Titre : Bulletin de l'Agence générale des colonies
Auteur : Agence économique des territoires africains sous mandat. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Melun)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1923-06-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb42445178p
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 23647 Nombre total de vues : 23647
Description : 01 juin 1923 01 juin 1923
Description : 1923/06/01 (A16,N186)-1923/07/31 (A16,N187). 1923/06/01 (A16,N186)-1923/07/31 (A16,N187).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Appartient à l’ensemble documentaire : RfnHisg1 Appartient à l’ensemble documentaire : RfnHisg1
Description : Collection numérique : Bibliothèque Francophone... Collection numérique : Bibliothèque Francophone Numérique
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6153530m
Source : CIRAD, 2012-231802
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 20/12/2010
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- SOMMAIRE 16e Année. - N° 186-187. Juin-Juillet 1923.
- TRAVAUX DU SERVICE D'ETUDES DES PRODUCTIONS COLONIALES: le professeur F. HEIM.
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SERVICE D'ÉTUDES 713
Les plages vaseuses de Madagascar, comme la plupart de
celles des régions tropicales, sont occupées par une formation
végétale arborescente, dénommée Flore de la Mangovre où
dominent les Palétuviers.
Les écorces de Palétuviers d'Afrique ont donné lieu, avant la
guerre, à un trafic commercial fort important comme matières
tannantes, orienté surtout vers l'Europe centrale.
Du Mozambique (Afrique orientale portugaise), les expor-
tations atteignaient, dès 1907, environ 13.000 tonnesd'écorces,
d'une teneur moyenne de 38-40 p. 100 de matière absorbable à
T'ancienne méthode d'analyse tahnique, dite au filtre, corres-
pondant à environ 36,6-38,6 p. 100 à la méthode actuellement
officielle, dite Shake méthode. Ces écorces,dites Mozambique,don-
naient au cuir une couleur relativement claire et étaient, pour
cette raison, fort estimées.
L'Afrique orientale anglaise fournissait également son con-
tingent d'écorces, dites Lamée, d'une teneur moyenne un peu plus
riche : 41-42 p. 100 (et au delà) à laméthode au filtre, correspondant
à environ 39,6-40,6 p. 100 à la Shake méthode, mais d'une colo-
ration généralement plus rougeâtre que les précédentes.
A ces deux provenances initiales principales est venue ensuite
s'ajouter celle de notre possession de Madagascar, d'une qualité
équivalente aux meilleures écorces ci-dessus.
Toutes ces écorces paraissent avoir été dirigées, en majeure
partie, vers la fabrication d'extraits dans les différents pays inté-
ressés, d'où ceux-ci diffusaient dans des applications variées,
tant, tinctoriales que tanniques, comme nous le verrons plus loin.
On ne connaît, en somme, pas grand'chose sur l'application
exclusive des écor-ces de Palétuviers en tannerie. Leur appli-
cation ne s'est pas introduite franchement en France, en raison
surtoutdela coloration intense que certaines provenances d'entre
elles confèrent au cuir, mais le marché étranger, moins exigeant
à ce sujet, s'en est accommodé sur une vaste échelle et surtout
pour l'abaissement du prix de revient, en raison de leur extrême
bon marché, qui faisait ressortir leur unité de tanin, avant la
guerre, comme le meilleur marché de toutes les matières tan-
nantes connues.
Leur application en teinture s'est répandue parallèlement dans
un même ordre d'idées, c'est-à-dire presque exclusivement en
coupages.
On a bien tenté d'introduire les extraits comme substitutifs des
Les plages vaseuses de Madagascar, comme la plupart de
celles des régions tropicales, sont occupées par une formation
végétale arborescente, dénommée Flore de la Mangovre où
dominent les Palétuviers.
Les écorces de Palétuviers d'Afrique ont donné lieu, avant la
guerre, à un trafic commercial fort important comme matières
tannantes, orienté surtout vers l'Europe centrale.
Du Mozambique (Afrique orientale portugaise), les expor-
tations atteignaient, dès 1907, environ 13.000 tonnesd'écorces,
d'une teneur moyenne de 38-40 p. 100 de matière absorbable à
T'ancienne méthode d'analyse tahnique, dite au filtre, corres-
pondant à environ 36,6-38,6 p. 100 à la méthode actuellement
officielle, dite Shake méthode. Ces écorces,dites Mozambique,don-
naient au cuir une couleur relativement claire et étaient, pour
cette raison, fort estimées.
L'Afrique orientale anglaise fournissait également son con-
tingent d'écorces, dites Lamée, d'une teneur moyenne un peu plus
riche : 41-42 p. 100 (et au delà) à laméthode au filtre, correspondant
à environ 39,6-40,6 p. 100 à la Shake méthode, mais d'une colo-
ration généralement plus rougeâtre que les précédentes.
A ces deux provenances initiales principales est venue ensuite
s'ajouter celle de notre possession de Madagascar, d'une qualité
équivalente aux meilleures écorces ci-dessus.
Toutes ces écorces paraissent avoir été dirigées, en majeure
partie, vers la fabrication d'extraits dans les différents pays inté-
ressés, d'où ceux-ci diffusaient dans des applications variées,
tant, tinctoriales que tanniques, comme nous le verrons plus loin.
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exclusive des écor-ces de Palétuviers en tannerie. Leur appli-
cation ne s'est pas introduite franchement en France, en raison
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elles confèrent au cuir, mais le marché étranger, moins exigeant
à ce sujet, s'en est accommodé sur une vaste échelle et surtout
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bon marché, qui faisait ressortir leur unité de tanin, avant la
guerre, comme le meilleur marché de toutes les matières tan-
nantes connues.
Leur application en teinture s'est répandue parallèlement dans
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On a bien tenté d'introduire les extraits comme substitutifs des
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