puissantes assises de sel, CHUDEAU a signalé une activité volcanique quaternaire, qui est peut être en relation avec les derniers grands mouvements de cette partie de l'Afrique.Nous verrons un peu plus loin des alluvions du Niger fornant loca- lement des voûtes.
Les alluvions anciennes et récentes dans le bassin du Niger.
J'ai observé deux lambeaux d'une terrasse ancienne du Niger.
Le premier de ces lambeaux se trouve à 8 mètres au dessus du niveau des hautes eaux, au pied de la falaise de Koulouba, qui domine la ville de Bamako. L'affleurement, visible sur une cinquantaine de mètres, montre environ 2 mètres de graviers et de galets roulés enrobés dans un ciment latéritique (rive gauche du Niger).
Le second lambeau se trouve à Sotuba, sur la rive droite du Niger, à peu près à la même hauteur que celui de Bamako. On y trouve une grande abondance de galets de quartz prove- nant des séries précambriennes.
La falaise de Bamako-Koulouba (rive gauche du Niger) montre plusieurs gradins qui donnent de loin l'impression de terrasses étagées. Il ne s'agit pas de terrasses fluviatiles, mais simplement de gradins dûs à l'action des agents atmosphé- riques sur des roches d'inégale dureté (grès, argiles et schistes).
Les alluvions plus récentes ne présentent d'intérêt que dans la zone du Moyen Niger, tout particulièrement dans la région Ségou-Ké-Macina. Superposées à des latérites fossiles, bien visibles sur la rive droite, elles sont composées de lits argileux et sableux, formant une berge de 5 mètres de hauteur, environ.La teinte de l'ensemble varie du jaune clair au gris- , verdâtre.
Ces alluvions sont normalement, horizontales, mais c'est ici queje rappellerai les observations capitales deM. II. HUBERT(I), écrivant à leur sujet : « ces dépôts sont le plus souvent hori- zontaux, bien qu'ils soient susceptibles de former localement
i.H. HUBERT. Notice de la feuille 6a (Bamako) au i/i.000,000, 1926^. 19.
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