Titre : Machinisme agricole tropical
Auteur : Centre d'études et d'expérimentation en mécanisation agricole et technologie alimentaire tropicales (France). Auteur du texte
Éditeur : CIRAD-CEEMAT (Antony)
Date d'édition : 1976-04
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34348839f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : avril 1976 avril 1976
Description : 1976/04 (A14,N54). 1976/04 (A14,N54).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : conditions spécifiques d'utilisation (sous convention BnF-ADM-2025-035729-01)
Identifiant : ark:/12148/bpt6k1550052g
Source : CIRAD, BH_PEHIST5710
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 25/08/2024
Les grands fournisseurs du marché français en 1975.
▲ En ce qui concerne les tracteurs à roues, les
sept principaux fournisseurs du marché français
se sont placés de la manière suivante :
1. Massey-Ferguson (et Landini) .... 17,0 %.
2. IHF 16,4 %.
3. Renault (et Carraro) 15,8 %.
4. Fiat-Someca 11,6 %.
5. Ford 8,8 %.
6. Deutz 6,9 %.
7. John Deere 5,5 %.
A elles seules, ces sept marques ont représenté
81,2 % du marché français en 1975, contre 81,4 %
en 1974, 80,9 % en 1973 et 81,0 % en 1972 : leur
part est donc très stable et prépondérante !
Il faut noter cependant le progrès d’IHF, de
la Régie RENAULT, comme de DEUTZ, ainsi
que la performance de SOMECA-FIAT qui a réussi
à conserver sa part du marché en dépit d’un trou
de quatre mois entre l’arrêt de certaines fabrica-
tions et le lancement des nouveaux modèles 780
et 880 qui ont reçu un bon accueil en cultures.
On enregistre une légère diminution, en pourcen-
tage, de la part représentée par FORD et
John DEERE.
▲ Dans le secteur particulier, en sérieuse expan-
sion, des tracteurs à quatre roues motrices (inclus
globalement dans les pourcentages ci-dessus concer-
nant l’ensemble des tracteurs à roues), pour un
marché 1975 de 11.095 tracteurs, les principaux
fournisseurs ont été les suivants :
1. IHF : 24,4 % du marché de l’espèce ;
2. SAME-AGER-LAMBORGHINI : 15,8 % ;
3. FIAT-SOMECA : 15,4 % ;
4. RENAULT et CARRARO : 13,7 % ;
5. AVTO-EXPORT : 6,1 % ;
6. MASSEY-FERGUSON : 5,7 %.
Les tracteurs au Salon 1976.
▲ Les tendances principales :
■ Le 10 juin 1975, un arrêté du Ministre de
l’Agriculture a instauré, pour les tracteurs neufs
à roues, agricoles ou forestiers, classiques, pesant
à vide 1,5 à 4,5 t, l’obligation d’un dispositif
homologué de protection du conducteur contre
les risques encourus en cas de renversement
accidentel survenant dans des conditions d’utili-
sation normale. Cette obligation avait été fixée
au 1er janvier 1976 pour les matériels produits
ou importés après cette date, ou au 1er juin 1976
pour les matériels produits ou importés avant le
1er janvier 1976.
Compte tenu de la flambée soudaine des ventes
de tracteurs à l’automne dernier, un tel déstockage
a eu lieu jusqu’en décembre dernier que, prati-
quement, tous les tracteurs neufs vendus depuis
Machinisme Agricole Tropical — N° 54.
le début du mois de mars sont soumis à l’obliga-
tion de protection, pourvu qu’ils pèsent 1,5 à
4,5 t (y compris le dispositif de sécurité), qu’ils
soient à roues et qu’il ne s’agisse pas de tracteurs
pour vergers ou ayant moins de 1,15 m de voie
arrière ou ayant plus de 1 m de hauteur de dégage-
ment sous le pont.
C’est pourquoi, le Salon 1976 fut celui des cadres
et des cabines de sécurité. A vrai dire et parce
qu’ils savaient la mesure en préparation, beaucoup
de constructeurs avaient, dès 1975 ou 1974, équipé
leurs nouveaux modèles de tracteurs de dispositifs
efficaces de protection. Il a suffi, pour beaucoup,
de compléter un peu ces mesures anticipées pour
satisfaire la nouvelle réglementation.
De son côté, en dépit du court délai imparti pour
les formalités précédant l’homologation et les essais
préalables de matériel que celle-ci nécessite,
l’administration a pu publier deux arrêtés d’homo-
logation en décembre 1975 et deux autres avant
le S. I. M. A. 1976. Ces quatre documents ont
prononcé une homologation théorique provisoire
pour environ 200 dispositifs de protection adaptés
à plus de 360 modèles différents de tracteurs :
ainsi les utilisateurs sont maintenant sûrs de
trouver, sur le marché, des matériels de traction
bien protégés, susceptibles d’éviter, dans la plu-
part des cas, les suites fatales du retournement
ou du cabrage des tracteurs.
A ce Salon, tous les tracteurs devant être équipés
de dispositifs de protection étaient présentés,
en général, avec l’un de ces dispositifs, cadre ou
cabine, surtout cadres pour les bas de gamme et
cabines ensuite. Mais l’oeil s’est progressivement
fait, depuis plusieurs années, à cette nouvelle
configuration des tracteurs et ce qui frappe main-
tenant, ce sont les appareils non protégés, les
enjambeurs et les microtracteurs en particulier.
En tout cas, les vendeurs de tracteurs à roues
classiques ont maintenant inscrit dans leurs argu-
mentaires de vente la qualité du dispositif de pro-
tection qui équipe leurs matériels et c’est heureux !
■ A côté de la sécurité, le confort des postes
de conduite se développe rapidement et la géné-
ralisation des cabines de sécurité y est certai-
nement pour quelque chose. Cette année, le chauf-
fage, le conditionnement d’air, l’insonorisation,
l’amélioration des suspensions de cabines, le
réglage des sièges en tous sens (y compris pour la
position des accoudoirs), intéressent des gammes
de puissance plus basses, même si certains de ces
équipements sont encore parfois offerts en option.
Il faut savoir en effet que lorsqu’il existe des sala-
riés dans une exploitation, ce sont ces derniers
maintenant qui choisissent les tracteurs à acquérir,
en fonction du confort de la cabine. Les exploi-
tants qui conduisent eux-mêmes leurs tracteurs
en sont aussi à choisir leurs matériels en fonction
du confort que ceux-ci assurent au travailleur.
▲ En ce qui concerne les tracteurs à roues, les
sept principaux fournisseurs du marché français
se sont placés de la manière suivante :
1. Massey-Ferguson (et Landini) .... 17,0 %.
2. IHF 16,4 %.
3. Renault (et Carraro) 15,8 %.
4. Fiat-Someca 11,6 %.
5. Ford 8,8 %.
6. Deutz 6,9 %.
7. John Deere 5,5 %.
A elles seules, ces sept marques ont représenté
81,2 % du marché français en 1975, contre 81,4 %
en 1974, 80,9 % en 1973 et 81,0 % en 1972 : leur
part est donc très stable et prépondérante !
Il faut noter cependant le progrès d’IHF, de
la Régie RENAULT, comme de DEUTZ, ainsi
que la performance de SOMECA-FIAT qui a réussi
à conserver sa part du marché en dépit d’un trou
de quatre mois entre l’arrêt de certaines fabrica-
tions et le lancement des nouveaux modèles 780
et 880 qui ont reçu un bon accueil en cultures.
On enregistre une légère diminution, en pourcen-
tage, de la part représentée par FORD et
John DEERE.
▲ Dans le secteur particulier, en sérieuse expan-
sion, des tracteurs à quatre roues motrices (inclus
globalement dans les pourcentages ci-dessus concer-
nant l’ensemble des tracteurs à roues), pour un
marché 1975 de 11.095 tracteurs, les principaux
fournisseurs ont été les suivants :
1. IHF : 24,4 % du marché de l’espèce ;
2. SAME-AGER-LAMBORGHINI : 15,8 % ;
3. FIAT-SOMECA : 15,4 % ;
4. RENAULT et CARRARO : 13,7 % ;
5. AVTO-EXPORT : 6,1 % ;
6. MASSEY-FERGUSON : 5,7 %.
Les tracteurs au Salon 1976.
▲ Les tendances principales :
■ Le 10 juin 1975, un arrêté du Ministre de
l’Agriculture a instauré, pour les tracteurs neufs
à roues, agricoles ou forestiers, classiques, pesant
à vide 1,5 à 4,5 t, l’obligation d’un dispositif
homologué de protection du conducteur contre
les risques encourus en cas de renversement
accidentel survenant dans des conditions d’utili-
sation normale. Cette obligation avait été fixée
au 1er janvier 1976 pour les matériels produits
ou importés après cette date, ou au 1er juin 1976
pour les matériels produits ou importés avant le
1er janvier 1976.
Compte tenu de la flambée soudaine des ventes
de tracteurs à l’automne dernier, un tel déstockage
a eu lieu jusqu’en décembre dernier que, prati-
quement, tous les tracteurs neufs vendus depuis
Machinisme Agricole Tropical — N° 54.
le début du mois de mars sont soumis à l’obliga-
tion de protection, pourvu qu’ils pèsent 1,5 à
4,5 t (y compris le dispositif de sécurité), qu’ils
soient à roues et qu’il ne s’agisse pas de tracteurs
pour vergers ou ayant moins de 1,15 m de voie
arrière ou ayant plus de 1 m de hauteur de dégage-
ment sous le pont.
C’est pourquoi, le Salon 1976 fut celui des cadres
et des cabines de sécurité. A vrai dire et parce
qu’ils savaient la mesure en préparation, beaucoup
de constructeurs avaient, dès 1975 ou 1974, équipé
leurs nouveaux modèles de tracteurs de dispositifs
efficaces de protection. Il a suffi, pour beaucoup,
de compléter un peu ces mesures anticipées pour
satisfaire la nouvelle réglementation.
De son côté, en dépit du court délai imparti pour
les formalités précédant l’homologation et les essais
préalables de matériel que celle-ci nécessite,
l’administration a pu publier deux arrêtés d’homo-
logation en décembre 1975 et deux autres avant
le S. I. M. A. 1976. Ces quatre documents ont
prononcé une homologation théorique provisoire
pour environ 200 dispositifs de protection adaptés
à plus de 360 modèles différents de tracteurs :
ainsi les utilisateurs sont maintenant sûrs de
trouver, sur le marché, des matériels de traction
bien protégés, susceptibles d’éviter, dans la plu-
part des cas, les suites fatales du retournement
ou du cabrage des tracteurs.
A ce Salon, tous les tracteurs devant être équipés
de dispositifs de protection étaient présentés,
en général, avec l’un de ces dispositifs, cadre ou
cabine, surtout cadres pour les bas de gamme et
cabines ensuite. Mais l’oeil s’est progressivement
fait, depuis plusieurs années, à cette nouvelle
configuration des tracteurs et ce qui frappe main-
tenant, ce sont les appareils non protégés, les
enjambeurs et les microtracteurs en particulier.
En tout cas, les vendeurs de tracteurs à roues
classiques ont maintenant inscrit dans leurs argu-
mentaires de vente la qualité du dispositif de pro-
tection qui équipe leurs matériels et c’est heureux !
■ A côté de la sécurité, le confort des postes
de conduite se développe rapidement et la géné-
ralisation des cabines de sécurité y est certai-
nement pour quelque chose. Cette année, le chauf-
fage, le conditionnement d’air, l’insonorisation,
l’amélioration des suspensions de cabines, le
réglage des sièges en tous sens (y compris pour la
position des accoudoirs), intéressent des gammes
de puissance plus basses, même si certains de ces
équipements sont encore parfois offerts en option.
Il faut savoir en effet que lorsqu’il existe des sala-
riés dans une exploitation, ce sont ces derniers
maintenant qui choisissent les tracteurs à acquérir,
en fonction du confort de la cabine. Les exploi-
tants qui conduisent eux-mêmes leurs tracteurs
en sont aussi à choisir leurs matériels en fonction
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