Titre : Bulletin de l'Agence générale des colonies
Auteur : Agence économique des territoires africains sous mandat. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Melun)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1932-12-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb42445178p
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 01 décembre 1932 01 décembre 1932
Description : 1932/12/01 (A25,N285)-1932/12/31. 1932/12/01 (A25,N285)-1932/12/31.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Appartient à l’ensemble documentaire : RfnHisg1 Appartient à l’ensemble documentaire : RfnHisg1
Description : Collection numérique : Bibliothèque Francophone... Collection numérique : Bibliothèque Francophone Numérique
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k55575489
Source : CIRAD, 2012-231802
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 20/12/2010
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1770 BULLETIN DÉ L'AGENCE GÉNÉEALË DÉS COLONIES
des roches éruptives récentes qui n'ont évidemment pas donné
les mêmes éléments de décomposition et sont beaucoup plus
aptes à porter une végétation riche.
Toutes ces différences auxquelles viennent s'ajouter les
effets particuliers de l'altitude, des vents, des feux de brousse
déterminent dans cette zone un grand nombre de secteurs qu'il
serait intéressant d'étudier en détail, mais cela nous est impos-
sible à cause de l'insuffisance des prospections forestières et
naturalistes. Un seul itinéraire ne nous permet que d'entrevoir
le travail à faire.
Description. — Quoiqu'il en soit, et malgré le très petit
nombre d'arbres en fleurs que nous ayons rencontré, il est
possible de donner une physionomie approximative du pays.
Lorsqu'on se trouve au sommet d'une montagne, il apparaît
comme une grande étendue herbeuse plus ou moins boisée
cloisonnée par de longs serpents foncés de forêt dense suivant
les creux des vallées; en outre, par places, des étendues plus
ou moins grandes de forêt équatoriale, et de plus en plus rares
et réduites à mesure que l'on s'avance vers le nord, parsèment
le paysage d'îlots sombres.
Les essences constitutives de ces îlots sont toutes des
essences de la grande forêt, il y en a peu qui soient représentées
dans la savane; cellesmèmesquilesont ont alorsleurs caractères
végétatifs de la forêt du sud et non ceux qu'elles affectent dans
la savane. Ceci s'observe non seulement pour les grandes
essences, mais aussi pour le tapis herbacé. Le tempérament
disséminé lui-même est conservé. U identité absolue de ces
îlots avec la grande sylve primitive ne peut faire de doute pour
le naturaliste : ce sont des vestiges de la forêt qui, à une époque
éloignée, recouvrait cette contrée du même manteau qui se
continue jusqu'au Congo.
Les dimensions de certains d'entre eux permettent de leur
donner le nom de forêt : c'est ainsi que nous avons rencontré
au km. 117 de la route du Nord, la forêt de N'ghila; la grande
forêt qui monte sur les pentes des monts Mabila et s'étend dans
le pays Tikkar depuis Ribao jusqu'au nord de Foumban, enfin
la forêt de Bafia, à peine séparée do la zone précédente.
Le premier îlot que nous ayons rencontré en venant du
nord est situé un peu au sud de la piste de Tignéré à Galiin
près de Gazenguel. Il se trouve au sommet d'une colline et ne
'.Provient donc pas d'une galerie forestière. Il ne présente guère
des roches éruptives récentes qui n'ont évidemment pas donné
les mêmes éléments de décomposition et sont beaucoup plus
aptes à porter une végétation riche.
Toutes ces différences auxquelles viennent s'ajouter les
effets particuliers de l'altitude, des vents, des feux de brousse
déterminent dans cette zone un grand nombre de secteurs qu'il
serait intéressant d'étudier en détail, mais cela nous est impos-
sible à cause de l'insuffisance des prospections forestières et
naturalistes. Un seul itinéraire ne nous permet que d'entrevoir
le travail à faire.
Description. — Quoiqu'il en soit, et malgré le très petit
nombre d'arbres en fleurs que nous ayons rencontré, il est
possible de donner une physionomie approximative du pays.
Lorsqu'on se trouve au sommet d'une montagne, il apparaît
comme une grande étendue herbeuse plus ou moins boisée
cloisonnée par de longs serpents foncés de forêt dense suivant
les creux des vallées; en outre, par places, des étendues plus
ou moins grandes de forêt équatoriale, et de plus en plus rares
et réduites à mesure que l'on s'avance vers le nord, parsèment
le paysage d'îlots sombres.
Les essences constitutives de ces îlots sont toutes des
essences de la grande forêt, il y en a peu qui soient représentées
dans la savane; cellesmèmesquilesont ont alorsleurs caractères
végétatifs de la forêt du sud et non ceux qu'elles affectent dans
la savane. Ceci s'observe non seulement pour les grandes
essences, mais aussi pour le tapis herbacé. Le tempérament
disséminé lui-même est conservé. U identité absolue de ces
îlots avec la grande sylve primitive ne peut faire de doute pour
le naturaliste : ce sont des vestiges de la forêt qui, à une époque
éloignée, recouvrait cette contrée du même manteau qui se
continue jusqu'au Congo.
Les dimensions de certains d'entre eux permettent de leur
donner le nom de forêt : c'est ainsi que nous avons rencontré
au km. 117 de la route du Nord, la forêt de N'ghila; la grande
forêt qui monte sur les pentes des monts Mabila et s'étend dans
le pays Tikkar depuis Ribao jusqu'au nord de Foumban, enfin
la forêt de Bafia, à peine séparée do la zone précédente.
Le premier îlot que nous ayons rencontré en venant du
nord est situé un peu au sud de la piste de Tignéré à Galiin
près de Gazenguel. Il se trouve au sommet d'une colline et ne
'.Provient donc pas d'une galerie forestière. Il ne présente guère
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