Titre : Bulletin de l'Agence générale des colonies
Auteur : Agence économique des territoires africains sous mandat. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Melun)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1932-10-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb42445178p
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 01 octobre 1932 01 octobre 1932
Description : 1932/10/01 (A25,N283)-1932/10/31. 1932/10/01 (A25,N283)-1932/10/31.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Appartient à l’ensemble documentaire : RfnHisg1 Appartient à l’ensemble documentaire : RfnHisg1
Description : Collection numérique : Bibliothèque Francophone... Collection numérique : Bibliothèque Francophone Numérique
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k55126806
Source : CIRAD, 2012-231802
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 20/12/2010
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1500 BULLETIN i>B L AGENCE GÉNÉRALE, DES COLONIES
Dans le Nord, les grès du plateau de Néma accusent un léger
pendage vers le Nord; ils sont limités au Sud et à l'Ouest par
une grande plaine, la cuvette du Hodh, qui me paraît due en
partie à l'effondrement d'une voûte anticlinale. L'accident
tectonique, invisible directement, est marqué par quelques
lambeaux de grès en place sur les schistes, dans la plaine.
Dans la région de Bamako, le plateau gréseux mandingue, ou
mieux du Bélédougou, accuse un pendage général de 10° environ
vers le Nord.
Dans le Sud (Sikasso et Koutiala), nous avons encore un
grand plateau de grès. Il est limité ,à l'extrême Sud, dans la
région de Banfora (Haute-Volta) par une falaise de 200 mètres
Le plateau atteint ici 500 mètres d'altitude. Nous dirigeant vers
le Nord, nous trouvons Koutiala à 371 mètres, puis M'Pésoba
à 340 mètres. Dans cette région, les pendages visibles sont de
15° vers le NNE et les grès s'enfoncent vers le Nord sous
les alluvions du Bani et du Niger. Nous sommes ici sur le flanc
Nord d'un anticlinal, qui se raccorde vers le Nord-Est avec le
plateau de Bandiagara.
Si nous continuons vers le Nord, nous retrouvons la falaise
de Néma qui domine le Hodh et le Nord du Macina. J'ai indiqué
l'existence d'une faille, l'effondrement du flanc Nord de l'anti-
clinal de Koutiala et la formation d'une grande cuvette. Cette
cuvette n'est remplie, à notre connaissance, que par des
sédiments relativement récents : tertiaires et quaternaires. Nous
ne pouvons toutefois en tirer actuellement aucune conclusion
quant à l'âge de la fracture.
Dans l'état actuel de nos connaissances géologiques et
topographiques, je crois que ce sont les seuls plissements
importants que l'on puisse reconnaître.
A côté de ces phénomènes d'ordre tectonique, il ne faut pas
négliger les soulèvements provoqués par les venues éruptives.
Les intrusions doléritiques oiit souvent déterminé des bom-
bements dont l'amplitude est encore difficile à apprécier, mais
sur lesquels il est nécessaire d'attirer l'attention. Ces phéno-
mènes sont fréquents dans le bassin du Haut-Sénégal, dans les
cercles de Nioro, Kayes, Bafoulabé et Kita.
Dans le Sud, sur la route de Sikasso à la Côte d'Ivoire,
an km. 45, un peu au Nord du village de Banankoro,. on voit
aussi les bancs de grès rebroussés par un pointementde dolérite.
Dans le Nord, les grès du plateau de Néma accusent un léger
pendage vers le Nord; ils sont limités au Sud et à l'Ouest par
une grande plaine, la cuvette du Hodh, qui me paraît due en
partie à l'effondrement d'une voûte anticlinale. L'accident
tectonique, invisible directement, est marqué par quelques
lambeaux de grès en place sur les schistes, dans la plaine.
Dans la région de Bamako, le plateau gréseux mandingue, ou
mieux du Bélédougou, accuse un pendage général de 10° environ
vers le Nord.
Dans le Sud (Sikasso et Koutiala), nous avons encore un
grand plateau de grès. Il est limité ,à l'extrême Sud, dans la
région de Banfora (Haute-Volta) par une falaise de 200 mètres
Le plateau atteint ici 500 mètres d'altitude. Nous dirigeant vers
le Nord, nous trouvons Koutiala à 371 mètres, puis M'Pésoba
à 340 mètres. Dans cette région, les pendages visibles sont de
15° vers le NNE et les grès s'enfoncent vers le Nord sous
les alluvions du Bani et du Niger. Nous sommes ici sur le flanc
Nord d'un anticlinal, qui se raccorde vers le Nord-Est avec le
plateau de Bandiagara.
Si nous continuons vers le Nord, nous retrouvons la falaise
de Néma qui domine le Hodh et le Nord du Macina. J'ai indiqué
l'existence d'une faille, l'effondrement du flanc Nord de l'anti-
clinal de Koutiala et la formation d'une grande cuvette. Cette
cuvette n'est remplie, à notre connaissance, que par des
sédiments relativement récents : tertiaires et quaternaires. Nous
ne pouvons toutefois en tirer actuellement aucune conclusion
quant à l'âge de la fracture.
Dans l'état actuel de nos connaissances géologiques et
topographiques, je crois que ce sont les seuls plissements
importants que l'on puisse reconnaître.
A côté de ces phénomènes d'ordre tectonique, il ne faut pas
négliger les soulèvements provoqués par les venues éruptives.
Les intrusions doléritiques oiit souvent déterminé des bom-
bements dont l'amplitude est encore difficile à apprécier, mais
sur lesquels il est nécessaire d'attirer l'attention. Ces phéno-
mènes sont fréquents dans le bassin du Haut-Sénégal, dans les
cercles de Nioro, Kayes, Bafoulabé et Kita.
Dans le Sud, sur la route de Sikasso à la Côte d'Ivoire,
an km. 45, un peu au Nord du village de Banankoro,. on voit
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