Quatrième Année. — N* ??. Prix : O fr. 25 eent. 15 Novembre 1903.
LeS AooakS
Coloniales
Ôfgane de la « France Coloniale Moderne "
Directeur ; Marcel RtXEDEJb
RÉDACTIONEt ADJIIXISTRAT102» : 28, R0B SBRP8MTB. .-r- ■pARtt,\U'
Notes sur la question rr)awcaïne-
Xbus ue prétendons pas, dans ces quelques observation*, traiter & fond la
question marocaine, donl il a été déjà parlé «Mirent ici. Son* n'essayons
f-asdatanlage d'indiquer des solutions, que les plus compétents n'ont pas
encore trouvées. II s'agit seulement de préciser létal actuel dYune question
tresgmsse et tris délicat
êtrene trouvera t-on pascerésumé îiittlile.
bhlintthm ntmsairt. ~ ((convient d abord de faire une distinction entre
les-aHaïres du Sud» cl la question marocaine proprement dite. Xonpas
•m'on puisse séparer absolument lune de l'autre. .Vous n'aurons la pais sur
la rronliére oranaise que le jour oit, maîtres à I «, il nous sera possible de
dominer le Satura marocain^ comme nous avons fini parte faire pour
te Satura algérien. Mais, ce qui est vrai, c'est, premièrement, qu'eh atlen-
•Isnt la solution de la question de Fc*, celle du SudOranats doit être traitée
à pari, cl par des mojens absolument différents : on ne saurait trop répéter
que la première 0* dépend[aucunement de la seconde. Vouloir [attaquer
nous prenons ce mot dans lé sens lé plu* pacifique) le Maroc par le sud,
par les déserts affreui qui continuent, au sud dé l'Atlas, les solitudes ota-
naises, sérail uneabsurdité. Us Talifet obéira toujours au Tell marocain et
non le Tell àafafilet
'«second poinl «le »ue est une affairede responsabilité. M.Jonnart l'a très
Intimement précisé dans un récent discours 4 la réùnioa des «Etudes algé-
riennes ». Si le gouvernement général est libre de ses mouvements sur la
frontière oranaise, il n'est, selon ses propres «pressions, que te • serviteur
modeste » du ministre des ArUires étrangères en ce qui concerne la ques^
tion du Maroc. Celte dernière es lavant tout une aftaire de gouvernement,
et, à coup sar, Un« des plus Impotlantes qui soient. A chacun ce qui lui est
iIA. ■:
LeS AooakS
Coloniales
Ôfgane de la « France Coloniale Moderne "
Directeur ; Marcel RtXEDEJb
RÉDACTIONEt ADJIIXISTRAT102» : 28, R0B SBRP8MTB. .-r- ■pARtt,\U'
Notes sur la question rr)awcaïne-
Xbus ue prétendons pas, dans ces quelques observation*, traiter & fond la
question marocaine, donl il a été déjà parlé «Mirent ici. Son* n'essayons
f-asdatanlage d'indiquer des solutions, que les plus compétents n'ont pas
encore trouvées. II s'agit seulement de préciser létal actuel dYune question
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bhlintthm ntmsairt. ~ ((convient d abord de faire une distinction entre
les-aHaïres du Sud» cl la question marocaine proprement dite. Xonpas
•m'on puisse séparer absolument lune de l'autre. .Vous n'aurons la pais sur
la rronliére oranaise que le jour oit, maîtres à I «, il nous sera possible de
dominer le Satura marocain^ comme nous avons fini parte faire pour
te Satura algérien. Mais, ce qui est vrai, c'est, premièrement, qu'eh atlen-
•Isnt la solution de la question de Fc*, celle du SudOranats doit être traitée
à pari, cl par des mojens absolument différents : on ne saurait trop répéter
que la première 0* dépend[aucunement de la seconde. Vouloir [attaquer
nous prenons ce mot dans lé sens lé plu* pacifique) le Maroc par le sud,
par les déserts affreui qui continuent, au sud dé l'Atlas, les solitudes ota-
naises, sérail uneabsurdité. Us Talifet obéira toujours au Tell marocain et
non le Tell àafafilet
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riennes ». Si le gouvernement général est libre de ses mouvements sur la
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modeste » du ministre des ArUires étrangères en ce qui concerne la ques^
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