere, Garoua et Maroua.
Certes, il y a les imprévus, mais le fait que le Tchad
est à une semaine de Douala est un facteur important
pour les conditions d'exploitation minière.
Il existe aussi un réseau de routes dans le sud et le
long de la frontière nigérienne.
Dès maintenant le problème d'évacuation des minerais
se résoud très simplement : tout minerai entre la région
de Garoua et la côte doit sortir par Douala, tout minerai
au delà de Garoua doit sortir ou par Douala ou par la
rivière Benoue et le territoire anglais.
La rivière Benoue est navigable jusqu'à Garoua au v
petits vapeurs pendant un mois et demi à trois mois, quant
aux routes elles vont sans cesse en s'améliorant et sous pe a
de temps, on pourra passer en toute saison sur les grandes
routes de traverse.
Au Cameroun à part le bassin de lignites signalé précé-
demment et non encore reconnu avec précision, il n'y a
d'autre combustible que le bois, qui n'existe plus en
savane (nous laissons de côté les hydrocarbures éventuels
de Douala) ; ce manque de combustible écarte donc l'idée
d'une métallurgie locale, et limite les minerais exportables
à un certain nombre de minerais que l'on peut enrichir
sur place ; l'eau et les chutes ne font pas défaut dans tout le
territoire.
Les métaux communs se voient donc éliminés assez rapi-
dement dès qu'on s'écarte des lignes de chemin de fer,
par contre leur exploitation redevient possible aux
approches de la Benoue.
Naturellement l'or et l'étain restent exploitables dans
toute la colonie et c'est uniquement la teneur des roches
ou des sables qui fixe la possibilité d'exploitation, le tungs-
tène et le titane appellent une étude particulière, les docu-
ments étant encore trop imprécis à leur sujet.
En résumé, il a été trouvé et reconnu au Cameroun,
placé sous mandat de la France, les minerais qu'on pouvait
s'attendre à rencontrer dans de tels terrains, encore ce qui
a été prospecté à fond ne représente-t-il qu'une minime
portion du territoire. Le réseau routier facilite beaucoup
cette prospection qui doit être faite avec méthode et dans
un but déterminé : le prospecteur particulier, qu'il opère
pour son compte ou pour une Société ne doit pas gaspiller
ses efforts et ses capitaux à la recherche d'un minerai qui
même trouvé pur dans une région éloignée, ne pourrait
être payant. C'est la tache du Service des Mines de noter
toute découverte en vue de l'amélioration permanente de la
carte géologique et de l'inventaire de toutes les richesses du
pays, même si l'utilité n'en apparaît pas maintenant.
P. HAUGOU,
Ingénieur des Mines des Colonies.
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mètres environ en région montagneuse.
De N'kongsamba et de Yaoundé part un réseau de routes
remarquables dont M. le Commissaire de la République
Marchand a été le grand promoteur et qu'il a réalisées
avec l'aide presque exclusive de ses administrateurs, le
service des Travaux Publics ne comprenant que peu
d'agents pour les routes.
C'est ainsi que l'on peut aller par chemin de fer et auto-
mobile en 6 jours, de Douala à Bangui par Yaoundé,
Nanga-Eboko et Batouri, route prolongée en Afrique
Equatoriale et en une semaine de Douala à Fort Lamy,
par Yaoundé, Tibati, Ngaoundere, Garoua et Maroua.
Certes, il y a les imprévus, mais le fait que le Tchad
est à une semaine de Douala est un facteur important
pour les conditions d'exploitation minière.
Il existe aussi un réseau de routes dans le sud et le
long de la frontière nigérienne.
Dès maintenant le problème d'évacuation des minerais
se résoud très simplement : tout minerai entre la région
de Garoua et la côte doit sortir par Douala, tout minerai
au delà de Garoua doit sortir ou par Douala ou par la
rivière Benoue et le territoire anglais.
La rivière Benoue est navigable jusqu'à Garoua au v
petits vapeurs pendant un mois et demi à trois mois, quant
aux routes elles vont sans cesse en s'améliorant et sous pe a
de temps, on pourra passer en toute saison sur les grandes
routes de traverse.
Au Cameroun à part le bassin de lignites signalé précé-
demment et non encore reconnu avec précision, il n'y a
d'autre combustible que le bois, qui n'existe plus en
savane (nous laissons de côté les hydrocarbures éventuels
de Douala) ; ce manque de combustible écarte donc l'idée
d'une métallurgie locale, et limite les minerais exportables
à un certain nombre de minerais que l'on peut enrichir
sur place ; l'eau et les chutes ne font pas défaut dans tout le
territoire.
Les métaux communs se voient donc éliminés assez rapi-
dement dès qu'on s'écarte des lignes de chemin de fer,
par contre leur exploitation redevient possible aux
approches de la Benoue.
Naturellement l'or et l'étain restent exploitables dans
toute la colonie et c'est uniquement la teneur des roches
ou des sables qui fixe la possibilité d'exploitation, le tungs-
tène et le titane appellent une étude particulière, les docu-
ments étant encore trop imprécis à leur sujet.
En résumé, il a été trouvé et reconnu au Cameroun,
placé sous mandat de la France, les minerais qu'on pouvait
s'attendre à rencontrer dans de tels terrains, encore ce qui
a été prospecté à fond ne représente-t-il qu'une minime
portion du territoire. Le réseau routier facilite beaucoup
cette prospection qui doit être faite avec méthode et dans
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Ingénieur des Mines des Colonies.
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