Titre : Bulletin de l'Agence générale des colonies
Auteur : Agence économique des territoires africains sous mandat. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Melun)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1923-06-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb42445178p
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 23647 Nombre total de vues : 23647
Description : 01 juin 1923 01 juin 1923
Description : 1923/06/01 (A16,N186)-1923/07/31 (A16,N187). 1923/06/01 (A16,N186)-1923/07/31 (A16,N187).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Appartient à l’ensemble documentaire : RfnHisg1 Appartient à l’ensemble documentaire : RfnHisg1
Description : Collection numérique : Bibliothèque Francophone... Collection numérique : Bibliothèque Francophone Numérique
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6153530m
Source : CIRAD, 2012-231802
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 20/12/2010
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- SOMMAIRE 16e Année. - N° 186-187. Juin-Juillet 1923.
- TRAVAUX DU SERVICE D'ETUDES DES PRODUCTIONS COLONIALES: le professeur F. HEIM.
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SERVICE D'ÉTUDES 701
solution diminue jusqu'à ce que l'agglomération se produise.
J. PERRIN a montré que ces phénomènes de précipitation des solu-
tions colloïdales sont liés aux phénomènes d'adhérence et que
des règles assez précises, pour être susceptibles d'application,
pouvaient être énoncées à leur sujet .
lia ainsi établi que les ions de même signe que celui du gra-
nule n'agissent nullement sur la charge de ce dernier; seuls, les
ions de signe inverse peuvent, en se fixant sur la paroi du gra-
nule, diminuer la valeur de sa charge, l'annuler ou même, dans cer-
tains cas, l'inverser. Au point de vue de l'intensité de leur action,
les ions se répartissent ainsi : pour les cathions, le plus actif
est l'ion H, ce qui s'explique par sa petitesse, il peut ainsi s'ap-
procher davantage de la surface du granule. Puis viennent les
ions polyvalents La, Co, Al (trivalents) puis les ions bivalents:
Oa,'Mg.... puis les ions monovalents : Na, K, NH 4 ,.'., ces der-
niers n'agissent qu'à doses élevées. Quand c'est l'activité de
Yaiiion qui doit être envisagée, le plus actif est constitué par
l'ion OH, qui est le plus petit anionet qui, par cela même, possède
la même propriété que l'ion H parmi les cathions. Puis viennent,
par ordre d'intensités décroissantes, les anions polyvalents, tri-
valens, bivalents, et enfin les anions monovalents. L'action éner-
gique des ions polyvalents s'explique uniquement par un effet
électrostatique, puisqu'on sait que ces ions supportent des charges
électriques plus élevées que les autres. Bien que monovalents,
les ions H et Oïl ont une action intense pour la raison qui 'a été
indiquée : beaucoup plus petits que les autres ions, ils s'appro-
chent davantage du granule et se fixent sur lui avec plus de faci-
lité. En réalité, le phénomène est un peu plus compliqué, car si on
considère un granule chargé d'électricité négative, les ions actifs
seraient les ions positifs, c'est-à-dire les cathions. Considérons
un cathionactif, parexempleNa et deux sels dececathion,So4Na 2
et NaCl, l'expérience montre queNaCl agit sur le granule à doses
moins élevées que l'autre sel ; S04Na 2. Cela tient à ce qu'il faut,
malgré tout, faire intervenir l'action du radical qui, dans ce cas
aura une action inhibitriee ; or, Cl est un radical monovalent tandis
que SO4.. est un radical bivalent, il est donc naturel d'admettre
qne l'action inhibitriee du radical sera moins forte pour NaCl que
pour SO'*Na 2, cette dernière action dépend donc de la valence du
radical. -
Ces schémas, relatifs aux processus de précipitation des solutions
colloïdales, par les électrolytes sont, en somme, l'image d'un phéno"
solution diminue jusqu'à ce que l'agglomération se produise.
J. PERRIN a montré que ces phénomènes de précipitation des solu-
tions colloïdales sont liés aux phénomènes d'adhérence et que
des règles assez précises, pour être susceptibles d'application,
pouvaient être énoncées à leur sujet .
lia ainsi établi que les ions de même signe que celui du gra-
nule n'agissent nullement sur la charge de ce dernier; seuls, les
ions de signe inverse peuvent, en se fixant sur la paroi du gra-
nule, diminuer la valeur de sa charge, l'annuler ou même, dans cer-
tains cas, l'inverser. Au point de vue de l'intensité de leur action,
les ions se répartissent ainsi : pour les cathions, le plus actif
est l'ion H, ce qui s'explique par sa petitesse, il peut ainsi s'ap-
procher davantage de la surface du granule. Puis viennent les
ions polyvalents La, Co, Al (trivalents) puis les ions bivalents:
Oa,'Mg.... puis les ions monovalents : Na, K, NH 4 ,.'., ces der-
niers n'agissent qu'à doses élevées. Quand c'est l'activité de
Yaiiion qui doit être envisagée, le plus actif est constitué par
l'ion OH, qui est le plus petit anionet qui, par cela même, possède
la même propriété que l'ion H parmi les cathions. Puis viennent,
par ordre d'intensités décroissantes, les anions polyvalents, tri-
valens, bivalents, et enfin les anions monovalents. L'action éner-
gique des ions polyvalents s'explique uniquement par un effet
électrostatique, puisqu'on sait que ces ions supportent des charges
électriques plus élevées que les autres. Bien que monovalents,
les ions H et Oïl ont une action intense pour la raison qui 'a été
indiquée : beaucoup plus petits que les autres ions, ils s'appro-
chent davantage du granule et se fixent sur lui avec plus de faci-
lité. En réalité, le phénomène est un peu plus compliqué, car si on
considère un granule chargé d'électricité négative, les ions actifs
seraient les ions positifs, c'est-à-dire les cathions. Considérons
un cathionactif, parexempleNa et deux sels dececathion,So4Na 2
et NaCl, l'expérience montre queNaCl agit sur le granule à doses
moins élevées que l'autre sel ; S04Na 2. Cela tient à ce qu'il faut,
malgré tout, faire intervenir l'action du radical qui, dans ce cas
aura une action inhibitriee ; or, Cl est un radical monovalent tandis
que SO4.. est un radical bivalent, il est donc naturel d'admettre
qne l'action inhibitriee du radical sera moins forte pour NaCl que
pour SO'*Na 2, cette dernière action dépend donc de la valence du
radical. -
Ces schémas, relatifs aux processus de précipitation des solutions
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