Titre : Revue technique de la production et de l'exportation des fruits et primeurs de l'Afrique du Nord
Éditeur : [s.n.?] (Casablanca, Alger)
Date d'édition : 1931-02-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32861553g
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 01 février 1931 01 février 1931
Description : 1931/02/01 (A1,N2)-1931/02/28. 1931/02/01 (A1,N2)-1931/02/28.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k3201592b
Source : CIRAD, 2018-238744
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 10/02/2019
Février 1931
de l'Afrique du Nord
CHRONIQUE DE LA PRODUCTION
La Culture des Agrumes en Floride
et dans les Etats Voisins (suite)
ooo
CONSEILS AUX PLANTEURS
Extraits du Farmer s Bulletin N° 1343 publié par le Ministère de l’Agriculture des Etats-Unis
Y. Emondage au moment de la Plantation.
Au moment de la plantation des jeunes ar
bres, les têtes doivent être émondées pour con
trebalancer l’effet produit par l’ablation de
nombreuses racines, lors de la transplanta
tion. Il est indispensable en effet de toujours
respecter une certaine harmonie entre le sys
tème des racines et celui des branches supé
rieures.
Les troncs ne possédant qu’une seule bran
che sans ramifications seront ramenés à une
hauteur ne dépassant pas 75 centimètres à
1 mètre du sol.
Beaucoup de cultivateurs préfèrent une hau
teur aussi réduite que possible. On permettra
alors à trois ou quatre branches latérales de
se développer jusqu’à une hauteur dépassant
l’arbre progressivement de 3 mètres 75 à 4
mètres. Toutes les autres branches devront
être coupées au fur et à mesure de leur dé
veloppement.
Lorsque les arbres sont plantés avec une
tête déjà formée, toutes les branches inutiles
seront supprimées et seuls seront respectés les
trois ou quatre rameaux utiles. Ils seront alors
taillés de façon à ne laisser à chacun que deux
ou trois bourgeons.
Les arbres faibles, ou ceux dont la croissan
ce est retardée après la plantation, doivent
être traités encore plus sévèrement.
Les arbres possédant une tête bien fournie
au moment de la plantation et qui auront été
soigneusement émondés pendant les années
suivantes, n’exigeront que peu de soins après
qu’ils auront commencé à porter des fruits.
Après que tout le lot de jeunes arbres aura
été mis en terre, il sera bon de dresser un plan
détaillé faisant ressortir l’emplacement de cha
que sujet et sa race.
YI. — Pour conserver au sol sa fertilité
Il y aura lieu d’adopter un système d’aména
gement du sol dont le but sera d’ajouter de
l’humus à la terre, de lui conserver son humi
dité, et sa fertilité et de le placer, en un mot,
dans les meilleures conditions pour détermi
ner la croissance des arbres.
Chaque méthode de culture dépendra des
conditions particulières de l’espèce qui y sera
plantée.
VII. — Des fertilisants.
La plupart des sols à agrumes dans les Etats
du Golfe, exigent un supplément de ferti
lisants si l’on veut obtenir le maximum de la
production fruitière. L’espèce, la quantité et la
fréquence de ces apports sont autant de ques
tions sans cesse débattues. Elles varient de
telle façon pour chaque espèce qu’il n’est pas
possible ici d’aborder d’autres principes de
fertilisation que des principes généraux.
Les novices auront profit, en l’espèce, à
consulter ceux nui exercent depuis longtemps
dans le pays et à se guider d’après leurs con
seils. Ils feront également bien de faire par
eux-mêmes l’essai des divers fertilisants, de
façon à déterminer les meilleures combinai
sons et les proportions les plus judicieuses,
propres à sa culture, lesquelles peuvent être
différentes de celles des cultures avoisinantes.
Il n’y a pas de problème de culture qui deman
de une étude plus serrée de la part du culti
vateur que celle des fertilisants.
Les éléments nécessaires à l’alimentation de
la plante qui devront être ajoutés par la voie
des fertilisants sont : l’Azote, l’Acide Phospho-
rique et la Potasse. L’azote joue un rôle impor
tant dans la formation du jeune bois et dans
la croissance des feuilles. Le manque d’azote
se remarque facilement par la couleur jaunâ
tre des feuilles et la croissance pénible des
arbres. L’excès d’azote, au contraire, surtout
dans ce qu’il convient de nommer ses formes
organiques, se révèle par la chute hâtive des
fruits, ou, en certains cas, leur croissance sous
une forme gonflée et grossière.
Les sources principales de l’azote organique
ou minéral sont le nitrate de soude et le sulfate
d’ammoniaque. L’action du premier est ex
cessivement rapide tandis que le second est
bien plus lent.
— 47 —
de l'Afrique du Nord
CHRONIQUE DE LA PRODUCTION
La Culture des Agrumes en Floride
et dans les Etats Voisins (suite)
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CONSEILS AUX PLANTEURS
Extraits du Farmer s Bulletin N° 1343 publié par le Ministère de l’Agriculture des Etats-Unis
Y. Emondage au moment de la Plantation.
Au moment de la plantation des jeunes ar
bres, les têtes doivent être émondées pour con
trebalancer l’effet produit par l’ablation de
nombreuses racines, lors de la transplanta
tion. Il est indispensable en effet de toujours
respecter une certaine harmonie entre le sys
tème des racines et celui des branches supé
rieures.
Les troncs ne possédant qu’une seule bran
che sans ramifications seront ramenés à une
hauteur ne dépassant pas 75 centimètres à
1 mètre du sol.
Beaucoup de cultivateurs préfèrent une hau
teur aussi réduite que possible. On permettra
alors à trois ou quatre branches latérales de
se développer jusqu’à une hauteur dépassant
l’arbre progressivement de 3 mètres 75 à 4
mètres. Toutes les autres branches devront
être coupées au fur et à mesure de leur dé
veloppement.
Lorsque les arbres sont plantés avec une
tête déjà formée, toutes les branches inutiles
seront supprimées et seuls seront respectés les
trois ou quatre rameaux utiles. Ils seront alors
taillés de façon à ne laisser à chacun que deux
ou trois bourgeons.
Les arbres faibles, ou ceux dont la croissan
ce est retardée après la plantation, doivent
être traités encore plus sévèrement.
Les arbres possédant une tête bien fournie
au moment de la plantation et qui auront été
soigneusement émondés pendant les années
suivantes, n’exigeront que peu de soins après
qu’ils auront commencé à porter des fruits.
Après que tout le lot de jeunes arbres aura
été mis en terre, il sera bon de dresser un plan
détaillé faisant ressortir l’emplacement de cha
que sujet et sa race.
YI. — Pour conserver au sol sa fertilité
Il y aura lieu d’adopter un système d’aména
gement du sol dont le but sera d’ajouter de
l’humus à la terre, de lui conserver son humi
dité, et sa fertilité et de le placer, en un mot,
dans les meilleures conditions pour détermi
ner la croissance des arbres.
Chaque méthode de culture dépendra des
conditions particulières de l’espèce qui y sera
plantée.
VII. — Des fertilisants.
La plupart des sols à agrumes dans les Etats
du Golfe, exigent un supplément de ferti
lisants si l’on veut obtenir le maximum de la
production fruitière. L’espèce, la quantité et la
fréquence de ces apports sont autant de ques
tions sans cesse débattues. Elles varient de
telle façon pour chaque espèce qu’il n’est pas
possible ici d’aborder d’autres principes de
fertilisation que des principes généraux.
Les novices auront profit, en l’espèce, à
consulter ceux nui exercent depuis longtemps
dans le pays et à se guider d’après leurs con
seils. Ils feront également bien de faire par
eux-mêmes l’essai des divers fertilisants, de
façon à déterminer les meilleures combinai
sons et les proportions les plus judicieuses,
propres à sa culture, lesquelles peuvent être
différentes de celles des cultures avoisinantes.
Il n’y a pas de problème de culture qui deman
de une étude plus serrée de la part du culti
vateur que celle des fertilisants.
Les éléments nécessaires à l’alimentation de
la plante qui devront être ajoutés par la voie
des fertilisants sont : l’Azote, l’Acide Phospho-
rique et la Potasse. L’azote joue un rôle impor
tant dans la formation du jeune bois et dans
la croissance des feuilles. Le manque d’azote
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tre des feuilles et la croissance pénible des
arbres. L’excès d’azote, au contraire, surtout
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organiques, se révèle par la chute hâtive des
fruits, ou, en certains cas, leur croissance sous
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Les sources principales de l’azote organique
ou minéral sont le nitrate de soude et le sulfate
d’ammoniaque. L’action du premier est ex
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bien plus lent.
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