nication le Hodh et le Djouf. Les cartes les plus récentes indiquent ici un couloir encombré de dunes. Tout le problème de l'hydrographie ancienne du Hodh est lié à la nécessité première d'un nivellement. Le Hodh constitue bien une cuvette, mais nous n'avons pas de cotes exactes. Les dénivel- lations étant minimes, il est impossible de les apprécier avec le baromètre altimètrique.
Quand au Djouf lui-même, toujour inconnu, il nous apparaît une fois de plus comme une région dont l'exploration scien- tifique s'impose. C'est encore ici que nous saurions le secret de la mer quaternaire et de ses relations possibles avec l'Atlantique par la trouée du Khat. Je ne reviendrai pas sur cette question cle la mer quaternaire; j'ai exposé précédemment les découvertes et les idées de M. A. CHEVALIER. Il nous faut encore attendre pour conclure.
Nous rappellerons ici les quelques renseignements que nous possédons sur les grandes salines qui occupent le fond de la cuvette du Djouf. Nous devons ces renseignements aux Lts. MUSSEL et NIÈGER qui publièrent en 1907, la relation cle leur grand voyage du Touat à Taodéni (Mission LAPERRINE,).
Le Lt. NIÉGER a relevé la coupe suivante :
1. Argile, rouge 2m.
2. Argile verte 0 m. 30
3. Argile verte, dure 0 m. 15
4. Sel et terre 0 m. lOàOm. 60
5. Argile verte 0 m. 15
6. Argile verte 0 m. 15
7. Sel exploité
8. Argile verte 0 m. 15
9 et 10. Deux couches de sel exploitées (1" qualité).
11. Argile rouge qques cm.
12. Sel de 2e qualité.
13. Argile rouge.
14 et 15. Deux couches de sel exploitées (1K qualité).
16. Sel non exploité.
17. Arrivée au niveau aquifôre (eau salée).
Les bancs de sel ont de 10 à 15 centimètres d'épaisseur.
Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 92.28%.
Facebook
Twitter