Titre : Informations de l'Agence économique de Madagascar : bulletin mensuel / Gouvernement général de Madagascar et dépendances
Auteur : Madagascar. Agence économique (France). Auteur du texte
Auteur : Madagascar. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1926-02-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb327919860
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 01 février 1926 01 février 1926
Description : 1926/02/01 (A6,N2). 1926/02/01 (A6,N2).
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Description : Collection numérique : BIPFPIG976 Collection numérique : BIPFPIG976
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k3201506k
Source : CIRAD, 2018-238753
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 10/03/2019
111
Sixième Année. — N° 2
Gouvernement Général de Madagascar et Dépendances
1 er Février 1926
INFORMATIONS
de l’Agepce Economique de Madagascar
bulletin mensuel
xAbonnements France et Colonies : 25 fr. par an.
•M
RÉDUCTION & ADMINISTRATION
40, Rue du Général-Foy, Paris-S c — Téléph. Laborde 10-î
PUBLICITE & ABONNEMENTS
P. BAILLARD, 12, Rue Bertin - Poirée
Ch. Postaux N° 851.60
PARIS
SOMMAIRE
L’Utilisation des Mélasses coloniales.
Bloc-Notes : Prorogation du rnod'us vivendi franco-hellénique. —
Constitution d’un Syndicat des Riz, Maniocs et Grains de
Madagascar. — Admission des Entrepôts de la Chambre de
Commerce de Bordeaux aux livraisons à faire au titre du
Marché des Riz de Paris. — Une Exposition concernant les
travaux publics des Colonies françaises. — Budget local et
budgets annexes de Madagascar pour l’exercice 1926. —
Annuaire général de Madagascar et Dépendances. — La Ban
que d’Emission de Madagascar. — Correctifs de change. —
La participation étrangère aux adjudications et fournitures en
Italie. — Demandes d’articles reçus par « The Franco-Ame-
rican Board of Gomerce and Industry ». — Avis di’adjudi-
cations.
Marché des Produits de Madagascar à Londres (décembre 1925).
La progression du trafic sur les Chemins de fer de Madagascar.
Textes officiels intéressant le Commerce, l’Agriculture et l’Indus
trie.
Aspects touristiques de la Province de Diégo-Suarez.
Madagascar et la situation du Marché mondial de la Vanille.
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Nous informons nos lecteurs que le prix de Vabonnement est porté à 25 francs par an. Les abonnements partent du 1 er janvier de
l’année en cours. Les abonnés en cours d’année recevront les numéros parus depuis le mois de janvier.
Toute la correspondance, les chèques et mandats pour les abonnements, annonces et publicité, doivent être adressés à M. Baillard,
12, rue Bertin-Poirée, Paris (1 er ). Ch. Postaux N° 851.60
L’utilisation des Mélasses
La distillerie'a de tout temps revendiqué comme une sorte de droit
naturel la priorité sur la mélasse indigène. En raison de l’insuffisance
de Lu. j.a-0 duc lion, ce droit ne saurait s’exercer sans apporter d'entraves
à l'industrie des produits mêlas,sés.
Il incombe donc au fabricant d’aliments mélasses de rechercher la
solution qui lui procurera sa matière première.
Celle qui se présente d’elle-même est de recourir à ta mélasse de
canne de nos colonies et des pays étrangers. L’Angleterre, la Hollande,
les Pays Scandinaves, les Etats-Unis ont adopté ce moyen. Sommes-nous
en mesure de recourir à un procédé semblable ?
La mélasse de canne diffère dans sa composition de la mélasse de
betterave. La teneur en sucre est la même, environ 50 %. Mais alors
que le sucre de la mélasse de betterave est entièrement cristallisable,
celui de la mélasse de canne n’est cristallisable que pour une partie,
l’autre partie étant du sucre inverti, autrement dit du glucose. Cette
Variation n’influe en rien sur la valeur alimentaire qui est égale pour
les deux espèces de sucre. Dans la mélasse de betterave, c’est le salin
qui arrête l’extraction du sucre cristallisable ; dans la mélasse de canne,
c’est le glucose.
La supériorité de la mélasse de canne, au point de vue alimentaire,
céside dans ce fait qu’elle ne contient pas de salin ; tout au moins le
salin qu’elle contient en faible quantité, est à base de soude et non de
Potasse, ce qui lui enlève tout caractère nocif. Les animaux peuvent en
consommer à satiété, sans danger aucun.
c ^'~’ Certains ont pF^fencfu que la dispersion des colonies françaises cons
tituait un obstacle au groupement des mélasses coloniales françaises
et à leur transport en quantités commerciales. Il est aisé de se rendre
compte qu’il s’agit là d’observateurs superficiels qui se sont bornés
à un examen puérile de la distribution géographique de nos possessions
d’outre-mer. Les faits se sont -d’ailleurs chargés de leur opposer un
démenti formel. Nous avons rappelé dans nos précédents numéros les
sollicitations dont nos colonies des Antilles sont l’objet de la part d’expor
tateurs de mélasses américains et anglais. Or, Madasgascar et la Réu
nion constituent à l’heure actuelle un groupement de production sucrière
qui peut dès maintenant et progressivement dans l’avenir alimenter un
trafic mélassier d’importance croissante. Non seulement un navire ru
sa nt la Réunion et Madagascar pourrait trouver à se charger de
mélasses, mais le contingentement des rhums a pour effet d’inciter les
exploitants à recourir à l’exportation directe de leurs mélasses dont, les
produits distillés ne pourraient sortir sous le bénéfice du contingent.
Quant aux mélasses des pays étrangers, notre tarif douanier les
frappe d’un droit prohibitif de 750 francs la tonne, droit voisin de la
valeur de la, marchandise elle-même.
Le transport des mélasses exige des conditions un peu spéciales
mais qui ne sont cependant pas irréalisables. L’Angleterre et les Etats-
Unis ont constitué dans ce but un outillage maritime puissant. Jusqu’à
ce jour, les mélasses de canne d’origine étrangère n’ont pu en raison
des droits dont elles sont frappées et de leur prix — la mélasse de canne
se trouve cotée sur le marché de Londres de 800 à 900 francs la tonne
— alimenter notre industrie mélassière.
Ces deux obstacles prédominants ne peuvent exister pour les
mélasses originaires de nos colonies de l’Océan Indien qui, tout au con
traire, y trouvent une sorte de protection à leur entrée dans l’économie
nationale.
Les exportateurs éventuels de mélasses malgaches que cette ques
tion intéresserait, peuvent s’adresser à l’Agence pour renseignements
complémentaires.
Coloniales
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Sixième Année. — N° 2
Gouvernement Général de Madagascar et Dépendances
1 er Février 1926
INFORMATIONS
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PARIS
SOMMAIRE
L’Utilisation des Mélasses coloniales.
Bloc-Notes : Prorogation du rnod'us vivendi franco-hellénique. —
Constitution d’un Syndicat des Riz, Maniocs et Grains de
Madagascar. — Admission des Entrepôts de la Chambre de
Commerce de Bordeaux aux livraisons à faire au titre du
Marché des Riz de Paris. — Une Exposition concernant les
travaux publics des Colonies françaises. — Budget local et
budgets annexes de Madagascar pour l’exercice 1926. —
Annuaire général de Madagascar et Dépendances. — La Ban
que d’Emission de Madagascar. — Correctifs de change. —
La participation étrangère aux adjudications et fournitures en
Italie. — Demandes d’articles reçus par « The Franco-Ame-
rican Board of Gomerce and Industry ». — Avis di’adjudi-
cations.
Marché des Produits de Madagascar à Londres (décembre 1925).
La progression du trafic sur les Chemins de fer de Madagascar.
Textes officiels intéressant le Commerce, l’Agriculture et l’Indus
trie.
Aspects touristiques de la Province de Diégo-Suarez.
Madagascar et la situation du Marché mondial de la Vanille.
=' . Ml 'I i ■ ,m ..ir, „■ r.,-.. r--r.i i
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L’utilisation des Mélasses
La distillerie'a de tout temps revendiqué comme une sorte de droit
naturel la priorité sur la mélasse indigène. En raison de l’insuffisance
de Lu. j.a-0 duc lion, ce droit ne saurait s’exercer sans apporter d'entraves
à l'industrie des produits mêlas,sés.
Il incombe donc au fabricant d’aliments mélasses de rechercher la
solution qui lui procurera sa matière première.
Celle qui se présente d’elle-même est de recourir à ta mélasse de
canne de nos colonies et des pays étrangers. L’Angleterre, la Hollande,
les Pays Scandinaves, les Etats-Unis ont adopté ce moyen. Sommes-nous
en mesure de recourir à un procédé semblable ?
La mélasse de canne diffère dans sa composition de la mélasse de
betterave. La teneur en sucre est la même, environ 50 %. Mais alors
que le sucre de la mélasse de betterave est entièrement cristallisable,
celui de la mélasse de canne n’est cristallisable que pour une partie,
l’autre partie étant du sucre inverti, autrement dit du glucose. Cette
Variation n’influe en rien sur la valeur alimentaire qui est égale pour
les deux espèces de sucre. Dans la mélasse de betterave, c’est le salin
qui arrête l’extraction du sucre cristallisable ; dans la mélasse de canne,
c’est le glucose.
La supériorité de la mélasse de canne, au point de vue alimentaire,
céside dans ce fait qu’elle ne contient pas de salin ; tout au moins le
salin qu’elle contient en faible quantité, est à base de soude et non de
Potasse, ce qui lui enlève tout caractère nocif. Les animaux peuvent en
consommer à satiété, sans danger aucun.
c ^'~’ Certains ont pF^fencfu que la dispersion des colonies françaises cons
tituait un obstacle au groupement des mélasses coloniales françaises
et à leur transport en quantités commerciales. Il est aisé de se rendre
compte qu’il s’agit là d’observateurs superficiels qui se sont bornés
à un examen puérile de la distribution géographique de nos possessions
d’outre-mer. Les faits se sont -d’ailleurs chargés de leur opposer un
démenti formel. Nous avons rappelé dans nos précédents numéros les
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tateurs de mélasses américains et anglais. Or, Madasgascar et la Réu
nion constituent à l’heure actuelle un groupement de production sucrière
qui peut dès maintenant et progressivement dans l’avenir alimenter un
trafic mélassier d’importance croissante. Non seulement un navire ru
sa nt la Réunion et Madagascar pourrait trouver à se charger de
mélasses, mais le contingentement des rhums a pour effet d’inciter les
exploitants à recourir à l’exportation directe de leurs mélasses dont, les
produits distillés ne pourraient sortir sous le bénéfice du contingent.
Quant aux mélasses des pays étrangers, notre tarif douanier les
frappe d’un droit prohibitif de 750 francs la tonne, droit voisin de la
valeur de la, marchandise elle-même.
Le transport des mélasses exige des conditions un peu spéciales
mais qui ne sont cependant pas irréalisables. L’Angleterre et les Etats-
Unis ont constitué dans ce but un outillage maritime puissant. Jusqu’à
ce jour, les mélasses de canne d’origine étrangère n’ont pu en raison
des droits dont elles sont frappées et de leur prix — la mélasse de canne
se trouve cotée sur le marché de Londres de 800 à 900 francs la tonne
— alimenter notre industrie mélassière.
Ces deux obstacles prédominants ne peuvent exister pour les
mélasses originaires de nos colonies de l’Océan Indien qui, tout au con
traire, y trouvent une sorte de protection à leur entrée dans l’économie
nationale.
Les exportateurs éventuels de mélasses malgaches que cette ques
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