Titre : Chronique mensuelle / L'Institut colonial français
Auteur : Institut colonial français (Paris). Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1922-04-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb327925070
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 01 avril 1922 01 avril 1922
Description : 1922/04/01 (A2,N4)-1922/04/30. 1922/04/01 (A2,N4)-1922/04/30.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k3201362h
Source : CIRAD, 2018-238761
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 10/02/2019
Deuxièm e Année.— N° 4.
Le Numéro : 0 fr. 30
Avril 1922.
Institut Colonial F
rancais
CHRONIQUE MENSUELLE
La FRANCE chez elle
aux COLONIES
RÉDACTION & ADMINISTRATION
PARIS (2 e ) - 4, Rue Volney - PARIS (2 e )
TÉLÉPHONE : CENTRAL o5-86
Abonnements : Union postale, 3 fr. ; Etranger, 4 fr.
U'i
w
Les COLONIES chez elles
en FRANCE
LA VIE DE L’INSTITUT COLONIAL FRANÇAIS
LE RECRUTEMENT INDIGÈNE
LL C. F., on se souvient d’avoir lu ici un vœu forte
ment motivé et d’importantes études sur la question, s’est
employé de tout son pouvoir à la réduction des effectifs colo
niaux, soutenu en cela, du reste, par toutes les sympathies
aes milieux compétents, et par l’approbation unanime des
Chambres de Commerce aux Colonies.
La cause était trop juste pour ne pas triompher : la néces
sité de conserver une main-d’œuvre indispensable au déve
loppement de nos possessions d’outre-mer s’est imposée si
bien que la loi d’organisation générale fait aujourd’hui
seulement état d’un effectif de 100.000 indigènes. Sur ce
nombre, 27.000 serviraient en France, les 73.000 autres
Estant dans leur pays d’origine. C’est exactement ce que
nous demandions! Nous avons conscience d’avoir bien servi
les intérêts vitaux de notre domaine colonial, et notre satis
faction est d’autant plus profonde que nous savions trop
vers quels dangers réels, maintenant étouffés dans l’œuf, on
se dirigeait en persistant dans cette voie néfaste du recru
tement à outrance.
UNE POLITIQUE FRANÇAISE AU LIBÉRIA
Notre Comité de Direction avait émis, en janvier dernier,
Un vœu tendant à la réalisation d’une politique de resserre
ment des liens français avec le Libéria et d’une collaboration
anglo-franco-américaine dans l’essor économique de ce
pays. D’après la réponse précise que nous avons reçue du
Ministère des Affaires étrangères, les nombreuses démarches
tentées par notre gouvernement pour intéresser l’industrie
française au développement du Libéria, ont été renouvelées
dès que les négociations menées à Washington pour la con
clusion d’un emprunt ont été connues. Le concours de cer
taines maisons qui pourraient éventuellement représenter
les intérêts français dans un consortium franco-anglo-amé
ricain serait assuré.
D’autre part, le Gouvernement convaincu de la néces
sité de parer à l’insuffisance scandaleuse de notre trafic
maritime avec le Libéria, a pris l’initiative de demander
aux Compagnies Fraissinet et Cyprien Fabre d’étudier la
possibilité d’organiser des escales régulières à Monrovia,
Nous restons d’autant plus attentifs à l’action du Quai
d’Orsay, que l’emprunt du Libéria aux Etats-Unis sanc
tionne, on le sait, une annexion plus ou moins dissimulée
de la petite République par la grande. Et si notre pays doit
s’incliner devantxette annexion, puisqu'il 11’a pas su tirer
parti auparavant de sa situation privilégiée en A. O. F. et
dans l’Etat Noir limitrophe de ses colonies de la Guinée et
de la Côte d’ivoire, peut-être n’est-il pas trop tard pour
essayer du moins d’en atténuer les conséquences, en faisant
valoir maintenant cette situation et ce voisinage pour obte
nir certaines compensations?
NOTRE COMITÉ DE DIRECTION
Faute de place, nous n’avions pu, dans notre dernière
Chronique, donner le texte des vœux émis par le Comité
en février sur l’admission temporaire en franchise des
produits étrangers aux colonies et sur l’élévation des droits
sur le commerce d’exportation en Océanie. L’une de ce*
résolutions a déjà été suivie d’effet : l’abrogation de l’arti
cle 3o de la loi du 16 mai i863 est aujourd’hui chose
faite, le projet de loi n° 333o ayant été voté sur le rapport
favorable de M. Néron, le 2 mars dernier. Quant à la
seconde, elle rencontre une résistance qui n’est pas pour
nous surprendre; mais nos adhérents et amis nous savent
persévérants, et nous espérons aboutir.
Le i5 mars, notre Comité de Direction conviait à une
séance exceptionnelle les membres des bureaux de nos
divers Comités d’études et d’action coloniales pour entendre
d’abord le général Messimy sur la mission qu’il venait
d’accomplir dans la vallée du Niger, et pour délibérer
ensuite sur une résolution à émettre sur le programme
ministériel de mise en valeur des colonies. v
On remarquait notamnlent dans l’assistance :
MM. de Rouvre, président; Alcide Delmont, secrétaire géné
ral; Marcel Renard, trésorier; colonel Bernard, Cahen-Fuzier,
Jean Hersent, comte d’Ormesson, Superville, du Comité de
direction; J. Godin, généraux Aubier et Messimy; Paul Bluy-
sen, Bartiioloni, Candace, Tiioumyre, députés ; gouverneurs
Hesling et Olivier; Appleton, Godard, P. Lévy-Salvador,
Gheerbrandt, notre directeur, etc..., etc...
Le général Messimy exposa les observations qu’il recueil
lit au cours de son voyage d’études de cinq semaines; les
essais de culture du coton ont donné des résultats magni
fiques, il faut pourtant les poursuivre quelques années
encore avant de commencer les grands travaux propre
ment dits. Niais la culture du coton dans la vallée du Niger
n’est, pour l’ancien ministre des Colonies, une utopie pas
plus du point de vue économique que du point de vue des
Le Numéro : 0 fr. 30
Avril 1922.
Institut Colonial F
rancais
CHRONIQUE MENSUELLE
La FRANCE chez elle
aux COLONIES
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en FRANCE
LA VIE DE L’INSTITUT COLONIAL FRANÇAIS
LE RECRUTEMENT INDIGÈNE
LL C. F., on se souvient d’avoir lu ici un vœu forte
ment motivé et d’importantes études sur la question, s’est
employé de tout son pouvoir à la réduction des effectifs colo
niaux, soutenu en cela, du reste, par toutes les sympathies
aes milieux compétents, et par l’approbation unanime des
Chambres de Commerce aux Colonies.
La cause était trop juste pour ne pas triompher : la néces
sité de conserver une main-d’œuvre indispensable au déve
loppement de nos possessions d’outre-mer s’est imposée si
bien que la loi d’organisation générale fait aujourd’hui
seulement état d’un effectif de 100.000 indigènes. Sur ce
nombre, 27.000 serviraient en France, les 73.000 autres
Estant dans leur pays d’origine. C’est exactement ce que
nous demandions! Nous avons conscience d’avoir bien servi
les intérêts vitaux de notre domaine colonial, et notre satis
faction est d’autant plus profonde que nous savions trop
vers quels dangers réels, maintenant étouffés dans l’œuf, on
se dirigeait en persistant dans cette voie néfaste du recru
tement à outrance.
UNE POLITIQUE FRANÇAISE AU LIBÉRIA
Notre Comité de Direction avait émis, en janvier dernier,
Un vœu tendant à la réalisation d’une politique de resserre
ment des liens français avec le Libéria et d’une collaboration
anglo-franco-américaine dans l’essor économique de ce
pays. D’après la réponse précise que nous avons reçue du
Ministère des Affaires étrangères, les nombreuses démarches
tentées par notre gouvernement pour intéresser l’industrie
française au développement du Libéria, ont été renouvelées
dès que les négociations menées à Washington pour la con
clusion d’un emprunt ont été connues. Le concours de cer
taines maisons qui pourraient éventuellement représenter
les intérêts français dans un consortium franco-anglo-amé
ricain serait assuré.
D’autre part, le Gouvernement convaincu de la néces
sité de parer à l’insuffisance scandaleuse de notre trafic
maritime avec le Libéria, a pris l’initiative de demander
aux Compagnies Fraissinet et Cyprien Fabre d’étudier la
possibilité d’organiser des escales régulières à Monrovia,
Nous restons d’autant plus attentifs à l’action du Quai
d’Orsay, que l’emprunt du Libéria aux Etats-Unis sanc
tionne, on le sait, une annexion plus ou moins dissimulée
de la petite République par la grande. Et si notre pays doit
s’incliner devantxette annexion, puisqu'il 11’a pas su tirer
parti auparavant de sa situation privilégiée en A. O. F. et
dans l’Etat Noir limitrophe de ses colonies de la Guinée et
de la Côte d’ivoire, peut-être n’est-il pas trop tard pour
essayer du moins d’en atténuer les conséquences, en faisant
valoir maintenant cette situation et ce voisinage pour obte
nir certaines compensations?
NOTRE COMITÉ DE DIRECTION
Faute de place, nous n’avions pu, dans notre dernière
Chronique, donner le texte des vœux émis par le Comité
en février sur l’admission temporaire en franchise des
produits étrangers aux colonies et sur l’élévation des droits
sur le commerce d’exportation en Océanie. L’une de ce*
résolutions a déjà été suivie d’effet : l’abrogation de l’arti
cle 3o de la loi du 16 mai i863 est aujourd’hui chose
faite, le projet de loi n° 333o ayant été voté sur le rapport
favorable de M. Néron, le 2 mars dernier. Quant à la
seconde, elle rencontre une résistance qui n’est pas pour
nous surprendre; mais nos adhérents et amis nous savent
persévérants, et nous espérons aboutir.
Le i5 mars, notre Comité de Direction conviait à une
séance exceptionnelle les membres des bureaux de nos
divers Comités d’études et d’action coloniales pour entendre
d’abord le général Messimy sur la mission qu’il venait
d’accomplir dans la vallée du Niger, et pour délibérer
ensuite sur une résolution à émettre sur le programme
ministériel de mise en valeur des colonies. v
On remarquait notamnlent dans l’assistance :
MM. de Rouvre, président; Alcide Delmont, secrétaire géné
ral; Marcel Renard, trésorier; colonel Bernard, Cahen-Fuzier,
Jean Hersent, comte d’Ormesson, Superville, du Comité de
direction; J. Godin, généraux Aubier et Messimy; Paul Bluy-
sen, Bartiioloni, Candace, Tiioumyre, députés ; gouverneurs
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Gheerbrandt, notre directeur, etc..., etc...
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lit au cours de son voyage d’études de cinq semaines; les
essais de culture du coton ont donné des résultats magni
fiques, il faut pourtant les poursuivre quelques années
encore avant de commencer les grands travaux propre
ment dits. Niais la culture du coton dans la vallée du Niger
n’est, pour l’ancien ministre des Colonies, une utopie pas
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