Machinisme agricole tropical

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CHAP. 1. - Culture arachidière et Mécanisation. La densité d'implantation au semis, le degré de fertilisation, etc., sont autant de contraintes auxquelles doit se sou¬mettre la mécanisation

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CHAP. 2. - Récolte. Les conditions de la récolte sont très variables et les solutions, particulièrement celles motorisées, ne sont trans¬posables que difficilement

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II. - OUTILS (culture manuelle)

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CHAP. 1. - Travaux préparatoires manuels. Le défrichement manuel est sommaire, mais des appareils à main existent

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Il en est de même pour le grattage du sol, et alors les outils sont très variés

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CHAP. 2.-Semailles. Les semences, qui devraient être bien emmagasinées

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sont décortiquées (après pré-calibrage)

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puis traitées avant le semis

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qui pourraient se faire avec des roues marqueuses

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ou encore avec des outils perfectionnés poussés ou tirés

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CHAP. 3. - Entretien et Fertilisation. C'est au Sénégal que les binages-sar¬clages paraissent les mieux conduits : 3 ou 4 ; outre les « binettes » tradition¬nelles, il existe des houes monoroue que l'on peut pousser ou tirer

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La distribution d'engrais, à la dose « prescrite » et de manière uniforme, est une opération délicate

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Les traitements contre la rosette seraient, vraisemblablement, trop coûteux

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CHAP. 4. - Récolte. L'arrachage manuel est assez pénible et ne se fait pas toujours dans de bonnes conditions - Les méthodes de fanage sont nombreuses.

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Il existe une petite batteuse individuelle spéciale pour arachides

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Le vannage reste manuel

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CHAP. 5. - Stockage individuel. La conservation des arachides (en gousses) au niveau individuel paraît résolue localement (greniers, silos en banco, etc.) bien qu'il s'y produise parfois de fortes pertes. Les petits silos métalliques sont assez séduisants, leur emploi n'est pas très coûteux

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CHAP. 6. - Nettoyages et calibrage des gousses. Pour être efficaces, ils doivent mettre en ouvre plusieurs appareils. Les cribles « de Gambie » ou du « Sénégal » ne suffisent pas

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Certains tarares, trieurs, calibreurs, peuvent être améliorés

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Le lavage de l'arachide « de bouche » peut être réalisé avec des appareils manuels

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CHAP. 7. - Décorticage. Les décortiqueuses manuelles ne manquent pas. Mais le taux de brisures reste important

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Le nettoyage des produits décortiqués peut se faire avec un nettoyeur, accouplé ou non avec un décortiqueur

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Il existe des petits appareils de transformation

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III. - MATÉRIEL : (traction animale et appareils nécessitant peu de kilowatts)

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CHAP. 1. - Cheptel et chaîne de culture. Les attelages offrent des possibilités variées, de l'âne à la double paire de boufs, sans oublier le cheval

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Les matériels simples existent, mais les multiculteurs et polyculteurs offrent de plus grandes possibilités

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CHAP. 2. - Préparation du sol. Dessouchage et déracinage ne peuvent être réalisés avec des appareils de cul¬ture attelée, et pourtant ces opérations conditionnent le développement de cette méthode de culture - Le labour, le billonnage ou la prépara¬tion du sol sans retournement sont pré¬conisés, suivant l'écologie. L'enfouisse¬ment de l'engrais vert ne devrait pas présenter de trop grandes difficultés

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CHAP. 3. - Semailles. La préparation des semences se peut faire avec des tarares ou même des décorti-queurs convenant aux graines d'ara¬chides. Plusieurs poudreuses à petit mo-teur permettent d'enrober les graines

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qui seront semées à l'aide d'un des nombreux semoirs à traction animale proposés"

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CHAP. 4. - Fertilisation et Entretien. Il existe plusieurs localisateurs d'engrais ; certains sont montés sur semoir, d'autres sont adaptables sur bineuse, etc - Weeders, herses étrilles, houes, cultivateurs divers, etc., sont à la disposition des agriculteurs, pour détruire les adventices et entretenir le sol en bon état

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Les pulvérisateurs à traction animale ne sont presque pas employés

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CHAP. 5. - Récolte. Les lames souleveuses apparaissent. Elles doivent être mises au point localement. Certaines donnent satisfaction

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Le râtelage pour une mise en andains rapide serait exécutable avec des râteaux à foin

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Les petites batteuses à moteur ne don¬nent pas entièrement satisfaction

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S'il est nécessaire de sécher les gousses, en dehors des moyens traditionnels, un dessiccateur à feu de bois et un système sur claies aérées peuvent être proposés

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CHAP. 6. - Nettoyage et stockage. Du petit matériel de préparation des gousses, pour la vente sous cette forme ou pour un décorticage soigné, est proposé par diverses marques

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Le stockage de quantités moyennes peut se faire de diverses façons. Les solutions modernes pour de telles quantités font appel surtout aux silos, de type « indus¬triel », dont l'emploi individuel peut présenter certaines sujétions. Ils sont à mettre au point ou à adapter à l'ara¬chide, et ceci est facile à réaliser lorsque cela ne l'a pas encore été

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CHAP. 7. - Décortiqueuses à moteur. Les décortiqueuses exigeant quelques kW sont souvent munies de ventilateurs ou d'aspirateurs

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Quelques trieurs sont aussi proposés pour la préparation des amandes avant com¬mercialisation

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CHAP. 8. - Transport. Il est préférable d'atteler les animaux à une charrette, plutôt que de leur faire porter une forte charge

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IV. - MACHINES (culture motorisée : tracteurs)

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CHAP. 1. -Tracteurs et Culture arachidière. Les « opérations » arachides avec chaîne de culture entièrement motorisées ont souvent été un échec. Il paraît possible d'envisager une motorisation partielle, à condition d'adapter les tracteurs : chaînes d'adhérence, semi-chenilles, etc., peuvent être employées

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CHAP. 2. - Préparation du sol. En général, la charrue ou la billonneuse à disques est utilisée de préférence à la charrue à soc

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CHAP. 3.-Semailles. En Union Soviétique a été étudié un tarare décortiqueur pour préparer les semences : gousses ou graines

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On peut utiliser une billonneuse marqueuse pour éviter l'achat d'un semoir. 76 Il existe des semoirs spéciaux pour satis¬faire tous les besoins (étroits, pour gousses, etc..)

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CHAP. 4. - Entretien. Les herses étrilles, weeders, bineuses, etc., sont portés, semi-portés ou traînés ; le binage-buttage est bénéfique

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Les cloisonneuses intermittentes permettent de combattre l'érosion (billons cloisonnés), mais sont peu employées.

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Les traitements chimiques restent une exception

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L'irrigation augmente les rendements et facilite l'arrachage

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CHAP. 5. - Récolte des gousses. Le traitement des fanes avant la récolte facilite celle-ci

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Les lames souleveuses sont plus faciles à mettre au point qu'en culture attelée, car l'effort de traction n'est plus une contrainte. Il existe des modèles à 2 ou 6 rangs

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Il faut derrière elles grouper les arachides

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Des arracheuses-secoueuses avaient donné techniquement satisfaction en Afrique intertropicale. Les arracheuses-se-coueuses-andaineuses américaines n'ont pas donné satisfaction en Israël, où l'on adapte des arracheuses à pommes de terre. En Australie des modèles spéciaux sont proposés. En Union Soviétique il existe des arracheuses délivrant des « cachons »

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Pour limiter la durée du fanage, les Américains utilisent des ramasseurs-secoueurs-andaineurs

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Le battage peut être fait à partir : . de tas ou de perroquets (batteuses fixes, ou semi-mobiles)

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d'andains (ramasseuses-batteuses)

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ou de lignes non arrachées (arra-cheuses-batteuses) ; ces dernières machines sont très complexes

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CHAP. 6. - Récolte du fourrage. Le fourrage est récolté soit avant le soulevage (« écimage » avec divers machines), soit après le battage ramasseuse-presse)

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CHAP. 7. - Séchage artificiel des gousses. Le ramassage-battage implique des installations de séchage, car on a ten¬dance à récolter le produit le plus vert possible

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CHAP. 8. - Décortiqueurs à haut rendement. Les groupes décortiqueurs, fixes ou mobiles, peuvent être entraînés par un tracteur ou un petit moteur

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