Titre : Bulletin de l'Agence générale des colonies
Auteur : Agence économique des territoires africains sous mandat. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Melun)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1923-06-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb42445178p
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 23647 Nombre total de vues : 23647
Description : 01 juin 1923 01 juin 1923
Description : 1923/06/01 (A16,N186)-1923/07/31 (A16,N187). 1923/06/01 (A16,N186)-1923/07/31 (A16,N187).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Appartient à l’ensemble documentaire : RfnHisg1 Appartient à l’ensemble documentaire : RfnHisg1
Description : Collection numérique : Bibliothèque Francophone... Collection numérique : Bibliothèque Francophone Numérique
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6153530m
Source : CIRAD, 2012-231802
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 20/12/2010
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- SOMMAIRE 16e Année. - N° 186-187. Juin-Juillet 1923.
- TRAVAUX DU SERVICE D'ETUDES DES PRODUCTIONS COLONIALES: le professeur F. HEIM.
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708 BULLETIN DE L'AGENCÉ. GÉNÉRALE DES COLONIES
superficielle, ou d'électrolytes pouvant influencer la charge, on a
des émulsions en état d'équilibre^ pour des valeurs différentes du
rayon des granules, dont le sens de la variation est bien celui qui
est prévu par la théorie. Pour modifier l'état d'équilibre d'une
suspension, on peut donc agir de deux manières: soit en modifiant
la charge, soit en modifiant la valeur de la tension superficielle
à la surface de séparation des grains et du milieu dans lequel la
suspension est faite. Pour détruirela stabilité de cette suspension,
on peut, soit augmenter le terme relatif aux forces de cohésion,
soit diminuer ou annuler la charge électrique. On a vu que la
variation de ce seul terme était suffisante et que les phénomènes
d'agglutination ou de précipitation de solutions colloïdales pou-
vaient se ramener à des mécanismes électrostatiques. On a vu
d'autre part, que les lois de l'électrisation de contact sont insuffi-
santes pour expliquer en entier, les" processus de coagulation des
latex, mais elles sont aussi insuffisantes pour expliquer tous les
phénomènes de là précipitation des solutions colloïdales ou des
suspensions. Elles s'appliquent dans beaucoup de cas: suspension
de mastic, de gomme gutte etc., mais elles sont impuissantes à
expliquer la précipitation d'un sol de soufre par exemple. Ces
faits montrent que la considération seule des forces électriques
ne suffit pas ; on est donc amené à penser que certains agents
peuvent produire des agglutinations ou des coagulations,
en intervenant sur le terme représentant les forces de cohésion,
en augmentant la valeur de la tension superficielle à la surface
de la sphérule. Les agents qui modifieront d'une manière notable
la valeur de ce terme doivent, au point de vue de leur adsorption,
se distinguer des autres.
Le phénomène d'adsorption est lié, en effet, à la mise en jeu
des forces de cohésion. Ces considérations permettent d'in-
terpréter les anomalies que semblent présenter, aux règles de
l'électrisation de contact, l'agglutination de certains sols ; elles
permettent de même de faire rentrer les différents procédés
de coagulation des latex clans ce concept qui est"alors tout à fait
général. En effet, de toutes les recherches énumérées plus haut
on peut conclure que les électrolytes, envisagés du point de vue de
leur valence, ne peuvent provoquer que l'agglutination, cela tient
à ce qu'ils modifient simplement la charge mais que les forces de
cohésion ne sont pas suffisamment fortes pour provoquer la
coagulation, que l'on peut considérer comme une agglutination
d'un degré plus élevé. Si l'action des mélanges est, au contraire,
superficielle, ou d'électrolytes pouvant influencer la charge, on a
des émulsions en état d'équilibre^ pour des valeurs différentes du
rayon des granules, dont le sens de la variation est bien celui qui
est prévu par la théorie. Pour modifier l'état d'équilibre d'une
suspension, on peut donc agir de deux manières: soit en modifiant
la charge, soit en modifiant la valeur de la tension superficielle
à la surface de séparation des grains et du milieu dans lequel la
suspension est faite. Pour détruirela stabilité de cette suspension,
on peut, soit augmenter le terme relatif aux forces de cohésion,
soit diminuer ou annuler la charge électrique. On a vu que la
variation de ce seul terme était suffisante et que les phénomènes
d'agglutination ou de précipitation de solutions colloïdales pou-
vaient se ramener à des mécanismes électrostatiques. On a vu
d'autre part, que les lois de l'électrisation de contact sont insuffi-
santes pour expliquer en entier, les" processus de coagulation des
latex, mais elles sont aussi insuffisantes pour expliquer tous les
phénomènes de là précipitation des solutions colloïdales ou des
suspensions. Elles s'appliquent dans beaucoup de cas: suspension
de mastic, de gomme gutte etc., mais elles sont impuissantes à
expliquer la précipitation d'un sol de soufre par exemple. Ces
faits montrent que la considération seule des forces électriques
ne suffit pas ; on est donc amené à penser que certains agents
peuvent produire des agglutinations ou des coagulations,
en intervenant sur le terme représentant les forces de cohésion,
en augmentant la valeur de la tension superficielle à la surface
de la sphérule. Les agents qui modifieront d'une manière notable
la valeur de ce terme doivent, au point de vue de leur adsorption,
se distinguer des autres.
Le phénomène d'adsorption est lié, en effet, à la mise en jeu
des forces de cohésion. Ces considérations permettent d'in-
terpréter les anomalies que semblent présenter, aux règles de
l'électrisation de contact, l'agglutination de certains sols ; elles
permettent de même de faire rentrer les différents procédés
de coagulation des latex clans ce concept qui est"alors tout à fait
général. En effet, de toutes les recherches énumérées plus haut
on peut conclure que les électrolytes, envisagés du point de vue de
leur valence, ne peuvent provoquer que l'agglutination, cela tient
à ce qu'ils modifient simplement la charge mais que les forces de
cohésion ne sont pas suffisamment fortes pour provoquer la
coagulation, que l'on peut considérer comme une agglutination
d'un degré plus élevé. Si l'action des mélanges est, au contraire,
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