Titre : Machinisme agricole tropical
Auteur : Centre d'études et d'expérimentation en mécanisation agricole et technologie alimentaire tropicales (France). Auteur du texte
Éditeur : CIRAD-CEEMAT (Antony)
Date d'édition : 1978-07
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34348839f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : juillet 1978 juillet 1978
Description : 1978/07 (A16,N63). 1978/07 (A16,N63).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k1550061f
Source : CIRAD, BH_PEHIST5710
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 25/08/2024
résistantes aux maladies virales et cryptogamiques, et
présentant une meilleure aptitude à la conservation
permet également d'espérer que le manioc continuera à
jouer un rôle important dans l'alimentation humaine et
animale. En ce qui concerne la teneur des racines de
manioc en protéines, il serait long et peu raisonnable de
vouloir l'accroître par le biais de la génétique, bien que
certains clones contenant jusqu'à 6% de protéines brutes
aient été occasionnellement signalés. Il paraît plus simple
et plus logique de recourir à la supplémentation pour
accroître et équilibrer les protéines du manioc, que ce
soit par la création de produits nouveaux à base de farines
composées, par la mise en oeuvre de procédés de fermen-
tations, ou que ce soit en utilisant le manioc comme
substrat pour la production de protéines monocellu-
laires. Les recherches très nombreuses conduites dans
ces trois directions depuis quelques années ouvrent des
perspectives intéressantes de développement dans le sec-
teur de l'alimentation humaine et animale.
Bibliographie sommaire
— «Proceedings of the Fourth Symposium of the
International Society for Tropical Root Crops» CIAT,
Cali, Columbia, 1-7 August, 1976.
— Truman P. Phillips : «Cassava Utilization and Poten-
tial Markets» IDRC - 020°, Ottawa, Canada, 1972.
— B. Nestel and R. Mac Intyre : «Chronic Cassava
Toxicity», IDRC - 010°, Ottawa, Canada. Proceed. Int.
Wakshop, London, 29-30 Janv. 1973.
— B. Nestel and M. Graham : «Cassava as Animal
Feed», IDRC - 095°, Ottawa, Canada 1977. Proceed.
Workshop, University of Guelph, 18-20 April 1977.
— R.L. Whistler and E.F. Paschall : «Starch :Chemis-
try and Technology», vol. I : Fundamental Aspects,
Vol. Il : Industrial Aspects». Ac. ad. Press, New york -
London, 1967.
— B. Nestel and J. Lock : «Cassava - The Development
of an International Research Network», IDRC - 059°,
Ottawa, Canada, 1976.
— M. Grâce : «Processing of Cassava» - Agric.
Services Bull. N° 8, FAO Rome, 1971.
— D. Edwards : «The Industrial Manufacture of
Cassava Products : an Economie Study» : TPI, Doc. G. 88
London 1974.
— «Cassava Newsletter», CIAT - IDRC, semestriel.
EPLUCHAGE DU MANIOC
M. PETITPIERRE
SO.DE.PALM — Abidjan
Pour la construction de 11 huileries de palme (dont la
dernière a été mise en service en Octobre 1977), la
SO.DE.PALM. qui est une Société d'Etat Ivoirienne a
créé un bureau d'études de 35 ingénieurs et 70 agents
techniques.
85.000 hectares de palmiers sont actuellement en
production.
A partir de 1967, le Plan cocotier dont a été
chargé la SO.DE.PALM. a débouché sur un problème de
main-d'oeuvre car avec 25.000 hectares plantés et des
rendements atteignant 3 t/ha de coprah, soit 15.000 noix
par hectare, il n'était pas possible d'envisager le traite-
ment manuel de la collecte. En association avec la
Société BERTIN, la SO.DE.PALM. a développé depuis
1975, 2 types de procédés; BERTIN s'attachant à un
traitement unitaire où les noix sont traitées une à une
(cette étude a abouti à la création d'une usine pilote en
cours de montage à la Station de Port Boué et dont la
capacité annuelle est de 20 millions de noix). La SO.DE.
PALM, pour sa part, s'est attachée à l'étude d'un procédé
en vrac où, après un premier traitement unitaire de
débourrage, les noix sont traitées en volume en vrac dans
une ligne totalement mécanisée. Le premier module
industriel de cette filière est installé également à Port
Boué et traite 4.000 noix de coco par heure.
Début 1976, le Ministre de l'Agriculture de Côte
d'Ivoire a posé à la SO.DE.PALM. le problème de
l'épluchage du manioc qui risquait d'être un goulot
d'étranglement au développement d'un éventuel Plan
Manioc.
En collaboration avec la Société BERTIN, dès le mois
de Novembre 1976, la SO.DE.PALM. a oblenu pour son
prototype d'éplucheuse le prix du Développement
Industriel en Technologie Alimentaire du Journal Indus-
tries Agricoles et Alimentaires dans le cadre du Salon
International de l'Alimentation.
L'épluchage du manioc se fait traditionnellement à la
main à raison de 50 à 60 kg de tubercules par heure et
par personne. Le rendement n'est que de l'ordre de 60 à
65%, car une bonne partie de la pulpe reste dans les peaux
et les bouts qui ne devraient représenter que 20% environ.
L'éplucheuse mécanique travaille en 2 temps :
1 - Sciage longitudinal des tubercules en 4 secteurs
après équeutage rapide.
2 - Ces quarts de tubercules sont introduits entre deux
rouleaux superposés à axes horizontaux. Le rouleau
supérieur est lisse et le rouleau inférieur est grillagé. Par
pression la pulpe s'incruste dans la grille et sort en petits
cubes de 15 mm d'arête, tandis que la peau est entraînée
par glissement par le rouleau supérieur.
présentant une meilleure aptitude à la conservation
permet également d'espérer que le manioc continuera à
jouer un rôle important dans l'alimentation humaine et
animale. En ce qui concerne la teneur des racines de
manioc en protéines, il serait long et peu raisonnable de
vouloir l'accroître par le biais de la génétique, bien que
certains clones contenant jusqu'à 6% de protéines brutes
aient été occasionnellement signalés. Il paraît plus simple
et plus logique de recourir à la supplémentation pour
accroître et équilibrer les protéines du manioc, que ce
soit par la création de produits nouveaux à base de farines
composées, par la mise en oeuvre de procédés de fermen-
tations, ou que ce soit en utilisant le manioc comme
substrat pour la production de protéines monocellu-
laires. Les recherches très nombreuses conduites dans
ces trois directions depuis quelques années ouvrent des
perspectives intéressantes de développement dans le sec-
teur de l'alimentation humaine et animale.
Bibliographie sommaire
— «Proceedings of the Fourth Symposium of the
International Society for Tropical Root Crops» CIAT,
Cali, Columbia, 1-7 August, 1976.
— Truman P. Phillips : «Cassava Utilization and Poten-
tial Markets» IDRC - 020°, Ottawa, Canada, 1972.
— B. Nestel and R. Mac Intyre : «Chronic Cassava
Toxicity», IDRC - 010°, Ottawa, Canada. Proceed. Int.
Wakshop, London, 29-30 Janv. 1973.
— B. Nestel and M. Graham : «Cassava as Animal
Feed», IDRC - 095°, Ottawa, Canada 1977. Proceed.
Workshop, University of Guelph, 18-20 April 1977.
— R.L. Whistler and E.F. Paschall : «Starch :Chemis-
try and Technology», vol. I : Fundamental Aspects,
Vol. Il : Industrial Aspects». Ac. ad. Press, New york -
London, 1967.
— B. Nestel and J. Lock : «Cassava - The Development
of an International Research Network», IDRC - 059°,
Ottawa, Canada, 1976.
— M. Grâce : «Processing of Cassava» - Agric.
Services Bull. N° 8, FAO Rome, 1971.
— D. Edwards : «The Industrial Manufacture of
Cassava Products : an Economie Study» : TPI, Doc. G. 88
London 1974.
— «Cassava Newsletter», CIAT - IDRC, semestriel.
EPLUCHAGE DU MANIOC
M. PETITPIERRE
SO.DE.PALM — Abidjan
Pour la construction de 11 huileries de palme (dont la
dernière a été mise en service en Octobre 1977), la
SO.DE.PALM. qui est une Société d'Etat Ivoirienne a
créé un bureau d'études de 35 ingénieurs et 70 agents
techniques.
85.000 hectares de palmiers sont actuellement en
production.
A partir de 1967, le Plan cocotier dont a été
chargé la SO.DE.PALM. a débouché sur un problème de
main-d'oeuvre car avec 25.000 hectares plantés et des
rendements atteignant 3 t/ha de coprah, soit 15.000 noix
par hectare, il n'était pas possible d'envisager le traite-
ment manuel de la collecte. En association avec la
Société BERTIN, la SO.DE.PALM. a développé depuis
1975, 2 types de procédés; BERTIN s'attachant à un
traitement unitaire où les noix sont traitées une à une
(cette étude a abouti à la création d'une usine pilote en
cours de montage à la Station de Port Boué et dont la
capacité annuelle est de 20 millions de noix). La SO.DE.
PALM, pour sa part, s'est attachée à l'étude d'un procédé
en vrac où, après un premier traitement unitaire de
débourrage, les noix sont traitées en volume en vrac dans
une ligne totalement mécanisée. Le premier module
industriel de cette filière est installé également à Port
Boué et traite 4.000 noix de coco par heure.
Début 1976, le Ministre de l'Agriculture de Côte
d'Ivoire a posé à la SO.DE.PALM. le problème de
l'épluchage du manioc qui risquait d'être un goulot
d'étranglement au développement d'un éventuel Plan
Manioc.
En collaboration avec la Société BERTIN, dès le mois
de Novembre 1976, la SO.DE.PALM. a oblenu pour son
prototype d'éplucheuse le prix du Développement
Industriel en Technologie Alimentaire du Journal Indus-
tries Agricoles et Alimentaires dans le cadre du Salon
International de l'Alimentation.
L'épluchage du manioc se fait traditionnellement à la
main à raison de 50 à 60 kg de tubercules par heure et
par personne. Le rendement n'est que de l'ordre de 60 à
65%, car une bonne partie de la pulpe reste dans les peaux
et les bouts qui ne devraient représenter que 20% environ.
L'éplucheuse mécanique travaille en 2 temps :
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après équeutage rapide.
2 - Ces quarts de tubercules sont introduits entre deux
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