Titre : Bulletin de l'Agence générale des colonies
Auteur : Agence économique des territoires africains sous mandat. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Melun)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1932-12-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb42445178p
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 23647 Nombre total de vues : 23647
Description : 01 décembre 1932 01 décembre 1932
Description : 1932/12/01 (A25,N285)-1932/12/31. 1932/12/01 (A25,N285)-1932/12/31.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Appartient à l’ensemble documentaire : RfnHisg1 Appartient à l’ensemble documentaire : RfnHisg1
Description : Collection numérique : Bibliothèque Francophone... Collection numérique : Bibliothèque Francophone Numérique
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k55575489
Source : CIRAD, 2012-231802
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 20/12/2010
- Aller à la page de la table des matièresNP
- SOMMAIRE: 25e Année. N° 285. Décembre 1932.
- .......... Page(s) .......... 1824
- Chronique cinématographique, Bibliographie, Statistiques, etc...(Voir sommaire détaillé, p. 1759)
- SOMMAIRE DETAILLE: 25e Année. N° 285 Décembre 1932.
- Etudes générales (Voir couverture).
- .......... Page(s) .......... 1851
- .......... Page(s) .......... 1854
- Statistiques. - Rapports:
- Etablissements français dans l'Inde:
- .......... Page(s) .......... 1869
- Nouvelle-Calédonie et dépendances:
- .......... Page(s) .......... 1871
- Guadeloupe et dépendances:
- .......... Page(s) .......... 1877
- .......... Page(s) .......... 1878
- Guyane française:
- .......... Page(s) .......... 1879
- Renseignements divers:
- .......... Page(s) .......... 1880
- .......... Page(s) .......... 1890
ÉTUDES GÉNÉRALES , "-'; 1793
En outre, l'hiver, la zone entre Léré et Bongor par le lac
Toubouri.
Il ne faut pas non plus considérer le transport par camion
comme quelque chose d'irréalisable. Il est plus avantageux
d'aller chercher des billes de bonne qualité à 100 kilomètres
du lieu d'utilisation et de les scier dans le centre au moyen
d'outils perfectionnés que d'abandonner seuls en brousse des
ouvriers non surveillés qui font beaucoup de déchets, et
travaillent lentement et mal. En comptant le transport par
camion à 2 fr. 60 du kilomètre, chaque planche serait
grevée de 5 francs de transport ; ce n'est pas démesurément
exagéré.
Il est encore d'autres moyens de débarder le bois. Le
portage à tète d'homme, par exemple, ne doit être employé
qu'en dernier ressort. Il ne faut pas oublier en effet que tout
abandon de main-d'oeuvre humaine, est un progrès social et
économique et que, mémo au taux actuel, un tel transport
revient à près de 3 francs la tonne kilométrique. Même en
continuant, d'employer l'homme, il est possible d'améliorer
infiniment son rendement. Alors que, à Maroua, 15 hommes
portent un demi rônier, nous avons vu ailleurs des rôniers
entiers, posés à chaque bout sur un essieu supporté par deux
roues légères, aisément poussés par deux hommes.
Mais ce serait un perfectionnement bien plus considérable
encore de remplacer le moteur humain par le moteur animal.
C'est là pour les bois en dehors du flottage quand il est
possible, la vraie solution du problème du transport.
Le dressage des boeufs ou des élans pour l'attelage est à
l'étude depuis déjà fort longtemps ; les boeufs porteurs sont
même employés couramment en A.E.F. Ceci est bien, mais
il y a mieux à faire dans cette voie et pendant qu'il on est
temps encore, il faut habituer les éléphants à nous rendre ici les
mêmes inestimables services que dans l'Asie. Cette question du
dressage de l'éléphant d'Afrique fut longtemps et passion-
nément discutée ; il n'est plus possible de le faire maintenant
que nos voisins du Congo belge ont obtenu après de longues
années d'effort des résultats concluants. Ils possèdent en effet
à l'heure actuelle 150 éléphants d Afrique dressés et leur
emploi, comparé à celui du tracteur et du boeuf dans les déf'ri-
En outre, l'hiver, la zone entre Léré et Bongor par le lac
Toubouri.
Il ne faut pas non plus considérer le transport par camion
comme quelque chose d'irréalisable. Il est plus avantageux
d'aller chercher des billes de bonne qualité à 100 kilomètres
du lieu d'utilisation et de les scier dans le centre au moyen
d'outils perfectionnés que d'abandonner seuls en brousse des
ouvriers non surveillés qui font beaucoup de déchets, et
travaillent lentement et mal. En comptant le transport par
camion à 2 fr. 60 du kilomètre, chaque planche serait
grevée de 5 francs de transport ; ce n'est pas démesurément
exagéré.
Il est encore d'autres moyens de débarder le bois. Le
portage à tète d'homme, par exemple, ne doit être employé
qu'en dernier ressort. Il ne faut pas oublier en effet que tout
abandon de main-d'oeuvre humaine, est un progrès social et
économique et que, mémo au taux actuel, un tel transport
revient à près de 3 francs la tonne kilométrique. Même en
continuant, d'employer l'homme, il est possible d'améliorer
infiniment son rendement. Alors que, à Maroua, 15 hommes
portent un demi rônier, nous avons vu ailleurs des rôniers
entiers, posés à chaque bout sur un essieu supporté par deux
roues légères, aisément poussés par deux hommes.
Mais ce serait un perfectionnement bien plus considérable
encore de remplacer le moteur humain par le moteur animal.
C'est là pour les bois en dehors du flottage quand il est
possible, la vraie solution du problème du transport.
Le dressage des boeufs ou des élans pour l'attelage est à
l'étude depuis déjà fort longtemps ; les boeufs porteurs sont
même employés couramment en A.E.F. Ceci est bien, mais
il y a mieux à faire dans cette voie et pendant qu'il on est
temps encore, il faut habituer les éléphants à nous rendre ici les
mêmes inestimables services que dans l'Asie. Cette question du
dressage de l'éléphant d'Afrique fut longtemps et passion-
nément discutée ; il n'est plus possible de le faire maintenant
que nos voisins du Congo belge ont obtenu après de longues
années d'effort des résultats concluants. Ils possèdent en effet
à l'heure actuelle 150 éléphants d Afrique dressés et leur
emploi, comparé à celui du tracteur et du boeuf dans les déf'ri-
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