Titre : Bulletin de l'Agence générale des colonies
Auteur : Agence économique des territoires africains sous mandat. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Melun)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1923-06-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb42445178p
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 23647 Nombre total de vues : 23647
Description : 01 juin 1923 01 juin 1923
Description : 1923/06/01 (A16,N186)-1923/07/31 (A16,N187). 1923/06/01 (A16,N186)-1923/07/31 (A16,N187).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Appartient à l’ensemble documentaire : RfnHisg1 Appartient à l’ensemble documentaire : RfnHisg1
Description : Collection numérique : Bibliothèque Francophone... Collection numérique : Bibliothèque Francophone Numérique
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6153530m
Source : CIRAD, 2012-231802
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 20/12/2010
- Aller à la page de la table des matièresNP
- SOMMAIRE 16e Année. - N° 186-187. Juin-Juillet 1923.
- TRAVAUX DU SERVICE D'ETUDES DES PRODUCTIONS COLONIALES: le professeur F. HEIM.
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764 BULLETIN DE L'AGrENCE GÉNÉRALE DES COLONIES
aspect, à la région Loango. Le tracé rencontrera là des difficultés
d'exécution moyennes.
« La ligne aura au total, un développement de 540 kilomètres
environ. Elle sera équipée en voie d'un mètre, comme la plupart
des chemins de fer coloniaux, et présentera les caractéristiques
suivantes : déclivité nette maxima, 20 mm. par mètre ; rayon mini-
mum, 150 mètres, sauf dans la section difficile du Mayumbe, où
Ce minimum descendra à 100 mètres; alignement droit minimum
entre deux courbes de sens contraire, 60 mètres. Sur une telle voie,
on pourra faire circuler des trains de 120 tonnes, à la vitesse com-
merciale de 25 kilomètres à l'heure. 11 sera très facile, avec une
circulation de jour seulement, de réaliser ainsi un trafic de
400.000 tonnes, tant à la montée qu'à là descente. Si lès nécessités
commerciales l'exigeaient un jour, on pourrait facilement élever son
débit jusqu'à un million de tonnes dans chaque sens, limite bien
supérieure aux évaluations les plus optimistes du trafic à prévoir.
« Le chemin de fer de Pointe-Noire à Brazzaville sera avant
tout, une voie de transit entre l'océan et le Congo navigable, mais
il assurera aussi la mise en valeur des régions traversées et drai-
nera sur tout son parcours un trafic important: graines oléagineuses
des pays Loango et Bacongo, manioc, bois du Mayumbe, chaux de
Mindouli, minerais surtout, en seront les éléments.
« La région minière du bassin du Niari s'étend sur une super-
ficie de 4.000 kilomètres carrés entre le Niari moyen et la frontière
du Congo belge. Les principaux gites métallifères (cuivre, zinc,
plomb,) sont groupés autour de quatre points : M'Bogo-Songo, Pimbi,
Mindouli et Reneville. Mindouli sera déservi directement par la voie
ferrée en construction; les autres centres miniers, situés dans les
vallées descendant vers la voie ferrée, seront facilement desservies
par des embranchements à voie de 1 mètre ou de 0 m. 60, dont le
plus long n'atteindra pas 25 kilomètres.
« Les premiers travaux de construction du chemin de fer de
l'océan au Stanley-Pool ont été entrepris à partir de Brazzaville au
début de 1920. En attendant l'arrivée du matériel commandé en
France, on a organisé là, avec les ressources locales, des chantiers,
destinés surtout à servir d'expérience et à fixer en particulier les
bases des prix de sériés. Au fur et à mesure de l'arrivée du maté-
riel, ces chantiers ont été étendus.
« Les travaux du chemin de fer prendront une grande extension
quand on pourra multiplier les chantiers après approbation des pro-
jets définitifs soumis au comité des travaux publics des Colonies et
ouvertures des crédits nécessaires. Les travaux seront attaqués du
côté de la mer à Pointe-Noire, où en prévision de leur ouverture,
4.000 tonnes de matériel Decauville ont déjà été débarquées. Ils
seront activement poussés dans la région côtière, d'ailleur facile,
afin qu'à bref délai une voie de service, posée sur une plate-forme
à profil provisoire, permette d'attaquer les travaux les plus difficiles
dans la section du Mayumbe. Les travaux entrepris du côté de Braz-
zaville seront poursuivis à l'avancement avec une activité encore
aspect, à la région Loango. Le tracé rencontrera là des difficultés
d'exécution moyennes.
« La ligne aura au total, un développement de 540 kilomètres
environ. Elle sera équipée en voie d'un mètre, comme la plupart
des chemins de fer coloniaux, et présentera les caractéristiques
suivantes : déclivité nette maxima, 20 mm. par mètre ; rayon mini-
mum, 150 mètres, sauf dans la section difficile du Mayumbe, où
Ce minimum descendra à 100 mètres; alignement droit minimum
entre deux courbes de sens contraire, 60 mètres. Sur une telle voie,
on pourra faire circuler des trains de 120 tonnes, à la vitesse com-
merciale de 25 kilomètres à l'heure. 11 sera très facile, avec une
circulation de jour seulement, de réaliser ainsi un trafic de
400.000 tonnes, tant à la montée qu'à là descente. Si lès nécessités
commerciales l'exigeaient un jour, on pourrait facilement élever son
débit jusqu'à un million de tonnes dans chaque sens, limite bien
supérieure aux évaluations les plus optimistes du trafic à prévoir.
« Le chemin de fer de Pointe-Noire à Brazzaville sera avant
tout, une voie de transit entre l'océan et le Congo navigable, mais
il assurera aussi la mise en valeur des régions traversées et drai-
nera sur tout son parcours un trafic important: graines oléagineuses
des pays Loango et Bacongo, manioc, bois du Mayumbe, chaux de
Mindouli, minerais surtout, en seront les éléments.
« La région minière du bassin du Niari s'étend sur une super-
ficie de 4.000 kilomètres carrés entre le Niari moyen et la frontière
du Congo belge. Les principaux gites métallifères (cuivre, zinc,
plomb,) sont groupés autour de quatre points : M'Bogo-Songo, Pimbi,
Mindouli et Reneville. Mindouli sera déservi directement par la voie
ferrée en construction; les autres centres miniers, situés dans les
vallées descendant vers la voie ferrée, seront facilement desservies
par des embranchements à voie de 1 mètre ou de 0 m. 60, dont le
plus long n'atteindra pas 25 kilomètres.
« Les premiers travaux de construction du chemin de fer de
l'océan au Stanley-Pool ont été entrepris à partir de Brazzaville au
début de 1920. En attendant l'arrivée du matériel commandé en
France, on a organisé là, avec les ressources locales, des chantiers,
destinés surtout à servir d'expérience et à fixer en particulier les
bases des prix de sériés. Au fur et à mesure de l'arrivée du maté-
riel, ces chantiers ont été étendus.
« Les travaux du chemin de fer prendront une grande extension
quand on pourra multiplier les chantiers après approbation des pro-
jets définitifs soumis au comité des travaux publics des Colonies et
ouvertures des crédits nécessaires. Les travaux seront attaqués du
côté de la mer à Pointe-Noire, où en prévision de leur ouverture,
4.000 tonnes de matériel Decauville ont déjà été débarquées. Ils
seront activement poussés dans la région côtière, d'ailleur facile,
afin qu'à bref délai une voie de service, posée sur une plate-forme
à profil provisoire, permette d'attaquer les travaux les plus difficiles
dans la section du Mayumbe. Les travaux entrepris du côté de Braz-
zaville seront poursuivis à l'avancement avec une activité encore
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