Titre : Machinisme agricole tropical
Auteur : Centre d'études et d'expérimentation en mécanisation agricole et technologie alimentaire tropicales (France). Auteur du texte
Éditeur : CIRAD-CEEMAT (Antony)
Date d'édition : 1964-04
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34348839f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : avril 1964 avril 1964
Description : 1964/04 (A02,N06). 1964/04 (A02,N06).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k1550004d
Source : CIRAD, BH_PEHIST5710
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 25/08/2024
et de l’emprise des tracteurs et des engins, les trac-
teurs de la catégorie des 60 ch et les moissonneuses-
batteuses de plus de 4 et 5 m de largeur de coupe en
étant de bons exemples. Nous avons encore enre-
gistré les plus nombreuses propositions d’engins de
travaux publics de moyenne puissance, réalisés à
partir de tracteurs agricoles, enfin, la relative flo-
raison de matériels industriels, conçus souvent en
partant des mêmes éléments de base et ayant pour
but plutôt d’élargir le marché que d’accroître la
polyvalence.
Nous ne savons pas si le « gigantisme » de cer-
tains engins justifie les craintes manifestées, même
par le Ministre de l’Agriculture, ou s’il montre que
l’équipement de l’agriculture tend à des solutions
d’application plus raisonnées, par des structures
adaptées aux utilisations rationnelles et écono-
miques des appareils en cause, mais les applications
de polyvalence nous paraissent opportunes, et poul-
ies vendeurs et pour les utilisateurs, ainsi que nous
l’avons déjà dit.
Les différentes solutions tendant à faciliter le
travail de l’homme, pour les multiples travaux
d’intérieur de ferme et de manutention, se dévelop-
pent considérablement, même si les propositions
ne sont pas présentées — ou retenues — comme
machines nouvelles.
Par ailleurs bien que les « chaînes » de production
ne soient pas encore complètes pour toutes les
cultures spéciales des idées se confirment et de
nouvelles apparaissent. Sans aller jusqu’à préten-
dre que l’agriculteur du dimanche devient un
client important pour les constructeurs on est
obligé de remarquer que les équipements multi-
ples de petits engins de traction, particulièrement
des tracteurs de poche, retiennent l’attention de
nombreux visiteurs, ne paraissant pas à priori être
des cultivateurs.
C’est sans doute par là que les citadins, allant se
réoxygéner en fin de semaine, pourront, en repre-
nant un contact opportun avec les milieux ruraux,
mieux toucher du doigt les difficultés inhérentes
au développement de la mécanisation agricole,
avec tout ce que cela implique d’options, d’orien-
tations, de disparitions, etc.
Nous ne pouvons terminer ce tour d’horizon sans
signaler les expositions groupées particulières,
telles que celles mettant en oeuvre de nombreux
matériels réalisées par le Centre Technique du
Bois avec le concours de l’Association pour le Déve-
loppement de l’Emploi du Bois, sections « Fores-
tière » et le « Bois », sur une terrasse extérieure non
loin desquelles on pouvait remarquer les proposi-
tions d’une cinquantaine d’exposants, groupés par
le Comité d’Etude des Matières Plastiques en Agri-
culture, dont les stands permettaient de retrouver
la plupart des solutions d’utilisation de ces me té-
riaux relativement nouveaux.
Enfin nous avons, naturellement, jeté un coup
d’oeil sur l’exposition « Epopée du Pétrole », réa-
lisée par Esso Standard S. A. F., qui reprenait le
thème déjà présenté aux parisiens sur les Champs
Elysées.
Moteurs et matériels de traction.
Les moteurs.
De ce point de vue il convient de prospecter, au-
delà de propositions d’ensemble bien connues, dont
certaines avaient d’ailleurs dû émigrer du fait des
remaniements dont nous avons parlé dans l’ensem-
ble du Salon. Ceci est dû semble-t-il, au fait que
l’utilisateur fait confiance au constructeur, par
exemple du tracteur, de la moissonneuse-batteuse
ou du motoculteur, considérant qu’il est mieux
placé que lui pour choisir le moteur bien adapté.
Ce qui fait que les propositions de moteurs sont
« noyées » dans la masse des autres.
Faut-il attribuer le fait aux dits constructeurs de
tracteurs ou à leurs fournisseurs, nous n’en savons
rien, mais on peut constater que les moteurs à
refroidissement par air continuent, après un essor
signalé en son temps, à marquer le pas ; peut-être
parce qu’à puissance égale ils sont plus bruyants
que ceux refroidis par eau. De même il faut remar-
quer que certains moteurs tournent actuellement
à des régimes plus « agricoles » que certains de leurs
prédécesseurs, sans doute parce que le gain de puis-
sance était plus apparent que réel, en dehors de
l’aspect longévité.
— BAMFORDS : spécialisé dans les matériels
de récolte, importait, pour la première fois, trois
modèles de moteur « A C I », « A C 2 » et « A C 3 »
à 1-2-3 cylindres développant, respectivement,
6/8, 12,5/16 et 18/28 ch.
— FARYMAN : constructeur allemand de Diesel,
apparaissait au Salon avec de nombreux petits
modèles, de 2 à 18 ch.
— HONDA : en plus de ses motoculteurs, avait
apporté de petits groupes électrogènes, de 3 à 4 ch
de puissance.
— 1LO : son « L 372 » est plus léger que le
« L 375 », puissance 13,5 ch.
■— INDENOR : son « X 6 », 6 cylindres aux
mêmes cotes que son 4 cylindres, développe 75 ch ;
c’est un des exemples de ce que nous signalions
plus haut. Sa gamme est en deux versions « air » et
« eau », dont un moteur à piston à préchambre dans
la culasse, avec graissage réalisé par double circu-
lation d’huile.
— LOMBARDINI : offrait un nouveau Diesel
4 temps, de 4,5 ch.
teurs de la catégorie des 60 ch et les moissonneuses-
batteuses de plus de 4 et 5 m de largeur de coupe en
étant de bons exemples. Nous avons encore enre-
gistré les plus nombreuses propositions d’engins de
travaux publics de moyenne puissance, réalisés à
partir de tracteurs agricoles, enfin, la relative flo-
raison de matériels industriels, conçus souvent en
partant des mêmes éléments de base et ayant pour
but plutôt d’élargir le marché que d’accroître la
polyvalence.
Nous ne savons pas si le « gigantisme » de cer-
tains engins justifie les craintes manifestées, même
par le Ministre de l’Agriculture, ou s’il montre que
l’équipement de l’agriculture tend à des solutions
d’application plus raisonnées, par des structures
adaptées aux utilisations rationnelles et écono-
miques des appareils en cause, mais les applications
de polyvalence nous paraissent opportunes, et poul-
ies vendeurs et pour les utilisateurs, ainsi que nous
l’avons déjà dit.
Les différentes solutions tendant à faciliter le
travail de l’homme, pour les multiples travaux
d’intérieur de ferme et de manutention, se dévelop-
pent considérablement, même si les propositions
ne sont pas présentées — ou retenues — comme
machines nouvelles.
Par ailleurs bien que les « chaînes » de production
ne soient pas encore complètes pour toutes les
cultures spéciales des idées se confirment et de
nouvelles apparaissent. Sans aller jusqu’à préten-
dre que l’agriculteur du dimanche devient un
client important pour les constructeurs on est
obligé de remarquer que les équipements multi-
ples de petits engins de traction, particulièrement
des tracteurs de poche, retiennent l’attention de
nombreux visiteurs, ne paraissant pas à priori être
des cultivateurs.
C’est sans doute par là que les citadins, allant se
réoxygéner en fin de semaine, pourront, en repre-
nant un contact opportun avec les milieux ruraux,
mieux toucher du doigt les difficultés inhérentes
au développement de la mécanisation agricole,
avec tout ce que cela implique d’options, d’orien-
tations, de disparitions, etc.
Nous ne pouvons terminer ce tour d’horizon sans
signaler les expositions groupées particulières,
telles que celles mettant en oeuvre de nombreux
matériels réalisées par le Centre Technique du
Bois avec le concours de l’Association pour le Déve-
loppement de l’Emploi du Bois, sections « Fores-
tière » et le « Bois », sur une terrasse extérieure non
loin desquelles on pouvait remarquer les proposi-
tions d’une cinquantaine d’exposants, groupés par
le Comité d’Etude des Matières Plastiques en Agri-
culture, dont les stands permettaient de retrouver
la plupart des solutions d’utilisation de ces me té-
riaux relativement nouveaux.
Enfin nous avons, naturellement, jeté un coup
d’oeil sur l’exposition « Epopée du Pétrole », réa-
lisée par Esso Standard S. A. F., qui reprenait le
thème déjà présenté aux parisiens sur les Champs
Elysées.
Moteurs et matériels de traction.
Les moteurs.
De ce point de vue il convient de prospecter, au-
delà de propositions d’ensemble bien connues, dont
certaines avaient d’ailleurs dû émigrer du fait des
remaniements dont nous avons parlé dans l’ensem-
ble du Salon. Ceci est dû semble-t-il, au fait que
l’utilisateur fait confiance au constructeur, par
exemple du tracteur, de la moissonneuse-batteuse
ou du motoculteur, considérant qu’il est mieux
placé que lui pour choisir le moteur bien adapté.
Ce qui fait que les propositions de moteurs sont
« noyées » dans la masse des autres.
Faut-il attribuer le fait aux dits constructeurs de
tracteurs ou à leurs fournisseurs, nous n’en savons
rien, mais on peut constater que les moteurs à
refroidissement par air continuent, après un essor
signalé en son temps, à marquer le pas ; peut-être
parce qu’à puissance égale ils sont plus bruyants
que ceux refroidis par eau. De même il faut remar-
quer que certains moteurs tournent actuellement
à des régimes plus « agricoles » que certains de leurs
prédécesseurs, sans doute parce que le gain de puis-
sance était plus apparent que réel, en dehors de
l’aspect longévité.
— BAMFORDS : spécialisé dans les matériels
de récolte, importait, pour la première fois, trois
modèles de moteur « A C I », « A C 2 » et « A C 3 »
à 1-2-3 cylindres développant, respectivement,
6/8, 12,5/16 et 18/28 ch.
— FARYMAN : constructeur allemand de Diesel,
apparaissait au Salon avec de nombreux petits
modèles, de 2 à 18 ch.
— HONDA : en plus de ses motoculteurs, avait
apporté de petits groupes électrogènes, de 3 à 4 ch
de puissance.
— 1LO : son « L 372 » est plus léger que le
« L 375 », puissance 13,5 ch.
■— INDENOR : son « X 6 », 6 cylindres aux
mêmes cotes que son 4 cylindres, développe 75 ch ;
c’est un des exemples de ce que nous signalions
plus haut. Sa gamme est en deux versions « air » et
« eau », dont un moteur à piston à préchambre dans
la culasse, avec graissage réalisé par double circu-
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4 temps, de 4,5 ch.
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