Titre : Bulletin de l'Agence générale des colonies
Auteur : Agence économique des territoires africains sous mandat. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Melun)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1932-12-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb42445178p
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 01 décembre 1932 01 décembre 1932
Description : 1932/12/01 (A25,N285)-1932/12/31. 1932/12/01 (A25,N285)-1932/12/31.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Appartient à l’ensemble documentaire : RfnHisg1 Appartient à l’ensemble documentaire : RfnHisg1
Description : Collection numérique : Bibliothèque Francophone... Collection numérique : Bibliothèque Francophone Numérique
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k55575489
Source : CIRAD, 2012-231802
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 20/12/2010
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- SOMMAIRE: 25e Année. N° 285. Décembre 1932.
- .......... Page(s) .......... 1824
- Chronique cinématographique, Bibliographie, Statistiques, etc...(Voir sommaire détaillé, p. 1759)
- SOMMAIRE DETAILLE: 25e Année. N° 285 Décembre 1932.
- Etudes générales (Voir couverture).
- .......... Page(s) .......... 1851
- .......... Page(s) .......... 1854
- Statistiques. - Rapports:
- Etablissements français dans l'Inde:
- .......... Page(s) .......... 1869
- Nouvelle-Calédonie et dépendances:
- .......... Page(s) .......... 1871
- Guadeloupe et dépendances:
- .......... Page(s) .......... 1877
- .......... Page(s) .......... 1878
- Guyane française:
- .......... Page(s) .......... 1879
- Renseignements divers:
- .......... Page(s) .......... 1880
- .......... Page(s) .......... 1890
1792 BULLETIN DE L'AGËKCE GÉNÉRALE DES COLONIES
de prétendre que, sous condition d'effectuer aussitôt certains
travaux, le territoire pourra fournir sous peu, largement
au-delà de ses besoins. Et pourtant, c'est l'impression que nous
rapportons de notre voyage. Nous sommes persuadés que dans
cette région, la possibilité en grume est infiniment supérieure
aux besoins. Cela ressort de la mesure, approximative, des
vitesses d'accroissement que nous avons pu effectuer dans des
endroits favorables.
Naturellement, il faudra changer radicalement certaines
méthodes d'exploitation un peu trop simplistes et prendre
quelques mesures énergiques de préservation. Certes, les
régions productrices de bois ne se trouvent pas à proximité
immédiate des centres, mais alors la question touche davan-
tage le côté transport que le côté production. Nous étudierons
plus loin la production, voyons un peu les transports.
La faculté de trouver, dans le sud, du bois à pied d'oeuvre
porte à considérer le transport des bois à distance comme une
chose quasiment impossible. Il faut cependant se rappeler
qu'en France nous consommons des bois provenant de Suède
ou de Russie, même d'Afrique, venant donc de plusieurs
milliers de kilomètres et leur prix n'est cependant pas prohi-
bitif. C'est que en Europe, on a consacré toute son attention
au transport des matériaux lourds dont le prix de revient est
grevé considérablement par Téloignement.
Beaucoup d'améliorations peuvent être apportées aux
méthodes employées ici.
Il faut tout d'abord se souvenir que pour le bois, 100 kilo-
mètres de flottage coûtent moins cher que 5 kilomètres de
portage. On doit donc rechercher, lorsqu'un centre se trouve
sur une voie navigable, non pas les peuplements les plus
proches du centre, mais ceux qui sont les plus proches de cette
voie d'eau, en quelque point que ce soit. Or, la région nord
possède quelques fleuves se prêtant au flottage des bois, ce
sont :
Le Faro en aval de Dourou ;
Le Déo en aval de Kontcha ;
Le Mayo Kébi en aval de Léré ;
La Bénoué en aval de Reï ;
Le Logone en aval des chutes Goquel.
de prétendre que, sous condition d'effectuer aussitôt certains
travaux, le territoire pourra fournir sous peu, largement
au-delà de ses besoins. Et pourtant, c'est l'impression que nous
rapportons de notre voyage. Nous sommes persuadés que dans
cette région, la possibilité en grume est infiniment supérieure
aux besoins. Cela ressort de la mesure, approximative, des
vitesses d'accroissement que nous avons pu effectuer dans des
endroits favorables.
Naturellement, il faudra changer radicalement certaines
méthodes d'exploitation un peu trop simplistes et prendre
quelques mesures énergiques de préservation. Certes, les
régions productrices de bois ne se trouvent pas à proximité
immédiate des centres, mais alors la question touche davan-
tage le côté transport que le côté production. Nous étudierons
plus loin la production, voyons un peu les transports.
La faculté de trouver, dans le sud, du bois à pied d'oeuvre
porte à considérer le transport des bois à distance comme une
chose quasiment impossible. Il faut cependant se rappeler
qu'en France nous consommons des bois provenant de Suède
ou de Russie, même d'Afrique, venant donc de plusieurs
milliers de kilomètres et leur prix n'est cependant pas prohi-
bitif. C'est que en Europe, on a consacré toute son attention
au transport des matériaux lourds dont le prix de revient est
grevé considérablement par Téloignement.
Beaucoup d'améliorations peuvent être apportées aux
méthodes employées ici.
Il faut tout d'abord se souvenir que pour le bois, 100 kilo-
mètres de flottage coûtent moins cher que 5 kilomètres de
portage. On doit donc rechercher, lorsqu'un centre se trouve
sur une voie navigable, non pas les peuplements les plus
proches du centre, mais ceux qui sont les plus proches de cette
voie d'eau, en quelque point que ce soit. Or, la région nord
possède quelques fleuves se prêtant au flottage des bois, ce
sont :
Le Faro en aval de Dourou ;
Le Déo en aval de Kontcha ;
Le Mayo Kébi en aval de Léré ;
La Bénoué en aval de Reï ;
Le Logone en aval des chutes Goquel.
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