Presse et revues
12 pages
Titre : Chronique mensuelle / L'Institut colonial français
Auteur : Institut colonial français (Paris). Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1922-07-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb327925070
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 01 juillet 1922 01 juillet 1922
Description : 1922/07/01 (A2,N7)-1922/07/31. 1922/07/01 (A2,N7)-1922/07/31.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k3201365r
Source : CIRAD, 2018-238761
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 10/02/2019
Deuxième Année. — N° 7.
Le Numéro : 0 fr. 50
Juillet 1922.
I
Colonial F
nstitut v^oioniai i rançais
CHRONIQUE MENSUELLE
La FRANCE chez elle
aux COLONIES
. RÉDACTION & ADMINISTRATION J
| PARIS (2 e ) - 4, Rue Volney - PARIS (2 e ) t Les COLONIES chez elles
TÉLÉPHONE : CENTRAL o5-86 4 en FRANCE
Abonnements : Union postale, 6fr. ; Etranger, 8 fr. |
LA VIE DE L’INSTITUT COLONIAL FRANÇAIS
NOTRE ASSEMBLÉE GÉNÉRALE ANNUELLE
Notre Assemblée générale s’est tenue le 29 du mois
^rnier, sous, la présidence de M. Charles de Rouvre, Pré
sent en exercice ; il était assisté de notre Secrétaire géné
pi) M. Alcide Delmont, et de notre Directeur, M. Gheer-
Drandt.
La séance est ouverte par une allocution du Président,
dont nos lecteurs trouveront d’autre part le texte in extenso;
?<#is ne l’analyserons donc pas ici, et nous nous bornerons
a constater qu’un véritable succès lui fut réservé et que,
Par ses applaudissements unanimes, l’assistance donna
s °n approbation pleine et entière aux résultats exposés et
prévisions énoncées, autant qu’à la personnalité dis
tinguée, qu’une longue carrière de réalisations et d’hon
neur a placée à la tête de notre association.
M. Delmont rappela ensuite que l’Institut qui est encore
de fondation si récente, a eu nécessairement comme toutes
le s Associations similaires, à surmonter des difficultés de
to Ut ordre que la crise actuelle rendait inévitables. Il a sur
monte ces difficultés, il a accompli une œuvre qui, pour
e !re modeste, n’en est pas moins efficace et sérieuse ainsi
Çü’il vient d’apparaître d’après l’exposé du Président.
Nos principaux efforts ont donc été surtout absorbés
INr le développement matériel de notre organisme, et il
f aut bien convenir qu’ils ont jusqu’ici obtenu des résul
tats assez satisfaisants, puisque nous voici installés dans un
S1 ège social qui répond d’une façon convenable à la répu
tation morale que nous avons acquise. Si notre but n’est
Pas entièrement atteint, du moins sommes-nous dans la
Dpnne voie et, grâce aux conseils de notre Comité de
direction et de toutes les personnalités qui ont accepté de
figurer dans nos divers Comités d’études et d’actions colo-
fiiales, nous sommes en mesure de persévérer dans l’ac-
c °niplissement progressif de notre programme.
Les encouragements les plus précieux émanant des
Personnalités métropolitaines et coloniales des plus haut
Placées, les témoignages de la considération la plus flat
teuse, nous parviennent constamment, et nous essaierons
donc de rendre toujours plus féconde notre intervention
pissante et constante en faveur de l’idée coloniale dont
fi°us sommes les ouvriers ardents et dévoués.
Notre Secrétaire général est très applaudi et récompensé
ainsi par les marques de sympathie de l’Assemblée géné
rale, de toute son action ardente et désintéressée pour
l’Institut qui est né de sa pensée et auquel sa foi et son
dévouement ont su gagner tant de concours et préparer un
avenir durable.
M. Gheerbrandt lit ensuite pour M. Marcel Bénard, Tré
sorier, appelé à Londres par des affaires urgentes, un
rapport très substantiel qui montre quel empressé accueil
a, dès le début, reçu l’idée de la création d’un Institut Colo
nial Français, et combien cette année, malgré la crise des
affaires, nous sont restés fidèles les concours financiers
et moraux recueillis dès le début. Ce rapport se termine par
un appel qui est à citer tout entier : « Je ne saurais trop
insister auprès de chacun de vous, étant donné le dévelop
pement que notre Institut a pris depuis sa fondation, pour
que chacun fasse un effort, non seulement ceux qui n’ont
pas acquitté leurs cotisations pour la payer, mais encore
ceux qui peuvent agir auprès de leurs relations pour ame
ner à l’Institut des adhérents et des appuis nouveaux.
(( L’idée coloniale, qui est une des grandes idées fran
çaises et qui permet à la France, malgré sa faible natalité,
de jouer dans le monde un rôle de grande puissance, à côté
des puissances à population beaucoup plus nombreuse,
doit être soutenue par tous. C’est le rôle d’institutions
comme la nôtre de répandre cette idée, de la nationaliser.
Notre Institut répond à des buts, il procède de conceptions
pratiques : en permettant aux personnalités qui s’y réunis
sent d’entrer en contact avec les personnalités coloniales,
en favorisant la diffusion et la solution des questions colo
niales, actuellement encore mal connues, il agit sur l’opi
nion et crée ainsi un mouvement colonial de plus en plus
étendu. Au moment où la France, épuisée par une guerre
très lourde, a besoin de mettre à profit toutes les possibi
lités dont elle dispose, et parmi lesquelles nos colonies
constituent une réserve en quelque sorte inépuisable, si
elle sait en tirer tout le parti quelle comporte, c’est peu
demander au patriotisme de chacun de nous que de dis
traire une parcelle de son revenu, en faveur d’œuvres si
propices à la réalisation, par l’effort national, de richesses
trop longtemps en sommeil. »
Le Numéro : 0 fr. 50
Juillet 1922.
I
Colonial F
nstitut v^oioniai i rançais
CHRONIQUE MENSUELLE
La FRANCE chez elle
aux COLONIES
. RÉDACTION & ADMINISTRATION J
| PARIS (2 e ) - 4, Rue Volney - PARIS (2 e ) t Les COLONIES chez elles
TÉLÉPHONE : CENTRAL o5-86 4 en FRANCE
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LA VIE DE L’INSTITUT COLONIAL FRANÇAIS
NOTRE ASSEMBLÉE GÉNÉRALE ANNUELLE
Notre Assemblée générale s’est tenue le 29 du mois
^rnier, sous, la présidence de M. Charles de Rouvre, Pré
sent en exercice ; il était assisté de notre Secrétaire géné
pi) M. Alcide Delmont, et de notre Directeur, M. Gheer-
Drandt.
La séance est ouverte par une allocution du Président,
dont nos lecteurs trouveront d’autre part le texte in extenso;
?<#is ne l’analyserons donc pas ici, et nous nous bornerons
a constater qu’un véritable succès lui fut réservé et que,
Par ses applaudissements unanimes, l’assistance donna
s °n approbation pleine et entière aux résultats exposés et
prévisions énoncées, autant qu’à la personnalité dis
tinguée, qu’une longue carrière de réalisations et d’hon
neur a placée à la tête de notre association.
M. Delmont rappela ensuite que l’Institut qui est encore
de fondation si récente, a eu nécessairement comme toutes
le s Associations similaires, à surmonter des difficultés de
to Ut ordre que la crise actuelle rendait inévitables. Il a sur
monte ces difficultés, il a accompli une œuvre qui, pour
e !re modeste, n’en est pas moins efficace et sérieuse ainsi
Çü’il vient d’apparaître d’après l’exposé du Président.
Nos principaux efforts ont donc été surtout absorbés
INr le développement matériel de notre organisme, et il
f aut bien convenir qu’ils ont jusqu’ici obtenu des résul
tats assez satisfaisants, puisque nous voici installés dans un
S1 ège social qui répond d’une façon convenable à la répu
tation morale que nous avons acquise. Si notre but n’est
Pas entièrement atteint, du moins sommes-nous dans la
Dpnne voie et, grâce aux conseils de notre Comité de
direction et de toutes les personnalités qui ont accepté de
figurer dans nos divers Comités d’études et d’actions colo-
fiiales, nous sommes en mesure de persévérer dans l’ac-
c °niplissement progressif de notre programme.
Les encouragements les plus précieux émanant des
Personnalités métropolitaines et coloniales des plus haut
Placées, les témoignages de la considération la plus flat
teuse, nous parviennent constamment, et nous essaierons
donc de rendre toujours plus féconde notre intervention
pissante et constante en faveur de l’idée coloniale dont
fi°us sommes les ouvriers ardents et dévoués.
Notre Secrétaire général est très applaudi et récompensé
ainsi par les marques de sympathie de l’Assemblée géné
rale, de toute son action ardente et désintéressée pour
l’Institut qui est né de sa pensée et auquel sa foi et son
dévouement ont su gagner tant de concours et préparer un
avenir durable.
M. Gheerbrandt lit ensuite pour M. Marcel Bénard, Tré
sorier, appelé à Londres par des affaires urgentes, un
rapport très substantiel qui montre quel empressé accueil
a, dès le début, reçu l’idée de la création d’un Institut Colo
nial Français, et combien cette année, malgré la crise des
affaires, nous sont restés fidèles les concours financiers
et moraux recueillis dès le début. Ce rapport se termine par
un appel qui est à citer tout entier : « Je ne saurais trop
insister auprès de chacun de vous, étant donné le dévelop
pement que notre Institut a pris depuis sa fondation, pour
que chacun fasse un effort, non seulement ceux qui n’ont
pas acquitté leurs cotisations pour la payer, mais encore
ceux qui peuvent agir auprès de leurs relations pour ame
ner à l’Institut des adhérents et des appuis nouveaux.
(( L’idée coloniale, qui est une des grandes idées fran
çaises et qui permet à la France, malgré sa faible natalité,
de jouer dans le monde un rôle de grande puissance, à côté
des puissances à population beaucoup plus nombreuse,
doit être soutenue par tous. C’est le rôle d’institutions
comme la nôtre de répandre cette idée, de la nationaliser.
Notre Institut répond à des buts, il procède de conceptions
pratiques : en permettant aux personnalités qui s’y réunis
sent d’entrer en contact avec les personnalités coloniales,
en favorisant la diffusion et la solution des questions colo
niales, actuellement encore mal connues, il agit sur l’opi
nion et crée ainsi un mouvement colonial de plus en plus
étendu. Au moment où la France, épuisée par une guerre
très lourde, a besoin de mettre à profit toutes les possibi
lités dont elle dispose, et parmi lesquelles nos colonies
constituent une réserve en quelque sorte inépuisable, si
elle sait en tirer tout le parti quelle comporte, c’est peu
demander au patriotisme de chacun de nous que de dis
traire une parcelle de son revenu, en faveur d’œuvres si
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