Titre : L'Afrique française : bulletin mensuel du Comité de l'Afrique française et du Comité du Maroc
Auteur : Comité de l'Afrique française. Auteur du texte
Auteur : Comité du Maroc (Paris). Auteur du texte
Éditeur : Comité de l'Afrique française (Paris)
Date d'édition : 1929-01-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32683501s
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 01 janvier 1929 01 janvier 1929
Description : 1929/01/01 (A39,N1)-1929/12/31 (A39,N12). 1929/01/01 (A39,N1)-1929/12/31 (A39,N12).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k3205837d
Source : CIRAD, 2017-132476
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 17/03/2019
DE L’AFRIQUE FRANÇAISE
3o3
Pourcentage de rapport des colonies pendant les quatre
dernières années.
* Quantités.
Désignation.
1925
1926
1927
1928
15,40
24.11
7.46
32.11
Coton
0.90
1.63
1.51
1.34
38.10
27.80
33.55
24.72
Sagou, salep, manioc
73.70
92.27
83.55
82.58
Cacao
35.30
38.51
32.07
28.12
■Café
3.10
2.48
2.76
4.02
Bois exotiques
47.60
58.40
66,62
57.63
Caoutchouc
19.50
18.80
16.48
12,53
Laines
‘6.50
7,53
6.20
5,66
Graines, fruits oléagineux...
34,80
35.17
32.80
26.70
Soies
0.40
0.72
0.60
0,24
Riz
86.90
86.88
81.57
85,20
Tabacs
13.10
20.52
24.41
34,76
Vanille
97.00
97.87
93.78
91.02
Thé
21.30
22.00
26.37
20.20
Huiles d’olives
76.0o
77.08
74.64
73.30
Huiles fixes végétales
35.50
38.83
21.45
32.55
Cire, gommes, résine
28.00
28.03
23.38
21,30
Espèces médicinales
15.00
23.02
22.48
26.52
Poivre et piment
95.50
96.51
96,30
96.00
Phormium tonax, abaca
34,40
35.76
25.56
31.36
Peaux et pelleteries
20,60
21.33
27.47
24.16
Teintures et tanins
6.60
9.21
7 ,'33
8,17
Joncs, sparte
39.70
50.93
49.55
51.88
Graphites ...
51.30
53.63
55.34
68.44
Minerais divers
12.20
13,60
15,87
10.06
Cire animale
78.80
83.34
85.00
93,87
Huiles volatiles, parfums ....
29.9ê
32.06
27,90
24.76
(( Ne nous illusionnons pas, conclut la note
de M. Martelli, les progrès enregistrés, sauf en
ce qui concerne les céréales, le café et les peaux
et dans une certaine me'sure le riz, portent sur
des articles dont les importations ne se chiffrent
pas par des sommes importantes. Par contre, pour
les grands produits tels que la laine, le coton, la
soie, les sucres, les oléagineux, le caoutchouc et
les minerais, nous constatons une diminution de
l'apport colonial, alors que, sauf pour la laine,
les besoins de la métropole ont été plus grands
en 1928 qu’en 1927.
« Notons également une diminution de l’ap
port colonial pour le thé, le sagou, le salep et
le manioc. Il est vrai que l’apport de l’étranger
en ce qui concerne ces trois derniers produits a
également diminué.
« On remarquera que, par suite de la baisse
des prix du caoutchouc, cette matière première,
bien qu'introduite en France eh quantité plus
grande (27.242 quintaux métriques de plus), fi
gure pour 298.544.000 francs de moins au total
qu'en 1927.
<( C’est la quatrième année que nous publions
ce travail sur les importations coloniales, effectué
par M. Pobéguin, aussi avons-nous cru utile pour
permettre des comparaisons, de reproduire ci-
contre. en poids et en valeur le pourcentage de
l'apport colonial pendant les années 1925, 1926,
192/ et 1928. Au cours de la dernière année, onze
articles sont en augmentation ; parmi ceux-ci
quelques-uns (café, riz, tabac, cire animale) pa
raissent. être depuis quatre ans en progression
régulière et constante. C’est évidemment encou
rageant, mais c’est tout de même peu de chose
au regard du résultat à atteindre, surtout si l’on
considère que de 1927 à 1928, dix-sept articles
sont en diminution. Déjà, les constatations que
nous avions faites il y a un an, en comparant
les résultats de l’année 1927 à ceux de la précé
dente, n’étaient pas de nature à donner satis
faction.
« N’oublions pas cependant que la plupart de
nos colonies sont loin d’être dotées de l’outillage
qui leur est strictement indispensable. Pour ap
précier avec équité les résultats obtenus, si in
suffisants soient-ils, il faut les rapporter à l'é
chelle des moyens trop souvent modiques qui ont
été mis en oeuvre, he moment est évidemment
venu de tenter pour la conservation et l’accroi-
sement de la main-d’œuvre, pour F équipement
des territoires, pour la constitution et l’applica
tion des techniques particulières à chaque pro
duction un effort sérieux. »
Après l’accord aérien franco-italien
do 10 mars 1929 (,)
Nous n’avons pas été les seuls à relever les’
étranges conséquences de l’accord aérien signé à
Turin le 10 mars 1929 par M. Laurent Evnac et
M. Italo Balbo. Notre confrère La Tunisie fran
çaise (28-7) a consacré à la question l’article sui
vant dont les conclusions cadrent avec celles
que nous avons émises nous-mêmes, dans le der
nier Bulletin (p. 334) :
Nous avons annoncé que les accords conclus entre M.
Laurent Eynac, ministre de l'Air, et le Gouvernement ita
lien, allaient amener la création d’un service aérien actif
entre la Tunisie et la Péninsule.
Un premier avion, dans un voyage d’essai, a amené, en
même temps que le nouveau consul général d’Italie, M.
Rombieri, une des plus hautes autorités italiennes des mi
lieux de l’air.
L’Italie semble avoir apporté un soin tout particulier à
la sélection du personnel, aussi bien de vol que de base,
au choix des appareils, à l’établissement des tarifs et des
horaires.
Cinq départs par semaine uniront Tunis à Rome, deux
par la Sardaigne, deux par la Sicile, le cinquième en
ligne directe.
Ces services seront dirigés par un officier de la Marine
Royale, aussi courtois que distingué, qui est déjà sur place
depuis quelques semaines.
Nous ne pouvons que nous réjouir de l’effort ainsi réa
lisé pour faciliter les relations entre la Tunisie et la Pénin
sule, avec l’espoir que le développement de cette concur
rence aidera efficacement les actifs dirigeants locaux des
compagnies françaises de navigation aérienne à obtenir les
améliorations de matériel et de services qu’ils réclament
entre Tunis et la Métropole.
Mais nous relevons dans la presse italienne des informa
tions répétées qui parlent de la création a d’une base aéro
nautique italienne » à Kherreddine.
Nous avouons ne pas comprendre.
Il existe à Kherredinc une base française, qui ne man
quera pas de mettre, en excellente camaraderie, lous ses
aménagements et tout son dévouement au service des avia
teurs de toutes nationalités qui viendront amerrir sur le
lac Rahira.
(Il Voir l'Afrique française d'avril 1920 (p. 204), juin 1929
(p. 289), juillet 1929 (p. 333).
3o3
Pourcentage de rapport des colonies pendant les quatre
dernières années.
* Quantités.
Désignation.
1925
1926
1927
1928
15,40
24.11
7.46
32.11
Coton
0.90
1.63
1.51
1.34
38.10
27.80
33.55
24.72
Sagou, salep, manioc
73.70
92.27
83.55
82.58
Cacao
35.30
38.51
32.07
28.12
■Café
3.10
2.48
2.76
4.02
Bois exotiques
47.60
58.40
66,62
57.63
Caoutchouc
19.50
18.80
16.48
12,53
Laines
‘6.50
7,53
6.20
5,66
Graines, fruits oléagineux...
34,80
35.17
32.80
26.70
Soies
0.40
0.72
0.60
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Riz
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86.88
81.57
85,20
Tabacs
13.10
20.52
24.41
34,76
Vanille
97.00
97.87
93.78
91.02
Thé
21.30
22.00
26.37
20.20
Huiles d’olives
76.0o
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74.64
73.30
Huiles fixes végétales
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32.55
Cire, gommes, résine
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Espèces médicinales
15.00
23.02
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Poivre et piment
95.50
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96.00
Phormium tonax, abaca
34,40
35.76
25.56
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Peaux et pelleteries
20,60
21.33
27.47
24.16
Teintures et tanins
6.60
9.21
7 ,'33
8,17
Joncs, sparte
39.70
50.93
49.55
51.88
Graphites ...
51.30
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68.44
Minerais divers
12.20
13,60
15,87
10.06
Cire animale
78.80
83.34
85.00
93,87
Huiles volatiles, parfums ....
29.9ê
32.06
27,90
24.76
(( Ne nous illusionnons pas, conclut la note
de M. Martelli, les progrès enregistrés, sauf en
ce qui concerne les céréales, le café et les peaux
et dans une certaine me'sure le riz, portent sur
des articles dont les importations ne se chiffrent
pas par des sommes importantes. Par contre, pour
les grands produits tels que la laine, le coton, la
soie, les sucres, les oléagineux, le caoutchouc et
les minerais, nous constatons une diminution de
l'apport colonial, alors que, sauf pour la laine,
les besoins de la métropole ont été plus grands
en 1928 qu’en 1927.
« Notons également une diminution de l’ap
port colonial pour le thé, le sagou, le salep et
le manioc. Il est vrai que l’apport de l’étranger
en ce qui concerne ces trois derniers produits a
également diminué.
« On remarquera que, par suite de la baisse
des prix du caoutchouc, cette matière première,
bien qu'introduite en France eh quantité plus
grande (27.242 quintaux métriques de plus), fi
gure pour 298.544.000 francs de moins au total
qu'en 1927.
<( C’est la quatrième année que nous publions
ce travail sur les importations coloniales, effectué
par M. Pobéguin, aussi avons-nous cru utile pour
permettre des comparaisons, de reproduire ci-
contre. en poids et en valeur le pourcentage de
l'apport colonial pendant les années 1925, 1926,
192/ et 1928. Au cours de la dernière année, onze
articles sont en augmentation ; parmi ceux-ci
quelques-uns (café, riz, tabac, cire animale) pa
raissent. être depuis quatre ans en progression
régulière et constante. C’est évidemment encou
rageant, mais c’est tout de même peu de chose
au regard du résultat à atteindre, surtout si l’on
considère que de 1927 à 1928, dix-sept articles
sont en diminution. Déjà, les constatations que
nous avions faites il y a un an, en comparant
les résultats de l’année 1927 à ceux de la précé
dente, n’étaient pas de nature à donner satis
faction.
« N’oublions pas cependant que la plupart de
nos colonies sont loin d’être dotées de l’outillage
qui leur est strictement indispensable. Pour ap
précier avec équité les résultats obtenus, si in
suffisants soient-ils, il faut les rapporter à l'é
chelle des moyens trop souvent modiques qui ont
été mis en oeuvre, he moment est évidemment
venu de tenter pour la conservation et l’accroi-
sement de la main-d’œuvre, pour F équipement
des territoires, pour la constitution et l’applica
tion des techniques particulières à chaque pro
duction un effort sérieux. »
Après l’accord aérien franco-italien
do 10 mars 1929 (,)
Nous n’avons pas été les seuls à relever les’
étranges conséquences de l’accord aérien signé à
Turin le 10 mars 1929 par M. Laurent Evnac et
M. Italo Balbo. Notre confrère La Tunisie fran
çaise (28-7) a consacré à la question l’article sui
vant dont les conclusions cadrent avec celles
que nous avons émises nous-mêmes, dans le der
nier Bulletin (p. 334) :
Nous avons annoncé que les accords conclus entre M.
Laurent Eynac, ministre de l'Air, et le Gouvernement ita
lien, allaient amener la création d’un service aérien actif
entre la Tunisie et la Péninsule.
Un premier avion, dans un voyage d’essai, a amené, en
même temps que le nouveau consul général d’Italie, M.
Rombieri, une des plus hautes autorités italiennes des mi
lieux de l’air.
L’Italie semble avoir apporté un soin tout particulier à
la sélection du personnel, aussi bien de vol que de base,
au choix des appareils, à l’établissement des tarifs et des
horaires.
Cinq départs par semaine uniront Tunis à Rome, deux
par la Sardaigne, deux par la Sicile, le cinquième en
ligne directe.
Ces services seront dirigés par un officier de la Marine
Royale, aussi courtois que distingué, qui est déjà sur place
depuis quelques semaines.
Nous ne pouvons que nous réjouir de l’effort ainsi réa
lisé pour faciliter les relations entre la Tunisie et la Pénin
sule, avec l’espoir que le développement de cette concur
rence aidera efficacement les actifs dirigeants locaux des
compagnies françaises de navigation aérienne à obtenir les
améliorations de matériel et de services qu’ils réclament
entre Tunis et la Métropole.
Mais nous relevons dans la presse italienne des informa
tions répétées qui parlent de la création a d’une base aéro
nautique italienne » à Kherreddine.
Nous avouons ne pas comprendre.
Il existe à Kherredinc une base française, qui ne man
quera pas de mettre, en excellente camaraderie, lous ses
aménagements et tout son dévouement au service des avia
teurs de toutes nationalités qui viendront amerrir sur le
lac Rahira.
(Il Voir l'Afrique française d'avril 1920 (p. 204), juin 1929
(p. 289), juillet 1929 (p. 333).
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