Titre : Bulletin de l'Agence générale des colonies
Auteur : Agence économique des territoires africains sous mandat. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Melun)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1923-06-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb42445178p
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 23647 Nombre total de vues : 23647
Description : 01 juin 1923 01 juin 1923
Description : 1923/06/01 (A16,N186)-1923/07/31 (A16,N187). 1923/06/01 (A16,N186)-1923/07/31 (A16,N187).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Appartient à l’ensemble documentaire : RfnHisg1 Appartient à l’ensemble documentaire : RfnHisg1
Description : Collection numérique : Bibliothèque Francophone... Collection numérique : Bibliothèque Francophone Numérique
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6153530m
Source : CIRAD, 2012-231802
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 20/12/2010
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- SOMMAIRE 16e Année. - N° 186-187. Juin-Juillet 1923.
- TRAVAUX DU SERVICE D'ETUDES DES PRODUCTIONS COLONIALES: le professeur F. HEIM.
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ÉCONOMIE DOMESTIQUE 767
sujet seront faites dans les écoles, d'où sont temporairement
exclus les enfants porteurs de poux; les indigènes, ayant à faire
avec les diverses administrations, pourront être invités à se
nettoyer avant d'être admis à traiter les questions qui les intéres-
sent ; les chefs qui ne donneraient pas l'exemple de la propreté
seront publiquement admonestés ; les administrations, les chefs
de maisons de commerce ou d'entreprises seront priés de ne
recruter que des salariés débarrassés de toute vermine et de sm>
veiller ensuite leurs employés à ce point de vue.
Les détenus seront épouillés dans les prisons et aucun indi-
gène nouveau n'y sera incarcéré avant d'avoir subi cette même
opération.
Lorsque la vermine inspirera à la population l'idée de danger
ou la répulsion, chacun tuera,ses poux et il ne sera plus question
de fièvre récurrente.
A ces mesures d'ordre général et d'efficacité lointaine, qu'il
y aurait intérêt à rendre permanentes, doivent s'ajouter des pro-
cédés plus énergiques appliqués par l'administration elle-même
toutes les fuis qu'il y aura à circonscrire et à éteindre un foyer
constaté de typhus récurrent. Dans ces cas, l'épouillage des
populations, seul moyen de salut, devra être effectué aussi com-
plètement et aussi rapidement que possible par un ébouillantage
de dix minutes des vêtements et des couvertures, ainsi que par
une coupe rase de la chevelure, suivie d'une friction à l'huile ou
au beurre pétrolée à 10 p. 100 qui tuera les poux. Cette onction
sera particulièrement appuyée dans les régions couvertes de poils.
Pour les femmes et pour les races habituées_à garder les cheveux
longs, la coupe de la chevelure pourra ne pas être imposée.
Ces opérations doivent être pratiquées non seulement chez les
malades et leur entourage, mais simultanément chez tous les
habitants du village contaminé et immédiatement chez ceux des
agglomérations voisines de ce village ou en relation directe avec
lui. La rapidité désirable de ces opérations exigent qu'elles
soient confiées à un personnel nombreux, et spécialement recruté
pour les besoins exceptionnels auxquels ne suffirait pas, en gé-
néral, le personnel normal des cercles, absorbé par les nécessités
de son service courant.
Le pou dépose toujours ses lentes dans les vètemenls et cou-
vertures et n'émigre guère lui-même dans le matériel de literie ;
il suffira donc, pour l'atteindre et empêcher sa pulhilation, de
recourir aux procédés dont il vient d'être question.
sujet seront faites dans les écoles, d'où sont temporairement
exclus les enfants porteurs de poux; les indigènes, ayant à faire
avec les diverses administrations, pourront être invités à se
nettoyer avant d'être admis à traiter les questions qui les intéres-
sent ; les chefs qui ne donneraient pas l'exemple de la propreté
seront publiquement admonestés ; les administrations, les chefs
de maisons de commerce ou d'entreprises seront priés de ne
recruter que des salariés débarrassés de toute vermine et de sm>
veiller ensuite leurs employés à ce point de vue.
Les détenus seront épouillés dans les prisons et aucun indi-
gène nouveau n'y sera incarcéré avant d'avoir subi cette même
opération.
Lorsque la vermine inspirera à la population l'idée de danger
ou la répulsion, chacun tuera,ses poux et il ne sera plus question
de fièvre récurrente.
A ces mesures d'ordre général et d'efficacité lointaine, qu'il
y aurait intérêt à rendre permanentes, doivent s'ajouter des pro-
cédés plus énergiques appliqués par l'administration elle-même
toutes les fuis qu'il y aura à circonscrire et à éteindre un foyer
constaté de typhus récurrent. Dans ces cas, l'épouillage des
populations, seul moyen de salut, devra être effectué aussi com-
plètement et aussi rapidement que possible par un ébouillantage
de dix minutes des vêtements et des couvertures, ainsi que par
une coupe rase de la chevelure, suivie d'une friction à l'huile ou
au beurre pétrolée à 10 p. 100 qui tuera les poux. Cette onction
sera particulièrement appuyée dans les régions couvertes de poils.
Pour les femmes et pour les races habituées_à garder les cheveux
longs, la coupe de la chevelure pourra ne pas être imposée.
Ces opérations doivent être pratiquées non seulement chez les
malades et leur entourage, mais simultanément chez tous les
habitants du village contaminé et immédiatement chez ceux des
agglomérations voisines de ce village ou en relation directe avec
lui. La rapidité désirable de ces opérations exigent qu'elles
soient confiées à un personnel nombreux, et spécialement recruté
pour les besoins exceptionnels auxquels ne suffirait pas, en gé-
néral, le personnel normal des cercles, absorbé par les nécessités
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