tâtions générales, depuis longtemps caractérisées,
qui tendent à satisfaire surtout les plaisanciers
d’une part et les agriculteurs d’autre part, les
moteurs thermiques sont très souvent des petits
bijoux à grandes performances, ou des modèles
beaucoup plus conséquents quand de très gros
moteurs ne sont pas proposés pour animer des
tracteurs, des moissonneuses-batteuses ou des
« combinés » énormes.
Moteurs.
Nous avouerons n’avoir pas prospecté la caté-
gorie de ceux électriques chez les constructeurs
spécialisés ; ceci bien que leur importance, pour
la satisfaction directe des Utilisateurs, soit tou-
jours aussi grande. En ce qui concerne les expo-
sants de moteurs à combustion interne, la tendance
aux stands individualisés se confirme, avec l’appa-
rition d’un nouveau très important sur le plan
mondial.
Nous n’insisterons pas sur le fait que, malgré
la diésélisation marquant de plus en plus l’agri-
culture, la formule essence, dans les petites puis-
sances, est toujours d’actualité, que ce soit pour
les moteurs eux-mêmes ou pour les petits groupes,
électrogènes ou de pompage par exemple.
En fait, pour l’utilisation directe ou pour celle
impliquant une intégration dans une tondeuse à
gazon, un micro-tracteur ou ... une moissonneuse-
batteuse de plus de 6 m de table de coupe, on
trouve tous les moteurs désirés et l’agriculteur ou
le constructeur de l’engin de travail ont, main-
tenant, la possibilité de s’adresser à de peu nom-
breux fournisseurs dont les gammes s’étendent en
puissance et se diversifient en propositions diverses.
Quoi qu’il en soit, au milieu de toutes les présen-
tations, nous n’avons pas remarqué de nouveautés
techniques particulièrement intéressantes ; ne
considérant pas comme telles — peut-être à tort
— les adaptations de moteurs à essence pour
fonctionner au gaz ; on peut toutefois remarquer
que les turbo-compresseurs et l’injection directe
s’affirment, que les dispositifs pratiques de démar-
rage — dont ceux électriques — fleurissent sur les
petites cylindrées, que des modèles « poussés »
disparaissent pour être remplacés par d’autres
mieux conçus pour développer les puissances
voulues. Mais nous pourrions reprendre tout ce
que nous avons dit antérieurement dans ce
domaine... pour n’arriver qu’à nous répéter.
Dans ce qui suit, qui est très incomplet, il n’y a
que la participation de GENERAL MOTORS
comme nouveauté relative et les citations parfois
nombreuses eu égard aux renseignements donnés
sur certains stands — pour LOMBARD INI, PER-
KINS, SACHS, MOTORI VM, BERNARD
MOTEURS et DEUTZ, car nous n’avons rien
remarqué de particulier chez leurs concurrents,
ne devant étonner personne.
GENERAL MOTORS, qui exposait donc
pour la première fois, présentait 5 BEDFORD,
anglais, Diesel de type industriel, les « 220 »,
« 330 », « 330 t », « 381 » et « 466 » de 62 à 141 ch
DIN à 2.600 et 2.800 t/mn, 4 et 6 cylindres 4 temps,
de 3.614 à 7.636 cm 3 de cylindrée.
LOMBARDINI : 3 nouveaux Diesel mono-
cylindriques, 4 temps, les « LDA » « 500 », « 510 »
et « 820 » de 5, 11 et 17 ch DIN à 3.600 et
3.000 t/mn, de 262, 510 et 817 cm 3 de cylindrée.
— PERKINS : 2 moteurs nouveaux, 4 temps,
Diesel, les « 4.248 » et « 6.372 » 4 et 6 cylindres,
de 75 et 105 ch DIN à 2.500 t/mn pour 4.650
et 6.100 cm 3 de cylindrée.
Le moteur Perkins « 4.248 »
— SACHS : 7 monocylindres essence, 2 temps,
les « KM » « 48 » et « 914 A », les « SA » «280 A »,
« 280 », « 290 », « 340 » et « 340 SS », de 5 à 26 ch DIN
entre 3.000 et 6.000 t/mn, de 160 à 336 cm 3 de
cylindrée ; et un bicylindre, 2 temps, essence, de
35 ch DIN à 6.500 t/mn, le « 2440 » de 436,6 cm 3.
— V. M. (SALEV) : un 6 cylindres Diesel 4 temps,
le «116 DAN», de 112 ch DIN à 1.800 t/mn,
de 7.298 cm 3 de cylindrée.
Enfin, au niveau des applications, BERNARD-
MOTEURS présentait une série de moteurs à
essence, anciens mais adaptés pour fonctionner
au gaz propane : les « G » « 117 », « 239 A », « 610 A »,
« 6810 » et « G 112 ter », de puissances s’échelon-
nant entre 2,8 et 9,5 ch.
