Titre : Le Mois colonial et maritime : Organe de l'Action coloniale
Auteur : Action coloniale et maritime (France). Auteur du texte
Éditeur : L'Action coloniale (Paris)
Date d'édition : 1904-09-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb344957149
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 01 septembre 1904 01 septembre 1904
Description : 1904/09/01 (A2,N19)-1904/09/30. 1904/09/01 (A2,N19)-1904/09/30.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k3201416m
Source : CIRAD, 2018-237394
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 10/02/2019
— 361 —
important débouché pour ses produits, sans compter celui
des Antilles françaises et le marché de sa propre consom
mation locale, à laquelle elle 11e suffit même pas actuelle
ment.
Rappelons très brièvement que la canne à sucre (rhum,
mélasse), le cacaoyer (production annuelle 26.000 kilos), le
caféier, le roucouyer, l’herbe de Para, dont il ne subsiste
plus (pie quelques plantations éparses, ou loin d’être en
rapport avec l’étendue du pays, rendent d’excellents pro
duits, très estimés sur les marchés européens.
Mais, outre les anciennes cultures qu’il faut régénérer et
agrandir, combien d’autres richesses y seraient exploitables
et rémunératrices !
Tout d’abord, le coton, si à l’ordre du jour dans nos colo
nies françaises ; puis les plantes oléagineuses, telles que
l’arachide, le cocotier, le ricin, le sésame et le carapa, qui
pourraient alimenter toutes les savonneries et fabriques de
bougies de Marseille. M. le docteur Heckel, l’éminent pro
fesseur, en a fait une élude très approfondie, de même qu’il
a publié une très savante brochure sur toutes les « plantes
médicinales et toxiques de la Guyane française ». Le ma
nioc, le riz, le maïs, l’arbre à pain, parmi les plantes fécu
lentes, la vanille, le poivrier le gingembre, le citronnier,
l’oranger, parmi les plantes aromatiques ; le bananier,
l’ananas, le cocotier, le bambou, les palmiers, etc., sont les
principales plantes qui sont appelées à une culture rai
sonnée susceptible de bénéfices en Guyane.
Quant à l’industrie forestière, elle est immense comme
ses forets elles-mêmes, qui renferment en leur sein des bois
durs comme le gaïae et l’ébène, le bois de fer et l’acajou, et
un nombre incalculable d’essences précieuses, de construc
tion et d’ébénisterie. — Donnons toutefois une mention
toute spéciale au caoutchoutier. voisin de Y Jlevea brasiliensis
du Para et surtout au Balata, végétal d’un grand avenir in-
dustriel dont la gomme-résine est analogue sinon identique
à la gutta-percha de la Malaisie. — Déjà, du reste, des exploi
tations très importantes de ce végétal existent en Guyane
anglaise. Mais 011 peut dire qu'en l'état actuel de la colonie,
la Guyane est le pays d’élevage par excellence, dans cer
taines régions au moins, grâce à ses 200.000 hectares de sava-
important débouché pour ses produits, sans compter celui
des Antilles françaises et le marché de sa propre consom
mation locale, à laquelle elle 11e suffit même pas actuelle
ment.
Rappelons très brièvement que la canne à sucre (rhum,
mélasse), le cacaoyer (production annuelle 26.000 kilos), le
caféier, le roucouyer, l’herbe de Para, dont il ne subsiste
plus (pie quelques plantations éparses, ou loin d’être en
rapport avec l’étendue du pays, rendent d’excellents pro
duits, très estimés sur les marchés européens.
Mais, outre les anciennes cultures qu’il faut régénérer et
agrandir, combien d’autres richesses y seraient exploitables
et rémunératrices !
Tout d’abord, le coton, si à l’ordre du jour dans nos colo
nies françaises ; puis les plantes oléagineuses, telles que
l’arachide, le cocotier, le ricin, le sésame et le carapa, qui
pourraient alimenter toutes les savonneries et fabriques de
bougies de Marseille. M. le docteur Heckel, l’éminent pro
fesseur, en a fait une élude très approfondie, de même qu’il
a publié une très savante brochure sur toutes les « plantes
médicinales et toxiques de la Guyane française ». Le ma
nioc, le riz, le maïs, l’arbre à pain, parmi les plantes fécu
lentes, la vanille, le poivrier le gingembre, le citronnier,
l’oranger, parmi les plantes aromatiques ; le bananier,
l’ananas, le cocotier, le bambou, les palmiers, etc., sont les
principales plantes qui sont appelées à une culture rai
sonnée susceptible de bénéfices en Guyane.
Quant à l’industrie forestière, elle est immense comme
ses forets elles-mêmes, qui renferment en leur sein des bois
durs comme le gaïae et l’ébène, le bois de fer et l’acajou, et
un nombre incalculable d’essences précieuses, de construc
tion et d’ébénisterie. — Donnons toutefois une mention
toute spéciale au caoutchoutier. voisin de Y Jlevea brasiliensis
du Para et surtout au Balata, végétal d’un grand avenir in-
dustriel dont la gomme-résine est analogue sinon identique
à la gutta-percha de la Malaisie. — Déjà, du reste, des exploi
tations très importantes de ce végétal existent en Guyane
anglaise. Mais 011 peut dire qu'en l'état actuel de la colonie,
la Guyane est le pays d’élevage par excellence, dans cer
taines régions au moins, grâce à ses 200.000 hectares de sava-
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